La Charogne De Baudelaire Lyrisme

l’obtention du grade de DOCTEUR DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE LYON Langue et Littérature Françaises présentée et soutenue publiquement Par tel-00713100, version 1 - 29 Jun 2012 XIANG Zheng à XISU le 5 avril 2012 La poésie française moderne (Baudelaire, Rimbaud, Lautréamont) et son influence sur la nouvelle poésie chinoise dans les années 1920-1930 Thèse en cotutelle dirigée par Monsieur le Professeur HU Sishe (XISU) Monsieur le Professeur GLEIZE Jean-Marie (ENS de Lyon) Jury : BARBERGER Nathalie

À mesurer à prendre à convaincre Ses doigts savent le ligoter.[14] II) L’amour comme thème central Dans son premier numéro de la révolution surréaliste, Breton cite Baudelaire : « La femme est l’être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière ». Au contact du rêve et de la vérité, la femme aimée devient le mythique objet de l’amour sublime. « L’Amour c’est l’Amour fou », écrit par Breton en 1927, l’amour

réalité spirituelle et immatérielle. À l’opposé du théâtre 16 Voir : FORTASSIER, Rose. Le Roman français au XIXe siècle. Paris : PUF, coll. « Que sais-je ? », 1982. chapitre VIII, p.90-100. 17 VAN THIEGHEM. Op.cit. p.211. 18 RAYMOND, Marcel. De Baudelaire au surréalisme. Paris : José Corti, 1940. p.50. 19 Ibidem. p.51. 20 SARRAZAC, Jean-Pierre. « Reconstruire le réel ou suggérer l’indicible ». In : JOMARON, Jacqueline de. (Dir.). Le Théâtre en France. Paris : Librairie Générale Française, coll.«

généreux »En conclusion, la poésie est ici un instrument de dénonciation. Melancholia est avant toute chose un poème à visée argumentative. Il dénonce l’injustice sociale de son époque et condamne l’exploitation des enfants. Par son réalisme et son lyrisme pathétique, Hugo nous montre les conditions déplorables des enfants dans le monde ouvrier. Ce poème n’est pas sans rappeler « chose vue un jour de printemps » poème appartenant même œuvre, dans lequel Hugo s’attaque à la famineTexte 3 : à qui donc

d’invention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44-49 14 15 16 17 18 19 20 « Je » et l’Autre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Le lyrisme et la musicalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 La versification : les formes fixes et le vers libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

htm http://www.chez.com/poete/161.htm Choix de poèmes des Fleurs du Mal (1857) de Baudelaire : à lire, à relire, et à interpréter. Elévation, La Beauté, Le Balcon, L’Invitation au voyage, Moesta et errabunda, L’Albatros, La Chevelure, A une passante, Correspondances, L’Ennemi, La Vie antérieure, Bohémiens en Voyage, L’Homme et la mer, Don Juan aux enfers, Parfum exotique, Le Serpent qui danse, Une Charogne, Le Chat, Réversibilité, Harmonie du soir, Le Flacon, Ciel brouillé, Le Beau navire,

être,  comme le dit Baudelaire, délivré des liens de la  pesanteur  et  à  goûter  la  volupté des  lieux  hauts.  (il se lève  et  se  met  face  à  la  fenêtre, lui  tournant le  dos)  Si  au  moins je croyais, comme tous ces lâches, en l’immortalité de l’âme,  j’aurais  la  consolation de me  dire  qu’une  fois mort je  ne  serai  qu’esprit, enfin, libéré de ce  fardeau qu’est le corps. Me détacher du sol, déployer mes ailes et voler, tel l‘albatros…    ELLE  … de Baudelaire. Vos ailes de géant vous empêchent­elles de marcher 

perfection formelle qui annoncent le classicisme : les anciens donnent l’exemple de cette perfection. Ces gentilshommes se font la plus haute idée du poète et de sa mission, véritable sacerdoce. Ils ont conscience de leur grandeur ; ainsi la grâce de leur lyrisme, qui inaugure les thèmes « romantiques » de la nature, de l’amour et de la mort, se rehausse souvent de noblesse et de majesté. Le dernier tiers du siècle est la période la plus complexe : l’art de la Pléiade, l’optimisme de Rabelais se trouvent

jeune fille appuyée à un arbre près de l’eau, tenant dans le creux de sa robe une brassée de fleurs. 1. Sur la fortune d’Ophélie dans la littérature romantique, on pourra consulter : James M. West, The French Face of Ophélia from Belleforest to Baudelaire, University Press of America, 1984. 2. La Réunion des musées nationaux a consacré un court ouvrage à la reproduction et au commentaire de cette suite lithographique : Arlette Serullaz et Yves Bonnefoy, Delacroix et Hamlet, Éditions de la Réunion

va basculer, car son procès et la solitude de la prison vont l’amener à prendre conscience de la comédie sociale qui veut à tout prix donner du sens à ce qui n’en a pas et il mourra en se révoltant contre tous ces faux-semblants, avec un certain lyrisme et en Sujet 2 revendiquant cette « vie absurde » qui a été la sienne mais qui est aussi toute sa richesse ! Le contraste entre les deux parties et leur écriture même permet au lecteur de comprendre l’évolution du personnage et de s’attacher