La Description Balzacienne

croire que ce qu’il raconte est vrai. Il a l’apparence d’un roman historique avec un cadre et une temporalité réels. Il met en scène un héros principal autour duquel d'autres gravitent. Nous connaissons ses origines, son histoire personnelle, la description physique et morale est très détaillées, comme les personnages récurrents de la Comédie Humaine de Balzac ou des Rougon-Macquart de Zola…. Le narrateur laisse peu de place au lecteur dans la mesure où tout est expliqué, justifié, raconté. Nous

suivre obligatoirement le modèle balzacien. Le roman est une oeuvre littéraire, un récit en prose généralement assez long dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude des moeurs ou de caractères, l'analyse de sentiments ou de passions, la représentaton, objective ou subjective, du réel. Le personnage entraîne l'identification du lecteur et est en cela une accroche pour le lecteur notamment lorsque bien souvent les romans débutes par la descriptions des personnages. Il est inspiré

lise le roman jusqu’au bout, l’intéresser. -Quel type de héros ? Jeune homme qui à tout à apprendre. Personnage dont on va faire l’éducation. 18ans . Héros réaliste, description : nouveau bachelier, il va entrer dans le monde. Héros romantique puisque (cheveux long, album sous le bras, il contemple le paysage, il soupir) description d’un héros romantique qui semble tourner le dos à la capitale. Romantisme peut être dépasser puisqu’en 1869 c’est le réalisme donc de quoi déchanter. -Comment ? intérêt

- La crainte du jugement de l’autre prouve qu’il a une conscience donc qu’il a des sentiments qu’il fuit. II Une écriture désincarné : 1) Platitude de la narration propre au nouveau roman : - Antipode du roman Balzacien qui fournit des descriptions - Mélange de style direct et indirect qui accentue le réalisme : « on a qu’une mère » - Absence de liens logiques qui donnent un rythme saccadé et qui marque l’absence d’émotions. - Épuration de l’écriture qui permet

sobriété des faits et gestes plutôt que l’explication psychologique, car « la psychologie doit être cachée dans le livre comme elle est cachée en réalité sous les faits dans l’existence ». Cette sobriété s’applique aussi aux descriptions, rompant ainsi fortement avec l’écriture balzacienne. Ce goût pour la densité conduit d’ailleurs Maupassant à privilégier l’art de la nouvelle : il en écrit plus de trois cents et seulement cinq romans, en une décennie il est vrai. Enfin Maupassant rendant hommage à Flaubert

sobriété des faits et gestes plutôt que l’explication psychologique, car « la psychologie doit être cachée dans le livre comme elle est cachée en réalité sous les faits dans l’existence ». Cette sobriété s’applique aussi aux descriptions, rompant ainsi fortement avec l’écriture balzacienne. Ce goût pour la densité conduit d’ailleurs Maupassant à privilégier l’art de la nouvelle : il en écrit plus de trois cents et seulement cinq romans, en une décennie il est vrai. Enfin Maupassant rendant hommage à Flaubert

souligner. Il est ce que le suspense tend à introduire au cinéma. Victor Hugo fait une pause digressive pendant tout un chapitre, « Ceci tuera cela » de « Notre-Dame de Paris ». La digression balzacienne est une des plus intéressantes, et participe à la mise en place du décor où couve le drame, comme la description de la pension Vauquer au début du « Père Goriot », où le bâtiment est un miroir des caractères de ses occupants.

j’avais été frappé, lors d’un colloque sur Barthes, d’entendre une universitaire, se réclamant de Lacan, proposer une vive critique de ce travail, sous l’intitulé « Une Bévue : la castration dans S/Z 7 ». Barthes, voyant tout l’intérêt du texte balzacien dans la coïncidence entre castrature et castration qui fait que la vérité y est anecdotiquement le phallus perdu, ratait, selon elle, l’essentiel de la théorie lacanienne qui distingue castrature et castration puisque cette dernière est symbolique

donc les principes fondateurs du roman balzacien, à commencer par l’intrigue traditionnelle. L’action est souvent limitée à des événements apparemment sans importance, et la temporalité est généralement disloquée, sans souci d’un ordre chronologique. Le personnage est dénué de toute apparence physique, de toute consistance psychologique. Il arrive même qu’il n’ait plus qu’une initiale pour patronyme. L’illusion de réalité sur laquelle se fonde la description est elle aussi critiquée. 3 Les genres

l’on peut nommer symbolique – celle-ci consiste à voir dans le texte proposé non plus une simple photographie d’un réel préexistant mais un système de signes linguistiques à déchiffrer. I-Un narrateur tout puissant. a- Cadre spatial : La description de Saumur n’est pas menée dans le but de reproduire un Saumur « réel ». Le Saumur du texte est une construction, une élaboration rhétorique  b- Un narrateur omniscient : le narrateur est polymorphe qui s’installe et s’impose dans le genre