La Cousine Nerval

fit en 1902 en Rhénanie, région qui ne pouvait pas ne pas développer en lui les germes de romantisme nordique qu'il tenait de son ascendance polonaise et que l'Ardenne belge avait déjà éveillés deux ans plus tôt. Ils s'inscrivaient dans la lignée de Nerval et des romantiques allemands (cadre géographique ; importance des légendes ; lien étroit entre la nature et les sentiments). Le poète y oppose la vie et l'alcool, la mort et l'ombre, le merveilleux légendaire et la grisaille quotidienne. Sa construction

sublime lasse, le beau trompe, le pathétique seul est infaillible dans l’art ». Alphonse de Lamartine, « Confidences ». « Le travail constant est la loi de l’art comme celle de la vie ; car l’art, c’est la création idéalisée ». Honoré de Balzac, « La Cousine Bette ». « L’art c’est le reflet que renvoie l’âme humaine éblouie de la splendeur du beau ». Victor Hugo. « Il n’y a pas d’art, il n’y a que des hommes ». Alfred de Musset, « Un mot sur l’art moderne ». « C’est le côté humain, franchement humain

guerre. Aux compliments adressés sur leur toilette, elles répondent en précisant leur origine; l’une explique que sa robe est un cadeau de : « (...) tonton Kaba qui me l’a ramenée de Rome » (p. 40), l’autre affirme en parlant de ces chaussures que : « Cousin Lama (...) les a dénichées dans un chic magasin de Paris lors de sa dernière mission. » (p. 40), et il y a aussi le « sac de Kadie, rapporté de Moscou par quelque adorable tantie ... ». (p. 41). Dès que Diouldé, « le broussard » qui n’a jamais connu

d’un poème sacré de l’époque archaïque qui relate la légende de  Déméter.  Comme  tous  les  poèmes  de  ce  type  (Hymne  homérique  à  Apollon,  Hymne  homérique à Dionysos etc.) il est attribué (à tort) à Homère.]  4  Voici un extrait des Filles du Feu de Gérard de Nerval où il parle de la Grande Déesse :   «Au  commencement,  elle  était  présente,  matrice  originelle,  mer  sur  laquelle  planait  lʹesprit  de  Dieu...  Moi,  la  mère  de  la  nature, la maitresse des éléments, la source première des siècles, la reine des manes

télévision les dessins animés montraient d’ignobles dragons qui crachaient du feu. » | P17 « quand les hommes firent irruption dans la maison et violèrent sa bru sous ses yeux impuissants avant de l’achever,… » | P18 « -tu me fais peur, dada. Mon cousin Nour dit qu’on n’a rien à craindre ici et qu’il n’y a pas de fanatiques en Kabylie. » | P18 « … c’est la guerre petite gazelle! Elle est revenue l’ignoble ogresse qui dévore les hommes et les transforme en bêtes furieuses. Ici comme ailleurs… c’est

son amie Pauline. L'épisode du don de la bourse et des clefs est très important dans cette quête d'accès à la virilité, il est même qualifié par Raphaël d' «une des plus terribles joies de [sa] vie» (p. 96). Un soir, lors d'un bal donné chez son cousin, le duc de Navarreins, M. de Valentin confie à son fils sa bourse et ses clefs, autant de symboles phalliques rattachés à l'argent et au pouvoir qui nous permettent d'affirmer que «c'est sa virilité que le père confie soudain à son fils42». Dans

se croyait assez riche, l’imbécile ! » – il épousa une jeune fille, belle, charmante, d’une nature aimable et héroïque ; mais ne possédant pas un sou, – ajoute le même Griswold avec une nuance de dédain. C’était une demoiselle Virginia Clemm, sa cousine. Malgré les services rendus à son journal, M. White se brouilla avec Poe au bout de deux ans, à peu près. La raison de cette séparation se trouve évidemment dans les accès d’hypocondrie et les crises d’ivrognerie du poëte, – accidents caractéristiques

Le Duc et son bouffon  p. ⁄›∞ Le Duc appelle Lorenzo, « Renzo », ce qui est un diminutif affectueux. Pourtant, les termes qu’il emploie pour assurer la défense de son cousin, accusé de libertinage, sont insultants. Les termes utilisés par Alexandre sont très péjoratifs : ils insistent sur la lâcheté de son cousin. Aux lignes 4-5, il est comparé à une faible femme avec des termes qualifiant sa débilité physique et, plus grave, son manque de virilité : « petit corps maigre », « mains

Le Duc et son bouffon  p. ⁄›∞ Le Duc appelle Lorenzo, « Renzo », ce qui est un diminutif affectueux. Pourtant, les termes qu’il emploie pour assurer la défense de son cousin, accusé de libertinage, sont insultants. Les termes utilisés par Alexandre sont très péjoratifs : ils insistent sur la lâcheté de son cousin. Aux lignes 4-5, il est comparé à une faible femme avec des termes qualifiant sa débilité physique et, plus grave, son manque de virilité : « petit corps maigre », « mains

soie (le dessous est appelé « croute »). Il est remarquable de voir que Victor Hugo va reprendre point par point ces éléments dans la suite. Quand il présente son neveu en courtisans, il montre la généalogie et son ascendance commune. « Appelez-moi Cousin », titre par lequel les souverains s’appellent entre eux. « Vous êtes Aragon et moi je suis Portugal », que Philippe II a perdu en 1640. Aux vers 545-546 : « votre branche n’est pas moins haute que la notre : je suis le fruit de l’une et vous la fleur