La Conscience Sensible Et Intelligible

1 Pourquoi refuse-t-on la conscience aux animaux ? Ce sujet se proposait donc de vous faire travailler sur une question d'autant plus épineuse, qu'elle divise les opinions. Pourtant elle permettait de tester votre discipline dans la lecture du sujet, et dans la résolution du problème : car cela vous obligeait à examiner une théorie avec laquelle vous n'étiez pas nécessairement d'accord, pour en montrer les fondements, les forces et les faiblesses. Typiquement il s'agit d'un travail d'analyse philosophique

l’âge plastique », c’est-à-dire l’enfance. En effet, la conscience infantile s’imprègne forcément des principes qui l’entourent régulièrement pendant sa genèse et son évolution à travers un modèle d’éducation prédéterminée. De fait, idées préconçues et notions stéréotypées mènent la pensée dans un état de sujétion et de dépendance. Encline à des idées toutes faites, frustrée de ses volontés, prédisposée au mécanisme de socialisation, la conscience ne peut que calquer, reproduire et cultiver les valeurs

l’ignore pas, nul ne voudrait d’une sagesse (donc d’une connaissance, et même d’une science) sans plaisir, insensible et inhumaine, d’une vie ascétique ou de contemplation anesthésiée ou pétrifiée de la vérité. Mais qui voudrait d’un plaisir sans conscience, simple processus de restauration dont aucune âme ne recueillerait la saveur ? Pour Platon, suivre le plaisir, c’est une vie animale3. Tout le texte se présente dès lors comme une progressive disqualification de plaisir annoncé par Philèbe comme

investigation est donc en droit légitime de se soucier de la faculté sexuelle chez l’être humain. Ce volet de la morale chrétienne se nomme l’éthique de la sexualité. L’étique de la sexualité humaine a un seul objectif : connaître la vérité sur ce bien intelligible qu’est la sexualité humaine. Le problème fondamental est de découvrir le « bien » de la sexualité ; la sexualité étant comprise à la fois comme une faculté humaine et un acte humain. C’est le sujet que traite le cardinal Carlo Caffarra dans son

plus au service de qui que ce soit, autonomie sensible ds bcp de disciplines (peinture=> Mannet, littérature=>Flaubert, sculpture pas figurative, etc...) II-L'essence de l'oeuvre d'art Qu'est-ce qui distingue une oeuvre d'art d'un objet quelconque ? 1)La Beauté : Artiste=celui qui crée le beau. Dès le début, le souci de la beauté est présent. La beauté est à l'artiste ce que la vérité est au philosophe. L'adjectif «esthétique» (ce qui est sensible au sens) est synonyme de beauté. En outre,

(considérés comme des choses) a fondé notre patrimoine génétique de la sociologie. Edmund Husserl, philosophe allemand, contemporain de Weber qui a formalisé la phénoménologie  le discours de la science concernant les phénomènes (sociaux), phénomène de conscience. La phénoménologie a été considérée comme une parente de la sociologie compréhensive de Weber. La phénoménologie existe en philosophie en tant qu’objet d’étude, et elle se veut une nouvelle science. Alfred Schutz (60’), élève de Husserl, avant

littéralement une voyante, capable de percevoir une vérité à venir, cachée des personnages qui sont incapable de voir l’avenir et refusent de prêter foi aux propos de Cassandre, et qui, par son inéluctabilité, pousse le personnage à la folie du fait de la conscience de son impuissance à influer sur ses prédictions. Le fou est donc ici, à proprement parler, voyant, et voit mieux que les autres personnages dans le mesure où il voit « plus loin », ce qui est la source même de son désespoir et de sa folie.Cependant

d’entre nous de manière subjective, il est compliqué d’établir une vérité unique. D’apres le père fondateur du courant de recherche sur l’esthétique, Baumgarten, le beau n’est pas un concept compris par la raison mais un plaisir ressenti de façon sensible. Nous nous questionnerons ici sur le rapport entre le « beau », le réel et la vérité. Est-ce que le beau nous délivre une vérité, ou contraire est-ce que celui ci déforme ou modifie notre perception de la réalité ? Si c’est le cas, peut il se

nécessite du courage. En effet, le philosophe pose comme condition à la recherche de la vérité une raison universelle. Elle est valable pour tous, et est la faculté de l’esprit qui permet de distinguer un « être rationnelle » avec la raisonnable conscience du bien et du mal, et nous différencie de l’animal avec la raison. En outre, la vérité s’oppose à l’opinion. L’opinion, aussi intime soit-elle, relève toujours d’une paresse de la pensée. Elle donne et offre des idées reçus déjà toutes faites permettant

de démontrer l’existence de la conscience, mais d’en avoir l’évidence intuitive (cf. Réponse aux secondes objections : "lorsque quelqu’un dit : "je pense, donc, je suis", il ne conclut pas son existence de sa pensée comme par la force de quelque syllogisme, mais comme une chose connue de soi, il la voit par une simple inspection de l’esprit")   2) §2 : "que suis-je?" 1- je suis ce sans quoi je n’aurais pas d’être ; donc, je ne suis pas autre chose qu’une conscience de penser, distincte du corps