La Controverse De Valladolid Arguments Indiens

l’auditeur à adhérer presque insensiblement à la thèse que défend l’orateur. Nombre de discours argumentatifs se signalent en effet par des procédés rhétoriques qui séduisent le lecteur et le persuadent. Est-ce pourtant si indispensable ? La logique des arguments ne suffit-elle pas parfois à entraîner la conviction ? A rebours, un amas de sophismes ne détourne-t-il pas de la vérité en maniant habilement la rhétorique ? I) La persuasion : 1) Les genres : Les textes argumentatifs efficaces se caractérisent

conquis indolents, dépourvus, mais très capables d'imiter ! César racontait la même chose des Gaulois qu'il asservissait ! Ils montraient, disait-il, une étonnante habileté pour copier les techniques romaines ! Nous ne pouvons pas retenir ici cet argument ! César s'aveuglait volontairement sur la vie véri- table des peuples de la Gaule, sur leurs coutumes, leurs langages, leurs croyances et même leurs outils ! Il ne voulait pas, et par conséquent ne pouvait pas voir tout ce que cette vie offrait

supérieurs : « Tu n'es ni un dieu, ni un démon. Qui es-tu donc pour faire des esclaves ? » Le dernier texte de Jean-Claude Carrière intitulé La controverse de Valladolid écrit au XXème siècle, place au contraire les hommes européens comme juges des indiens. Deux personnes sont mis en scène, Sepulveda qui défend l'esclavage et Las Casas qui revendique les droits de ces indiens. Comme plaidoirie, Sepulveda fait appel à l'ignorance de ce peuple pour défendre son idée : «  ils ignorent l'usage du métal, des armes

bon moyen pour défendre une thèse, ensuite le conte, également, mais sous une forme différente. Exprimer une thèse, c’est apporter une vérité, un jugement permettant une réflexion plus pertinente. Nous allons élaborer dans un premier temps les arguments qui vont nous amener à croire que L’apologue et le conte philosophique sont les meilleurs moyens d’exprimer la vérité. Puis nous allons Démontrer que, sous un certain angle, ses deux types de textes ne permettent pas toujours d’atteindre ce but recherché

réfute déjà la thèse adverse implicite selon laquelle les indiens seraient des barbares et des sauvages. Comment fonctionne son argumentation ? Il propose une analyse des termes « sauvage » et « barbare » appliquée à la nature et, de là, appliquée à ceux prétendus « sauvages ». Nous verrons donc comment, à travers une argumentation fondée sur une réflexion lexicale et un argument par analogie, Montaigne tente de démontrer que les indiens ne sont pas des sauvages. I- Le sauvage n’est pas celui que

réfute déjà la thèse adverse implicite selon laquelle les indiens seraient des barbares et des sauvages. Comment fonctionne son argumentation ? Il propose une analyse des termes « sauvage » et « barbare » appliquée à la nature et, de là, appliquée à ceux prétendus « sauvages ». Nous verrons donc comment, à travers une argumentation fondée sur une réflexion lexicale et un argument par analogie, Montaigne tente de démontrer que les indiens ne sont pas des sauvages. I- Le sauvage n’est pas celui que

chrétiens. Affirme la nécessité de convertir les Indiens. Trace écrite : La découverte puis la conquête rapide du « Nouveau Monde » va mener à l’établissement d’empires coloniaux espagnols et portugais. Les conquistadors vont exploiter ces territoires pour les ressources qu’ils renferment, en réduisant en esclavage les populations amérindiennes. Les guerres de conquêtes, les travaux forcés, le choc microbien, les atrocités commises sur les Indiens déciment les populations indigènes, qui passent

ième siècle l’image du portrait contrasté que Montaigne donne tour à tour des Européens et des Indiens qui vise dans un registre polémique et ironique à critiquer de manière virulente la colonisation européenne. Nous montrerons aussi quelles sont les valeurs humanistes qui s’expriment ainsi au travers du ton très personnel de Montaigne et son scepticisme. I Portrait contrasté des Européens et des Indiens au XVI ième : un texte argumentatif qui vise à dénoncer l’injustice incarnée par la colonisation

elle peut être utilisée en moyens rhétoriques, syntaxiques et lexicaux cela nous faire revenir aux verbes convaincre et persuader. Convaincre : Pour convaincre, il faut s’appuyer sur des arguments logiques présentés dans une argumentation sans lacune. Elle doit s’étayer sur la justesse des arguments et des exemples, ainsi que sur l’emploi de raisonnements logiques appropriés dont la structure est bien mise en évidence. La visée didactique est importante et donc on emploiera de préférence

réfute déjà la thèse adverse implicite selon laquelle les indiens seraient des barbares et des sauvages. Comment fonctionne son argumentation ? Il propose une analyse des termes « sauvage » et « barbare » appliquée à la nature et, de là, appliquée à ceux prétendus « sauvages ». Nous verrons donc comment, à travers une argumentation fondée sur une réflexion lexicale et un argument par analogie, Montaigne tente de démontrer que les indiens ne sont pas des sauvages. I- Le sauvage n’est pas celui que