La Cohabitation Vue Par François Mitterrand

Constitution : échanges de lettres entre le Président de la République et le Premier ministre en vue de la démission de ce dernier. Document 3 Pierre SERVENT, « Fausses démissions et vrais licenciements », Le Monde, 19-20 mai 1991. Document 4 Extraits du rapport du comité Balladur : « Des responsabilités plus clairement partagées » Document 5 Ch. JAKUBYSZYN, « Sarkozy-Fillon : la cohabitation malgré tout », Le Monde, 25 mai 2008 Document 6 A. Roux, « La clarification des pouvoirs

réviser la constitution, s’il faut lire pouvoir public constitué ou pouvoir public constituant. Sur le plan politique, Pompidou est devenu premier ministre à la place de Michel Debré. Le 4 octobre 1962, une passe d’arme a lieu entre lui et François Mitterrand mais aussi Paul Raynaud qui dit ceci : « allez dire au chef de l’Etat que pour nous démocrates, le parlement exerce la souveraineté nationale et que nous n’abdiquerons jamais ». L’assemblée nationale vote alors la seule motion de censure qui

l’ascendant sur le gouvernement, qui a lui l’ascendant sur la majorité parlementaire. C’est une véritable translation du pouvoir du Palais Bourbon au Palais de l’Elysée. La coïncidence des majorités présidentielle, gouvernementale et parlementaire est vue comme nécessaire pour « la bonne marche des fonctions politiques » (Michel Debré), en réaction aux errements de la IVe république. Cette coïncidence est inhérente à la Ve république. Cette volonté se retrouve dans un autre moment fondateur du régime :

gouvernement) est très encadrée. Toutefois une ambiguïté subsiste dans le cas où les appartenances politiques du Premier ministre (issu de la majorité parlementaire) et du président de la République s’opposeraient, ce qui va être le cas lors des cohabitations. Le partage des pouvoirs n’est pas clairement établi. Le général de Gaulle a cherché avant tout à établir un régime semiprésidentiel pour promouvoir un État fort, situation portant le risque d’une dérive autoritariste. Le président est « garant

compétences du Conseil et du Parlement de DE GAULLE. Il revient, en novembre 1962, pour voter sur la constitutionnalité de la loi référendaire modifiant le mode d'élection du président de la République. Son ultime acte politique est d'appeler à voter pour MITTERRAND lors de l'élection présidentielle de 1965. Vincent AURIOL meurt le 1er janvier 1966 en Haute-Garonne. Léon BLUM Léon BLUM est né le 9 avril 1872 à Paris. Il est nommé auditeur au Conseil d'État en 1895. Ce n'est qu'un peu avant les élections

faites n’arrivent pas. En 1965, des élections présidentielles ont lieu. De Gaulle se représente, dans l’opposition on a Mitterrand. Entre les deux candidats, on a un centriste qui est Jean Lecanuet. Il fait une campagne à l’américaine (médias et communication). De Gaulle ne fait pas de campagne électorale (il est sûr de lui). De Gaulle est en tête au premier tour (44% des voix). Mitterrand fait 32% des voix. Au second tour, de Gaulle l’emporte (54%).On n’a pas le raz de marée attendu par de Gaulle. Des

l’article 38 de la Constitution. Par exemple, Le général de gaulle a eut une utilisation et une interprétation personnelle du référendum par le biais de l’article 11. Pour ce qui est du refus de signer les ordonnance François Mitterrand refusera à trois reprises, lors de la cohabitation de 1986, de signer les projets obligeant le premier ministre à adopter des lois ordinaires. L’article 5 répond certainement a la volonté de vouloir résoudre le problème de légitimité du pouvoir. Dès lors que le président

la IIIème qui a duré longtemps. Les présidents de la Vème     • De Gaulle (1959-1969) • Pompidou (1969-1974) • Giscard d’Estaing (1974-1981) • Mitterrand (1981-1995) • Chirac (1995-2007) • Sarkozy (2007- …)   Cette succession ne scande par les transformations du mode d’exercice du pouvoir. Il n’y a pas d’autre démocratie où, hors cohabitation, le chef de l’Etat ait autant de pouvoir. On a longtemps cru que la phase Gaullienne serait infiniment plus césarienne que les autres. Mais non ! On

de la majorité parlementaire. Ainsi, si le président obtient un majorité aux élections législatives, son choix reste libre. En revanche, si l’opposition remporte les élections législatives, on passe d’un choix libre à un choix imposé. Ainsi, François Mitterrand a été plus ou moins contraint de nommer en tant que premier ministre Jacques Chirac en 1986 et Edouard Balladur en 1993. De même, Jacques Chirac a dû nommer Lionel Jospin premier ministre en 1997. Lorsque le président est libre de son choix

conduite et déterminée par le président. Le président va être systématiquement à la recherche d'une majorité politique qui le soutiendra durant son quinquennat. Il sera à la recherche du fait majoritaire. Exemple : une fois élu en 1981 et 1988 François Mitterrand dissout l'assemblée nationale pour obtenir de la part de corps électoral une majorité pour le soutenir. II. La durée de la fonction présidentielle - de septennat au quinquennat Le président Jacques Chirac aura été le dernier président à