La Beauté Dans Le Regard

Article « Le droit au regard » Lucie Lequin Voix et Images, vol. 22, n° 1, (64) 1996, p. 157-159. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/201287ar DOI: 10.7202/201287ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique

«La laideur, au même titre que la beauté, peut-elle être source d'inspiration du poète ?». L’éloge d’une beauté physique ou morale sont les thermes les plus rependus dans la poésie. Mais la question posée est pouvons-nous vraiment nous demandés si la laideur est au même titre que la beauté, si cela est bien réel. Nous allons donc traités cette problématique en deux grands axes l’un qui est « la poésie peut-elle s’inspirer de la laideur ?» et le second «La beauté des femmes est donc une source d’inspiration

importante et son regard de même, qui apporte la vie. Puis nous poursuivrons avec « La beauté », de Charles Baudelaire extrait de « Les Fleurs du mal », 1857. Il fait aussi l'éloge de la femme, de sa beauté mais ici l'auteur prend la place de la femme, il parle a la première personne. Beaudelaire nous présente d’abord la beauté sous un visage ambigu et contradictoire. Il montre ensuite la fascination qu’elle exerce sur lui, ce qui donne lieu à un véritable hymne à la beauté. Notre étude continuera

-       On note aussi la présence du roi L 11 + L 22 « le roi et les reines », L 29 « votre Majesté » + la Dauphine (marie Stuart). Il s’agit donc d’un cadre brillant (idéal précieux). Tout semble parfait ainsi qu’en témoignent les termes valorisants « beauté » « air brillant » « admiration » « étonnement » ou encore « louanges ». Le but du bal est de voir et d’être vu. Nous avons ici une mise en scène caractéristique du classicisme, tout semble parfait : ex du soin porté aux parures. B – Une rencontre

de la création et du jugement que nous portons sur ces œuvres. • └> Penser l’esthétique comme ayant pour définition une philosophie de l’art. - L’enjeu de la réflexion et de l’esthétique est la beauté. Penser l’art, c’est penser le beau : il va falloir définir de manière systématique la beauté. - Faire attention au terme d’art qui vient du latin mais l’idée originelle est grecque → technè → pas de différences entre l’art et la technique. • L’art doit être entendu comme une habileté

au centre du monde mais aussi au cœur des hommes. Depuis toujours, à chaque époque, la femme a été l'inspiratrice, la muse d'une multitude de poètes. Jusqu'à aujourd'hui il est resté le plus beau et le plus inépuisable des sujets. La femme par sa beauté incontestable, sa grâce, sa douceur, son élégance, sa sensualité, ses charmes, a été comparé à tout les plus beaux trésors dont regorge notre monde. Évocatrice d'admiration, de fougue, d'amour passionnel, de désir ardent,elle a été sublimée par la

L'homme qui me regarde passer ne " le " voit pas. Il ne le regarde pas comme un être " particulier ", « diffèrent ». Ce passage à pour rôle de montrer que le moi ne se situe pas dans la généralité imprécis. Nous ne pouvons nous définir comme passant, ni comme homme, car nous sommes plus que cela : nous sommes des êtres qui se distinguent des autres. Etre passant est une qualité accidentelle, contingente, attribuée de l'extérieur. Nous sommes alors un passant pour celui qui nous regarde, mais pas en

parfait: "beauté", "air brillant", "louanges" = Cadre somptueux.   B) Les personnages principaux: seuls d'exception. - Hyperboles et superlatifs sur le plan de la beauté et de la parure: "ce qu'il y avait de mieux fait et de plus agréable à la cour" l.1/2, "Ce prince était fait d'une sorte qu'il était difficil de n'être pas surprise" l.12/13 et lignes 14,15 pour Mme de Clèves. Les personnages sont donc des êtres parfaits=> distance avec la cour - Mis en valeur par leur cadre: le regard de la cour

la réalité quotidienne avec un monde d´industrialisation et changements à Paris, c´est pour ça que dans ce poème Baudelaire nous parle d´un contraste entre la beauté d`un regarde et l´immensité d´un pays en transition d´être mieux. Pourquoi Baudelaire fait une combinaison d´une image trop belle et une lieu avec peu de qualités ? Beauté de la femme et le monotone Paris Dans le premier quatrain, spécialement dans les « v.1-2» Baudelaire peut citer des circonstances très agressives ou bien une

nouvelle forme poétique en écrivant Le Spleen de Paris. C’est de ce recueil qu’est extrait « Le Joujou du pauvre ». Il évoque la rencontre de deux enfants qui s’émerveillent à la vue d’un « rat vivant ». I) L’opposition des deux mondes II) Le regard du poète I) L’opposition des deux monde Il est aisé de noter que l’enfant riche et l’enfant pauvre, placés face à face, incarnent deux vies et deux mondes parfaitement antithétiques. L’antithèse est d’ailleurs soulignée par l’expression « ces