La Cour Du Lion Une Satire Sociale

aussi. (v. 105-112) Malgré cette fable, LF ne fait pas de théorie du rire. Il ne place pas ses fables, comme c'est la tradition pour les œuvres comiques, sous le signe du rire de Démocrite. La fable Démocrite et les Abdéritains (VIII, 26) est une satire des erreurs du peuple, non une mise en valeur du célèbre rire de dérision de Démocrite en opposition avec Héraclite, toujours en train de pleurer. Au XVIe siècle, Démocrite était considéré comme le modèle des écrivains rieurs et facétieux1. Les Fables

antique, a pour but de conférer une certaine noblesse à des thèmes somme toute banals comme l'amour d'une femme, la nature et le temps qui passe, la brièveté de l'existence humaine ou bien les peines du poète exilé ou encore les travers de la vie de cour. « Ode à Cassandre » (1545) de Ronsard et « Heureux qui comme Ulysse » (1557) de du Bellay restent parmi les plus populaires à nos jours car leurs sujets, carpe diem pour l'un, nostalgie du pays natal pour l'autre, sont universels et indémodables

identifiables (vocabulaire adapté : renard contraste élogieux / dépréciatif, âne franchise)   Contraste foule / certains animaux précis II - Une scène critique de la justice et du pouvoir            1. Le pouvoir : le roi et les courtisans   Personnages : lion brutal et injuste   Utilisation de modélisateurs / de verbes d’actions qui expriment la brutalité (« dévorer »)   Nombre de vers consacrés au Roi important   Courtisans : rhétorique, pouvoir de la parole, figure de style, énonciation (pas à la première

dénonçant l’iniquité Après le succès des premières fables, La Fontaine publie d’autres recueils dédiés à Madame de Montespan, la favorite de Louis XIV. Les récits qui y sont contenus présentent de manière implicite la vie à la cour.

dénoncer les défauts des hommes et les vices de son époque en mettant en scène la société. Cela lui permet de montrer ce qu'il faut faire et ce qui est à éviter. La Bruyère, au service de la famille de Condé, fréquente régulièrement Versailles et la cour. Il a donc tout le loisir d'observer le microcosme qui la constitue. Il est l'observateur direct des vices (et des vertus) des hommes de son époque. Les portraits qu'il fait sont inspirés par les personnes qu'il croise. Par l'intermédiaire de ses Caractères

des grands personnages de la cour, dont Fouquet , car il fut leur amuseur avec ses contes et nouvelles libertines. Il fait partie des grandes figures du classicisme, avec Corneille, Racine, et Boileau. A cette époque où la littérature a pour tendance de flatter le roi, Lafontaine parvient à exprimer ses idées .En effet, derrière, Les fables, son œuvre majeure, se cache une critique de la société de son époque. Le cerf, contrairement aux courtisans ne pleure pas la lionne disparue.A la colère du roi

siècle comme « La Cigale et la Fourmi » ou « Le Lièvre et la Tortue », il a également écrit des poèmes, des pièces de théâtre, et des livrets d'opéra. Les Fables de La Fontaine regroupent douze livres. « Le Lion et le Moucheron » constitue une fable du livre II, cette fable raconte le mépris du lion pour le moucheron, ainsi le moucheron lui déclare ma guerre. Dans un premier temps nous verrons que cette fable fait le récit d'un combat, puis nous développerons l'idée de la peinture des caractères, dans

Levons-nous." Pierre Victorien Vongnaud Lecture Analytique 2 Les Obseques de La lionne Introduction :  – Apologue – dans le second recueil des Fables – il s'adresse à Mme de Montespan = maîtresse favorite du roi : « l'apologue est un don qui vient des immortels » - éloge – Appartient au classicisme – La Fontaine : auteur renommé grâce aux Fables – XVIIème siècle / moraliste qui fait la satire des institutions politiques et religieuses mais aussi, il analyse d'une manière générale, universelle

aux enfants mais offre message d’adultes, critique indirecte message mal compris, encore sa place car liberté d’expression ? Qui est La Fontaine ? (1621-1695) Issu d'une famille de marchands-drapiers en voie d'anoblissement, il reste à l’écart de la cour royale mais fréquente des salons comme celui de Madame de la Sablière. A la mort de son père, il hérite de ses dettes et est remarqué par Fouquet, l'intendant des finances du roi. La Fontaine va vivre dans la demeure du ministre. Ce dernier devient

fable « La Corbeau et le Renard » puisqu'il y a le même corbeau, tenant toujours le rôle d'un animal quelque peu naïf. De plus, dans la fable « Les deux coqs » de La Fontaine, il y a un décalage car il s'agit d'un triangle amoureux au sein d'une basse-cour, Hélène est comparée à une poule et Paris et Ménélas à des coqs. Cela accentue l'effet comique et surtout le décalage, l'absurdité de la situation. Les fables contiennent souvent des références littéraires, et particulièrement mythologiques. Dans