L Universalisme Moral

l’homme, les systèmes de valeurs, la religion, les coutumes, les symboles, les mythes ; mais aussi des œuvres matérielles de l’homme, la technologie, les modes de production, le système des échanges ; en outre les institutions sociales et les règles morales et juridiques. Pour le psychologue Geert Hofstede, l’un des tous premiers à étudier les interactions entre les déterminants culturels et les attitudes au travail, la culture représente « plus souvent une source de conflit que de la synergie. Les différences

c’est le local, moins les murs », Serres lui dit « c’est du local enflé »,dit M.Etienne (professeur à l’IEP d’Aix) : « c’est de la mêmeté » dans son livre La grenade entr’ouverte. La grenade (le fruit) est l’allégorie de la dialectique entre universalisme et diversité, avec ses 613 graines. I. Le vocabulaire de la problématique de la tolérance Il y a trois acceptions et trois significations différentes du mot « tolérance ». La tolérance doit être vue comme concession, comme liberté et comme

les demi-dieux. Cependant les dieux interviennent également dans le combat sans en décider l'issue, on a un paradoxe → l'homme est soumis au destin, les héros aussi et personne ne décide donc de l'avenir. Dans le monde de l'épopée, le héros : vertu morale mais aussi beauté et force, indissociables. Les grecs étaient très attachés à la beauté du corps. Un monde de l'agôn : une rivalité constante. Origine des JO : les jeux funéraires en l'honneur de Patrocle, un monde où règne la compétition interpersonnelle

sociétales, les identités se sont dissolues. Elles ont maintenant besoin de nouvelles sources d’identité, de nouvelles formes stables de communauté, de nouveaux préceptes moraux pour redonner sens et finalité à leur vie. En somme , la résurgence du religieux à travers le monde est une réaction à la laïcisation, au relativisme moral, à la tolérance individuelle et une réaffirmation des valeurs d’ordre, de travail et de solidarité humaine. La religion prend donc la place de l’idéologie et le renouveau

d'être humain. Mettant l'accent sur le fait que l'homme est un individu, Jeanne Hersch considère les droits de l'homme comme « des droits individuels, naturels, primitifs, absolus, primordiaux ou personnels. Ce sont des facultés, des prérogatives morales que la nature confère à l'homme en tant qu'être intelligent »2(*). Quant à Vincensini, il considère les droits de l'homme comme « des prérogatives gouvernées par les règles reconnues par le droit constitutionnel et le droit international qui visent

qu'inspiraient les doctrines racistes et leur mise en pratique par le massacre de populations entières et les camps d'extermination, il était normal que l'UNESCO considérât comme sa tâche la plus urgente la critique scientifique et la condamnation morale de la notion de race[2]. » Le texte Race et histoire, ce que Lévi-Strauss nomme « plaquette » a été commandé par l’UNESCO et est sorti en 1952. La parution de cette œuvre est précédée de deux déclarations qu’il nous importe d’étudier dans la mesure

individus doivent respecter sous peine de sanction ; elles sont obligatoires. Dans les sociétés pré-étatique (avant l’état moderne), le juridique n’était pas bien distingué de la religion ou de la morale. Avec la naissance de l’état moderne, la distinction apparaît entre d’une part le droit et la morale, et d’autre part entre le droit et la religion. • La force matérielle. En effet, la Constitution ne signifie pas la suppression de la violence mais consiste en une centralisation et en une institutionnalisation

juriste c'est poser des actes justes: des lois, des jugements, des consultations juridiques, ce qu'on appelle des actes de droit positif, qui doivent tendre à être justes, sinon ce n'est que la force déguisée. Etre juriste nécessite une grande rigueur morale. Mais celà ne suffit pas, il faut se dôter d'une large culture dans laquelle il s'agit d'accumuler des connaissances détaillées. Ceci tend a reclasser les règles de droit dans les lieux ou elles ont pris naissance. Par ailleurs, on peut construire

religieuse formée par Jésus Christ pour adorer et servir Dieu en esprit et en vérité, comme il veut l’être(…) c’est la société chargée d’instruire les peuples jusqu’à la fin du monde, conséquemment dépositaire de la vraie foi, du vrai culte, de la vraie morale, de tous les pouvoirs spirituels,gardienne et interprète des lois divines, juge infaillibule de la vérité,ayant seule les moyens de sanctifier et de sauver les hommes. » Cela mène à une crispation autour de l’organisation disciplinaire et autoritaire

à son tour à leur union tout le poids de réalité dont elle est susceptible. Voici un exemple de la marge de liberté que Sartre pensait pouvoir concéder à ses lecteurs. Il s’agit de ses textes philosophiques inachevés (les CAHIERS POUR UNE MORALE), dont il souhaitait qu’ils soient publiés en l’état après sa mort : “Ils représenteront ce que, à un moment donné, j’ai voulu faire et que j’ai renoncé à terminer, et c’est définitif. Tandis que, tant que je suis vivant... il reste une