La Conscience Sensible Et Intelligible

- actes vitaux non rationalisables (digestion…) L’éthique a pour objet le suntheton (acte du corps accompagné de raison) ; la phronésis (prudence) =éthique du suntheton. La phronésis donne une valeur supplémentaire à nos actions vertueuses : la conscience de la règle améliore la valeur éthique de l’action.  « La vertu est une disposition à agir de façon délibérée consistant à une médiété » Action immanente = ont leur fin en elles-mêmes, j’agis sur moi-même, partie visible pas essentielle ≠ Actions

En premier lieu en effet, il faut entraîner l’esprit à la contemplation en étudiant le sensible, seulement alors la contemplation des réalités intelligibles sera possible. Dans cette perspective, Augustin réinvestit le thème de l’exercitatio animi. Ces exercices spirituels ou pratiques volontaires destinées à transformer le moi appartiennent à l’héritage de la philosophie antique (ex : ascèse, examen de conscience). Le second trait saillant de la philosophie augustinienne est celui de la fides quaerens

car tout obstacle à notre action n'est pas forcément une contrainte. Ainsi un être libre n'est pas simplement un être dont l'action n'est pas empêchée mais aussi un être qui peut apparaître et s'affirmer comme l'auteur et le maitre de ses actes. Conscience et liberté sont donc inséparables. Être libre c'est être responsable, en agissant librement je revendique mes actes et en répond comme l'auteur. Premiers penseurs de la liberté: juristes et théologiens. C'est le choix qui permet de nous reconnaître

effet elles se définissent le plus souvent l’une par opposition à l’autre: l'âme est immaterielle, immortelle, pensante et libre, elle est une substance spirituelle appartenant au monde intelligible alors que le corps physique, processus ou substance matérielle dénuée d'intériorité est présente dans le monde sensible est devient par conséquent mortelle. De ce fait, faut-il réellement opposer matière et esprit? Que penser du recours aux notions de matière et d'esprit pour dire ce dont, nous mêmes et

existerai deux degrés de réalité : l’idée qui appartient au monde intelligible et à laquelle on accède que par la pensée ( par exemple l’idée de lit est un modèle de tous les lits existants), selon lui ce monde est synonyme de « réalité ». L’autre serai la réalité sensible qui est le monde dans lequel nous vivons ( on peut l’appeler le monde matériel). Selon lui le monde matériel est une reproduction, une copie du monde intelligible. Et puisque, les artistes ne sont que des imitateurs , ils sont donc

philosophe Henri Bergson, dans son livre Le rire développe une théorie de l’art comme dévoilement. Cette théorie extrêmement riche permet d’aborder de nombreuses notions du programme, au-delà de l’art : le langage, la perception, la vérité, la vie, la conscience, la philosophie, la morale et la religion. La thèse de Bergson est que l'homme a posé un voile sur toutes choses, c'est le voile de l'utilité. Quand je regarde une chaise, je ne vois pas la chaise en elle-même, mais je vois sa fonction, le fait

d’une action dans la conscience, et qu’en les y cherchant on les retrouverait — comme « motifs » : car autrement on n’eût été ni libre, ni responsable de cette action. Et enfin qui donc aurait mis en doute le fait qu’une pensée est occasionnée, que c’est « moi » qui suis la cause de la pensée ?... De ces « trois faits intérieurs » par quoi la causalité semblait se garantir, le premier et le plus convaincant, c’est la volonté considérée comme cause ; la conception d’une conscience (« esprit ») comme

religieuse actuelle, les deux sources se mêlent, mais une des deux seulement nous ouvre la voie du progrès. IV La morale platonicienne La vertu suprême consiste, comme toute la doctrine le fait pressentir, dans le « détachement » du monde sensible et des biens extérieurs, pour aller vers la contemplation des idées et spécialement, de l’idée du Bien ; enfin dans l’effort pour réaliser cet idéal de perfection qu’est le Bien. Au-dessus de cette vertu qui est presque divine, il y a la vertu

thèses admises. Socrate a le rôle de mettre en évidence, ou d’amener cet interlocuteur à admettre, les paradoxes qui se cachent en elles, comme on peut le constater dans notre texte. D’abord, 1) dans le premier paragraphe, il s’agit de prendre conscience du fait que l’éducation, dont il s’agit de rechercher l’essence (ou la façon correcte de la penser, de la concevoir), ne peut être ce que l’on a coutume de dire qu’elle est. C’est une thèse seulement négative, qui ne dit pour le moment que ce qu’elle

esthétique, qui certes peut s'éduquer mais doit rester libre, et le jugement éthique qui s'éduque également tout en étant cette fois exigible.  Il paraît fondamentale de différencier beauté et vérité : la beauté est d'ordre sensible, elle concerne l'apparence sensible des choses et donc s'adresse aux sens, mais aussi à l'émotion, au désir. La vérité au contraire concerne directement l'intellect. Kant déclarai"Le beau est ce qui plaît sans concept". Cette ultime définition nous donne des enseignements