La Diversité Des Cultures Philosophie

doit pas être recherchée d’abord dans une tactique du camouflage prudent ; elle n’est pas celle d’un dissident faisant paraître clandestinement des écrits subversifs. Il s’agit bien plutôt de cet hésychisme brillamment étudié par V.L. Saulnier, philosophie de la constance silencieuse et de l’ambiguïté, défiante à l’égard de la stérilité et de l’outrecuidance des propagandes, confiante en la Grâce pour faire cheminer l’idée du vrai, ne suggérant les formules du bon sens que « jusques au feu exclusive » »

assimilable par nature à un animal esclave, victime de ses passions et de ses caprices, manipulable, inconstant ; accepter le gouvernement du peuple, c'est accepter la tyrannie d'un animal incapable de réflexion et constance. L’idée-force de sa philosophie politique est: « le savoir conditionne l’action ». C’est-à-dire, qu’il faut éduquer avant de gouverner. Pour Platon, le peuple ne choisit pas ses magistrats en fonction d’une capacité politique mais en fonction de compétences apparentes

qu'il n'en existe pas uniquement un modèle. Certains préféreront acheter un objet pour son esthétique que pour son confort. Les goûts sont personnels et différents selon les individus. Avec le temps le confort des individus s'est amélioré car la diversité des biens s'est développée, les personnes sont donc encore plus divergentes dans leurs choix qu’auparavant. L'individu devra également développer sa propre opinion dans certains cas où il n'aura aucune réponse. Il raisonnera alors par lui-même

dans le sens d’une uniformisation de la pensée, des modes de vie. Le cas échéant, c’est se demander quelle est l’ampleur du phénomène : allons-nous vers une culture « monde », nécessitant la mise en œuvre de politiques d’exception afin de protéger la diversité intellectuelle, ou pouvons-nous observer dans le même temps, le maintien de la diversité et des identités, la vitalité des modes de pensée locaux ? I) QU’EST CE QUE LA LAICITE ? 1) Les principes de la laïcité Les deux principes fondamentaux

l'émerveillement du familier. En effet, cette remise en question de l'Humanité serait l'origine même du questionnement philosophique. Par Humanité, il faut comprendre tout ce qui est relatif à l'Homme en général : ses croyances, ses habitudes, ses pensées, sa culture, son environnement... Comme a dit Aristote dans Métaphysique : « L'étonnement est ce qui, toujours, pousse les hommes à philosopher. ». C'est sans doute ce « sentiment philosophique », comme le caractérisait Platon, qui a permis à l'Homme de s'adapter

culturelles, l'extension de la notion de culture, la révolution audiovisuelle, la mort du livre, l'essor d'une culture « jeune »..., autant de thèmes qui donnent lieu depuis plusieurs années à des débats passionnés où les exigences de la polémique l'emportent souvent sur l'examen des faits. » (O.Donnat, 1994) Il n'est donc pas aisé de définir de manière précise la notion de culture. De ce fait, nous retiendrons principalement une distinction majeure opposant les culture savantes, dites « consacrées »,

Montral /Mont-Royal (Qu.) H3P 1C6 Tlphone (514) 341-1299 Courriel michel.pichette@gmail.com EMPLOIS ET TRAVAUX PROFESSIONNELS Professeur associ, cole des mdias, Universit du Qubec Montral (2005- ) Membre du Groupe de Recherche sur les usages et la culture Mdiatique, Universit du Qubec Montral (2005- ) Membre du Comit de travail sur les nouvelles technologies et lducation des adultes, Institut de Coopration pour lducation des Adultes ( 2004- ) Consultant (volet ducation aux mdias du nouveau programme

Les cyniques comme critique de la culture : Si l’on prend la définition du Petit Larousse, au mot « cynique », on obtient : qui s’oppose effrontément aux principes moraux et à l’opinion commune ; impudent, éhonté. Ce qui semble remarquable est que la signification qu’on attache à ce terme provient directement de la pensée de l’école fondatrice du « cynisme », mouvement contestataire, né au IVème siècle avant JC, autour de Diogène de Sinope, dit le « chien », et de ses disciples. Le mot cynique,

gain de vitesse à permit l’expansion des terrains ainsi qu’un plus grand temps libre afin de se divertir. Le progrès entraîne l’homme dans la paresse. L’augmentation du temps que l’homme veut accorder aux loisirs ayant fortement augmenté, la diversité des plaisirs a également été développé afin de satisfaire ces besoins. Mais Havel, existentialiste, contraste cette évolution comme absurde au fait qu’elle passe également inaperçue. En effet, notre vie n’est pas résumée à manger, boire, dormir et

spontané, non modifié par la culture. La nature qualifie enfin également l’essence d’une chose (ou l’être d’une chose), ce qui la définit : la nature d’un homme sera alors d’être un animal culturel.I. Nature et cultureDéfinition de la « culture » : Au sens individuel, la culture consiste en un ensemble de savoirs et de savoir-faire. On peut comprendre ce sens du mot à partir de l’éducation ( Bildung en allemand) et à partir de la culture au sens d’agriculture