La Description Balzacienne

l’attente du lecteur, mais aussi le raffinement esthétique propre à l’artiste peintre. Le tout est condensé dans ce goût assez romantique pour le démoniaque. La suite du portrait va détailler et justifier cette première impression fugitive. La description part du front pour descendre jusqu’au menton, avant de remonter jusqu’aux yeux sur lesquels elle s’attarde, comme dans un accès à l’intériorité du personnage. À partir de ce moment, nous changeons de point de vue, ce n’est plus Nicolas Poussin

prêtera à plusieurs de ses personnages ces débuts austères d'écrivain. Que les femmes n'aient pas particulièrement encouragé le jeune étudiant inconnu, cela se comprend assez. Un jeune homme très sale , c'est ainsi que Vigny commence sa description, et c'est celle d'un contemporain. Comme il néglige son talent, il néglige son extérieur en ces année-là et ses camarades eux-mêmes se sentent mal а l'aise en apercevant une grosse couche de graisse sur sa chevelure, des dents gâtées qui laissent

émouvante dans la galerie des portraits balzaciens. Dans ce texte ,Balzac dresse un portrait réaliste et à la fois fantastique . L'auteur donne a la description une dimenssion picturale et construit un portrait en référence a la peinture de Rembrandt. Portrait de l'invisible : Le portrait du Colonel Chabert saisie incessament par son caractére realiste et fantastique . Balzac dresse, en effet un portrait sans concession ce qui rend la description réaliste. On peux le constater à l'aide

crois avoir trouvé en Zola un digne successeur, un homme qui a repris le principe de la Comédie Humaine pour son époque, Les Rougon-Macqart, qui associe son oeil et sa précision tout en nous épargnant les fameuses et parfois pénibles longues descriptions Balzaciennes. Oui, je relirais du Zola.

rien, puisqu’il tombe au plus bas après avoir atteint des sommets. Le mot « destinée » semble mettre le colonel sous l’emprise de la fatalité : était-il destiné à être happé par le néant ? Nous allons retrouver cette fatalité dans la conception balzacienne du monde et de la justice. Ce passage nous indique aussi ce que Derville va devenir : « moi, je vais vivre à la campagne avec ma femme, Paris me fait horreur ». Par cette emphase, Derville s’affirme en tant qu’individu dans son choix d’une existence

traditionnel. Les nouveau romancier ont tenté de renouveler les techniques romanesque en rompant ainsi avec la tradition balzacienne de l'intrigue et des personnages héritée du XIXème siècle. Les pricipaux auteurs sont Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute, Michel Butor et Claude Ollier. Les principes du mouvements sont l'exploration d'une conscience intérieure du personnage la description minutieuse des objets et la Répétition d'une même scène. Les Thèmes essentiels sont l'incommunicabilité entre les

d'école réaliste avant 1850 où Champfleury en amorce la théorie, et 1857 où le scandale causé par Madame Bovary fait de Flaubert le chef de file de cette nouvelle tendance ; mais la pratique existe dès 1830. Par le roman, le XIX°s tente une description encyclopédique du réel. Lier écriture et réalité montre l'importance nouvelle accordée aux forces matérielles : leur analyse paraît essentielle pour atteindre la vérité psychologue et comprendre l'être social. Désormais les fictions ont des cadres

suivantes : 1. Présentation de la pension bourgeoise, établie rue Neuve-SainteGeneviève, et du rôle qu’elle joue dans le « drame » que l’on annonce en 1819. 2. Description de la pension appartenant à Mme Vauquer : le quartier, le jardinet, la maison avec sa façade, les allés, la cour, le rez-dechaussée avec le salon et la salle à manger. 3. Description de la salle à manger qui précède immédiatement l’entrée en scène de Mme Vauquer et de son chat. 4. Présentation des sept pensionnaires internes selon leur

prolonger l’attente du lecteur, mais aussi le raffinement esthétique propre à l’artiste peintre. Le tout est condensé dans ce goût très romantique pour le démoniaque.La suite du portrait va détailler et justifier cette impression fugitive première. La description part du front pour descendre jusqu’au menton, avant de remonter jusqu’aux yeux sur lesquels elle s’attarde comme accès à l’intériorité du personnage. À partir de ce moment, nous changeons de point de vue, ce n’est plus Nicolas Poussin qui s’exprime

immuables et qui envisage toute chose d'un point de vue pratique et utilitaire. «  La bourgeoiserie pour Flaubert est un état d'esprit, pas un état de finance ». voilà se qu'ajouta Nabokov, un des derniers romanciers classiques. C'est du réalisme balzacien visionnaire qui dépeint la société de la Restauration toute aussi bourgeoise que cette oeuvre hérite, elle préfigure dans le monde naturaliste de Zola qui se perd dans les problèmes de l'ère industrielle et rejette les avatars du romantisme hugolien: