La Destruction Baudelaire

être essentielle. Les artistes semblent être alors des perturbateurs de l’ordre social, en détournant les hommes, et du Vrai et du Bien, en sollicitant la sensibilité et l’affectivité humaines, et même en les rendant ostentatoires. Flaubert et Baudelaire seront ainsi traînés devant les tribunaux pour avoir osé parler des plaisirs du corps, pour avoir fait l’éloge d’une sensualité jugée trop indécente. L’autorité religieuse, de son coté, excommuniera les comédiens. Rousseau justifiera philosophiquement

personnages : Hamm, Clov, Nagg et Nell. Nous allons montrer en quoi cette œuvre respecte bien les principes du théâtre de l’absurde. Pour cela, nous allons tout d’abord étudier le fait qu’elle bafoue les règles du théâtre classique, puis, qu’il y a une destruction flagrante du héros ainsi qu’une crise du langage et enfin que les thèmes récurrents du théâtre de l’absurde sont repris. Le but de ce théâtre est, selon Tardieu, la déconstruction du théâtre classique. De ce fait, l’intrigue l’est aussi. Dans

qui se présenta à leur pensée, leur sembla naturel, fatal, forcément amené par le meurtre de Camille. » Mauriac appelle ce destin « Dieu-Créateur » ou « l’Etre infini ». Dans son prologue chez Thérèse Desqueyroux, il a pris un vers de Charles Baudelaire qui exprime bien l’intention de l’auteur. « Seigneur, ayez pitié, ayez pitié des fous et des folles ! O créateur ! peut-il exister des monstres aux yeux de celui-là seul qui sait pourquoi ils existent, comment ils se sont faits, et comment ils

il aurait perdu la raison en menant trop loin ses recherches sur la perspective. L’idée de folie chez les artistes est donc très ancienne. AU 19ème siècle , dans le chef d’œuvre «  Inconnu » de Balzac , le personnage est aliéné. La manière dont Baudelaire fait le mythe de Delacroix, on voit le portrait de l’artiste qui serait comme un être singulier , un être qui appartient à un autre monde. Il y avait dans Delacroix beaucoup du sauvage. Les romantique vont fantasmer véritablement sur certains artiste

ses racines sur un vent de révolte profond contre les fondements et valeurs de la société de cette époque. Tout d'abord, pour les surréalistes, il est nécessaire de s'opposer à des hommes qui les ont trompés et qui ont conduit à la mort et à la destruction. En premier lieu, ils se soulèvent donc contre la guerre : ils dénoncent la Première Guerre mondiale puis la guerre d'Espagne puis la Seconde Guerre mondiale. Certains paieront de leur vie leur entrée dans la Résistance, comme Robert Desnos. D'autre

le plus clair de votre revenu”: superlatif absolu; montre le grand dénuement dans lequel le peuple se trouve ➢ "enlevez","piller","voler","dépouiller" (l.2-3): redondance; accentue le fait que le peuple n’a rien - "dégât", (l.): met en valeur la destruction que subit le peuple Mouvement 2: l.6-13 - “Ce maître n’a que deux yeux(...) le dernier des habitants”: v.9-10: négation (“ne que”): valeur de restriction, minimise la puissance du maître - “nombre infini de nos villes”: hyperbole: montre que si

modernité littéraire s'inscrivant dans « un projet inachevé » 7 , s'intégrant « dans les conditions d'un réseau (...) de l'intersubjectivité engendrée par le 8 9 langage » , se renouvelant par Querelle , avant que ne fasse date la définition de Charles Baudelaire. En effet, le poète et critique postule que « la modernité, c'est le transitoire, le 10 fugitif, le contingent, la moitié de l'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable » . Hans Robert Jauss soutient que cette définition de la modernité

compter deux syllabes pour deux voyelles habituellement prononcées en une seule syllabe : c’est la diérèse (« division »). Dans le vers suivant, il faut prononcer vi-olon : - Le vi-olon frémit comme un cœur qu’on afflige. (Baudelaire) - L’ennui, fruit de la morne incuri-o-sité, (Baudelaire) Parfois, il faut lier deux voyelles que l’on prononce habituellement séparément : c’est la synérèse (« rapprochement ») : extasié[zje] : une syllabe = synérèse (extasié[zie] : deux syllabes = diérèse) ou bien : Et le

"douloir" sans nom, a une souffrance de soi, il ne peut plus agir, il ne peut plus aimer. Pour lui, "Le Printemps adorable a perdu son odeur" et son esprit prisonnier de "l'ennui", étymologiquement de "la haine de soi", n'est plus pour le dire avec Baudelaire qu'une "chambre d'éternel deuil" qui change l' or de la vie en fer. Prostré et silencieux en cette désertion du dé sir, ame souffrante dans un corps qui la signifie, le mélancolique brouille les frontieres entre douleur morale et douleur physique

signifiait en philosophie le « système de ceux qui attribuent tout à la nature comme premier principe » (Littré). En esthétique, le terme désignait la doctrine qui donne pour but à l'art l'imitation fidèle de la nature : c'est dans ce dernier sens que Baudelaire appelle Balzac un naturaliste.  L'histoire du naturalisme s'ancre profondément dans la première période de la IIIe République, de la « débâcle » fondatrice de 1870 au tournant des années 1890 (c'est d'ailleurs avec le second Empire que s'achève