La Bruyère Et La Religion

plus considérée comme un « sacerdoce », une « mission », mais comme un métier : « C’est un métier de faire un livre  comme de faire une horloge » écrira La Bruyère à la fin du siècle. Le poète ne prétend donc plus écrire sous l’effet d’un enthousiasme divin. On assiste ainsi à une laïcisation de la littérature, à une séparation entre religion et lettres. Celles-ci gardent toujours une valeur d’utilité morale, leur dignité consistant dans leur action sur les moeurs et la civilité. Mais elles commencent

va démontrer que la terre tourne autour du soleil. Synthèse sur l’Humanisme : 1- Le contexte En Europe, unité religieuse qui va être détruite par la réforme et les guerres de religion. -La Renaissance : fin du Moyen Age >> début XVII : elle naît de la redécouverte de la civilisation gréco-latine antique au XIV en Italie. -L’Humanisme : mouvement intellectuel, vouloir créer une République des lettres. 2- Les fondements de

problématique de votre objet d’étude suppose que les textes argumentatifs soient porteurs d’une réflexion anthropologique, c’est-à-dire axés sur la connaissance de l’homme, ses mœurs, ses croyances, ses modes d’organisation sociale, sa relation à la religion, à la science… • Menée sous cet angle, l’étude des genres de l’argumentation permet de comprendre comment l’homme se pense (quelles sont ses idées ? ses croyances ? ses thèses ?), comment il construit ses rapports aux autres, ce qu’il veut faire

courbé, les mains croisées, Triste, et le jour sera pour moi comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Les Contemplations de Victor Hugo Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit

des intentions, à sonder les cœurs, à me confondre un peu avec Dieu le Père... Or, ce qui pis est, je suis le plus souvent juge et partie, car l'Histoire continue, je suis moi-même un moment de l'Histoire, et, s'il s'agit par exemple de guerres de religions, je suis moi-même indifférent (mais vais-je alors comprendre des hommes qui ont accepté les pires souffrances ou commis les pires crimes au nom de leur foi?), ou bien je suis protestant, ou bien je suis catholique. Je professe que la fin justifie

des intentions, à sonder les cœurs, à me confondre un peu avec Dieu le Père... Or, ce qui pis est, je suis le plus souvent juge et partie, car l'Histoire continue, je suis moi-même un moment de l'Histoire, et, s'il s'agit par exemple de guerres de religions, je suis moi-même indifférent (mais vais-je alors comprendre des hommes qui ont accepté les pires souffrances ou commis les pires crimes au nom de leur foi?), ou bien je suis protestant, ou bien je suis catholique. Je professe que la fin justifie

 écrivains de la Pléiade veulent  retrouver l’inspiration qui a fait la grandeur de la culture antique. Ils rejettent les formes de la littérature médiévale et cherchent à développer et à enrichir la langue française. | Marqués par les guerres de religion, convaincus de l’incertitude du devenir de  l’homme, les écrivains baroques défendent l’exubérance des formes. Ils  témoignent de la fantaisie et de la virtuosité de l’artiste. | En réaction contre l’exubé- rance du Baroque, le classi- cisme

de la Pléiade veulent retrouver l’inspiration qui a fait la grandeur de la culture antique. Ils rejettent les formes de la littérature médiévale et cherchent à développer et à enrichir la langue française. | -époque marqué par les guerres de religions, -défendent l’exubérance des formes. | En réaction contre l’exubé- rance du Baroque: -cherche à créer des modèles, -chaque genre littéraire à des règles de construction claires et rigoureuses. -contre le style simple et naturel. |

mœurs mondains, la vie rurale et urbaine, le pouvoir politique, la religion et tout ce qui peut tomber sous sa plume. Le premier avantage du conte philosophique est qu’il permet à l’auteur de s’exprimer tout à fait librement. Il ose dire la vérité. Le cadre rassurant que propose ce type de conte aide l’auteur à déjouer l’intransigeance de la censure qui régnait à cette époque. Le fait n’était pas nouveau. Lafontaine et La Bruyère s’y étaient essayés. L’un dans ses nombreuses fables, l’autre dans

Texte 1 : «La Besace », Jean de La Fontaine (1621/1695) La Fontaine est un auteur du 17e siècle .Comme Molière et la Bruyère, il s’illustre dans le mouvement du classicisme. Il est surtout connu en tant que fabuliste .Il a publié 12 livres en 3 temps successifs à partir de 1668 .Une fable est un texte généralement court composer d’un récit et d’une morale .C’est une des formes de l’apologue .La fable étudié est la 7ème du 1er livre .La Fontaine s’inspire ici d’un auteur de l’antiquité romaine,