La Certitude Est Elle Une Pensée Morte

employa le premier comme en désespoir de cause un papier mural, un journal ou un timbre-poste tout fait, pour compléter ou commencer un tableau qui dut faire frémir les amateurs, et si ce fut bien en désespoir de cause. » (p.32) Braque parle d’une certitude, qui était l’élément collé, puis à partir de cela il composait son tableau. Aragon explique ce pourquoi Braque préférait-il un certain papier à la peintre, au lieu de l’imiter autant prendre ce qui existe. « Pour avoir contemplé, dans la misérable

Désintérêt voire mépris transparait dans cette fable. - vers 53 : importance de la parenthèse ironique : on dévalorise le caractère épique. Il n'y a pas la clémence du héros épique. - vers 58 : l'ironie se retrouve dans la description au vers 58 ("demi-morte, demi-boiteuse") : fait penser au nègre dans Candide. Voltaire se serait-il inspiré ? II- LES REGRETS D'UNE EMOUVANTE MELANCOLIE A. Scène de comédie sentimentale - titre : importance du numéral, 2 implique l'union, le couple - dans le règne

n’avait pas touché au placard : ses autres chaussures étaient dans la position exacte où il les avait laissées, l’une dépassant à peine l’autre, à deux doigts de la vieille valise noire à double serrure debout dans le coin » (p. 23), mais aussi ses pensées obsessionnelles : « Le visage de la femme flotta devant lui. Il cligna des paupières pour la chasser. Car ensuite viendraient les yeux, ces gros globes lumineux qui le suivaient partout, le sur veillaient, jamais fermés » (p. 10). Enfin, son objectif

nos propres ténèbres, car comme le dit le Vénérable maître : celui qui perd la lumière commence à perdre la vie et la vérité s’éloigne de lui. L’obscurité renvoie à l’inconnu, au mystérieux, à la mort et s’oppose à la lumière, qui exprime la certitude, la vérité, la vie. Autrement dit ne perdons pas de vue l’objectif de notre vie terrestre, sinon nous risquons de nous égarer, surtout si nous sommes seuls, sans guide. En fait l’obscurité dans laquelle nous étions plongés correspond à la perte

harmonie, raffinement, silence et recueillement deviennent des préoccupations majeures ; tout comme les représentations de la destinée, du temps, du renoncement aux biens terrestres, la conscience du temps, la fragilité de l’existence et des biens La pensée négative de la mort est sublimée par l’annonce que la vie de bien est couronnée par la vie éternelle. 1 Les thèmes : la méditation sur la mort, la rédemption, les vanités du monde, la notion du temps et de l’éphémère, la quête d’une vie intérieure

puis, prenez de tels fripons le soin. Que les parents sont malheureux qu'il faille Toujours veiller à semblable canaille ! Qu'ils ont de maux ! et que je plains leur sort ! " Ayant tout dit, il mit l'enfant à bord. Je blâme ici plus de gens qu'on ne pense. Tout babillard, tout censeur, tout pédant, Se peut connaître au discours que j'avance : Chacun des trois fait un peuple fort grand ; Le Créateur en a béni l'engeance. En toute affaire ils ne font que songer Aux moyens d'exercer leur langue. Hé ! mon

ordination fut fixé à la semaine de Pâques. Je n’étais jamais allé dans le monde ; le monde, c’était pour moi l’enclos du collège et du séminaire. Je savais vaguement qu’il y avait quelque chose que l’on appelait femme, mais je n’y arrêtais pas ma pensée ; j’étais d’une innocence parfaite. Je ne voyais ma mère vieille et infirme que deux fois l’an. C’étaient là toutes mes relations avec le dehors. Je ne regrettais rien, je n’éprouvais pas la moindre hésitation devant cet engagement irrévocable

capitale et qu’il en était revenu malade d’écoeurement. L'aumônier lui fait de fréquentes visites, essayant par tous les moyens de convertir cet homme qui se dit indifférent à sa propre mort. Ses paroles de consolation l'exaspèrent : «Aucune de ces certitudes ne valait un cheveu de femme», dit-il en pensant à Marie. Et cet unique moment de révolte lui fait entrevoir qu'il est resté pareil à lui-même, indifférent, innocent parce que pur, ouvert. Son dernier acte, son seul souhait est qu'il y ait beaucoup

méditation. * * VI. Au bord de l'infini : C'est le livre des certitudes. Il y règne une ambiance fantastique et surnaturelle, traversée de spectres, d'anges et d'esprits qui apportent des révélations au poète. L'angoisse alterne encore avec l'espérance mais c'est finalement l'espérance qui l'emporte. * A celle qui est restée en France : Épilogue composé de huit sections. Il est dédié à Léopoldine Hugo, la fille du poète morte noyée dans la Seine, qui occupe une place centrale dans ce recueil

parle par rancune : j’ai reçu de Dieu, il est vrai, une des ces âmes tendres et immuables qui ne savent ni déguiser ni modérer leurs passions, qui ne connaissent ni l’affaiblissement ni le dégoût, et dont la ténacité sait résister à tout, même à la certitude de n’être plus aimée ; mais j’ai été heureuse pendant dix ans par l’amour de celui qui avait subjugué mon âme ; et ces dix ans, je les ai passés tête à tête avec lui sans aucun moment de dégoût, ni de langueur. Quand l’âge, les maladies, peut-être