La Description Balzacienne

considéré comme une école littéraire, ses représentants n’ont établi aucun manifeste. Les romanciers qui se regroupent ou que la critique a regroupé sous cette appellation, contestent les conventions du roman traditionnel, principalement l’œuvre balzacienne, et promeuvent de nouvelles pratiques d’écriture. Parmi les chefs de file du Nouveau roman figurent Alain Robbe-Grillet, Claude Simon mais aussi et surtout Nathalie Sarraute dont nous étudierons une courte citation : « […] le travail du romancier

selon qu’on considère la version « épique » de Béroul et la version »lyrique » de Thomas, évidemment entre eux et Stendhal, tout autant entre Stendhal et Robbe-Grillet, qui choisit pour exprimer l’anéantissement du sujet un envahissement de la description. b) Le roman étant à la base une langue, est faite pour véhiculer un message selon un code plus ou moins normalisé ; le roman, en tant qu’œuvre, doit lui aussi pour garder une portée quelconque, ne serait-ce que distractive, être compréhensible

tombé un grand silence » (l.37), « personne ne causait plus dans cette attente » (l.40) C’est donc un procédé habile de la part de Zola pour nous introduire par des descriptions dans un univers dont il veut dénoncer la futilité, mais qu’il présente également, par un effet de « ralenti-pause », comme figé dans son élan. II - Les descriptions : une volonté chez les naturalistes de reproduire le réel par tous les moyens de l’art : « Le but à atteindre est de rendre chaque objet qu’on présente au lecteur

personnages le point de vue de Dieu. Tel est le narrateur du roman traditionnel. Dans son article « Notes sur la localisation et les déplacement du point de vue dans les descriptions romanesques », il réfléchit sur la position de l’observateur dans les passages descriptifs. Il affirme : Dans les célèbres descriptions balzaciennes, dans ces décors qu’il plante avec tant de minutie, on constate que l’auteur s’est posé très rarement le problème du point de vue ( …) Sous l’influence (…) du récit

sentiments qui intéresse Stendhal. Il refuse l’idéalisme mais conserve un certain héroïsme : il n’est pas attiré par la description du banal , par l’’écriture du quotidien . Balzac , lui est considéré comme le précurseur du réalisme , à travers les quatre-vingt – onze romans de sa Comédie humaine, dans laquelle il entend mettre en évidence les mutations sociales .Mais la vision balzacienne montre que l’écriture réaliste doit dépasser la simple « copie du réel » : il y substitue une transfiguration et une

la vie d'un personnage principal, comme chez Stendhal ou Flaubert, dont Thibaudet est un des premiers spécialistes) et le roman ACTIF (isolement d'une crise, composition dramatique, nouements, tensions, alternance de statisme et de dynamisme, de description et de narration, début in medias res, fin précipitée... comme le Balzac de La Cousine Bette par exemple). Le fait d'envisager le type de discours propre au roman (au récit de fiction) comme « genre mixte » se retrouve en quelque sorte déjà chez

passe du journal au récit. Au passé composé, Sartre dira qu’il « accentue la solitude de chaque unité phrastique ». Style ajoute à la solitude du personnage face au monde et lui-même. ■ Déconstruction du personnage : Meursault n'a pas d'identité, description d'action plutôt que récit ■ Meursault est l’étranger, au monde, paraît insensible et passif, semble vivre dans l’instant. Il ne songe guère à se défendre, et l’engrenage judiciaire s’enclenche et le broie sans qu’il semble aucunement incommodé,

les personnages fictifs, s’employant à accréditer la fiction (page 291), le récit évite de tomber dans la chronique comme dans la monographie ou la satire. C’est ici qu’apparaissent avec le plus de force et de pureté les caractéristiques du génie balzacien : le don de comprendre le réel, de pénétrer jusqu'aux forces secrètes qui le dominent et de le reconstruire ensuite en un univers nouveau. “Illusions perdues” est aussi un roman d’apprentissage, un roman d’initiation. Originalité : Même si, à

les personnages fictifs, s’employant à accréditer la fiction (page 291), le récit évite de tomber dans la chronique comme dans la monographie ou la satire. C’est ici qu’apparaissent avec le plus de force et de pureté les caractéristiques du génie balzacien : le don de comprendre le réel, de pénétrer jusqu'aux forces secrètes qui le dominent et de le reconstruire ensuite en un univers nouveau. “Illusions perdues” est aussi un roman d’apprentissage, un roman d’initiation. Originalité : Même si, à

les personnages fictifs, s’employant à accréditer la fiction (page 291), le récit évite de tomber dans la chronique comme dans la monographie ou la satire. C’est ici qu’apparaissent avec le plus de force et de pureté les caractéristiques du génie balzacien : le don de comprendre le réel, de pénétrer jusqu'aux forces secrètes qui le dominent et de le reconstruire ensuite en un univers nouveau. “Illusions perdues” est aussi un roman d’apprentissage, un roman d’initiation. Originalité : Même si, à