La Bruyere La Vanité

révolutions de Copernic et de Luther dans la recherche d’un soutien solide. Une part révélatrice des œuvres fut réalisée sur des thèmes religieux, depuis que l’Église catholique était le principal « client ». Dans le domaine du théâtre, l’élaboration de vanités, de multiples changements d’intrigue, et une variété de circonstances caractéristiques du maniérisme (les tragédies de Shakespeare par exemple) sont supplantés par l’opéra qui regroupe tous les arts en un tout unifié. Plusieurs auteurs écrivent des

(1854-1905). En revanche, il est de la génération après de celle des poètes qu’il admire, comme Edgar Poe (1809-1849) et de Baudelaire (1821-1867) Il fait ses premiers écrit en 1877 en publiant à compte d’auteur Dans les Bandes (Brandes est un synonyme de bruyères). Ce premier recueil est malheureusement un échec, les critiques ne sont pas bonnes voir absentes, Maurice Rollinat connaît le mépris du public. Pour la première fois, le volume des Névroses est annoncé dans la Bibliothèque de la France le 10 mars

peintures d’histoire. Rembrandt le maître de l’art baroque européen. Rembrandt s’est illustré dans les portraits de ses contemporains, les autoportraits et les illustrations de scènes de la Bible. Dans ses autoportraits l’artiste se représente sans vanité et avec la plus grande sincérité. C’est grâce à sa connaissance des textes bibliques, sa compréhension de la composition classique et son observation de la population juive d’Amsterdam que Rembrandt réussit si bien la représentation de scènes bibliques

et Phèdre → philosophe et auteur Grec Introduction: Les fables de LF s'inscrivent dans le courant moraliste qui trouve son apogée en France dans le seconde partie du 17ème siècle. Ce que dénoncent alors les auteurs moralistes comme La bruyère est l'égoïsme de grand du 17ème. LF propose un apologue dans lequel est souligné l'idéale de l'honnête homme de l'époque, sur un mode burlesque. Il montre aussi l'importance du code social qui règne dans le milieu aristocratique de la Cour, les

bêtes ! Aussi longtemps qu'il y aura des loups, des éléphants, des onces, l'homme aura mieux que l'homme comme émule et comme adversaire. Tous ces grands oiseaux qui volent autour de nous, ces lièvres dont nous les femmes confondons le poil avec les bruyères, sont de plus sûrs garants de la vue perçante de nos maris que l'autre cible, que le cœur de l'ennemi emprisonné dans sa cuirasse. Chaque fois que j'ai vu tuer un cerf ou un aigle, je l'ai remercié. Je savais qu'il mourait pour Hector. Pourquoi voulez-vous

imagée, un message de portée générale, leçon de morale ou réflexion critique. Elle dépeint aussi bien la vie sociale et politique (abus, conflit collectif, lutte pour le pouvoir, justice, liberté…)que les rapports humains (rivalité, amour, amitié, vanité…). Un loup, à ce que dit l’histoire, Voulut donner un jour des leçons à son fils, Et lui graver dans la mémoire, Pour être honnête loup, de beaux et bons avis. « Mon fils, lui disait-il, dans ce désert sauvage, A l’ombre des forêts vous passez

théâtre classique. C'est de Sénèque que sortira toute la tragédie classique en France (BRASILLACH, Pierre Corneille, 1938, p. 44) : 3. Il est vrai, répondit le comte d'Erfeuil, que nous avons en ce genre les véritables autorités classiques; Bossuet, La Bruyère, Montesquieu, Buffon, ne peuvent être surpassés; surtout les deux premiers, qui appartiennent à ce siècle de Louis XIV, qu'on ne saurait trop louer, et dont il faut imiter, autant qu'on le peut, les parfaits modèles. Mme DE STAËL, Corinne, t. 1, 1807

conventionnelle de la première nuit car l’écart creusé entre les personnages est grand : à la passionnée Mme de Rênal s'oppose Julien qui n'a engagé dans ce moment aucune sensibilité. L'une éprouve de la culpabilité alors que l'autre reste dans la vanité. Ce qui devrait être pour le héros une initiation se solde par un sentiment d'insatisfaction. La scène affine également le portrait moral de Julien qui souffre du décalage entre ses ambitions et sa nature timide et peu assurée. De plus, l'alternance

voir les autres. Dans le chapitre de la mode des caractères de La Bruyères (dont nous aborderons plus précisément le contenu dans la partie suivante), celui-ci cite les caractères du faux dévot et sa volonté de se montrer perpétuellement. Celui-ci écrit en parlant du faux dévot : « S’il entre dans une église, il observe d’abord de qui il peut être vu. En effet il aime la paroisse : on y est vu. Il prie mais il médite. » La Bruyères entend par la notion de méditation que le faux dévot pousse des élans

son onzième volume de l’Histoire des civilisations, le juge comme « le livre le plus éloquent en français ». Dans les Pensées, Pascal présente plusieurs paradoxes philosophiques : infini et néant, foi et raison, âme et matière, mort et vie, sens et vanité -- apparemment n’arrivant à aucune conclusion définitive sans l’appui de l’humilité et de la grâce. En les rassemblant, il développe le pari de Pascal. L'écriture de Pascal est fragmentaire. Cette forme est très critiqué au 17eme siècle, même chez