La Double Investiture

au chef de l’Etat. Il paraît alors judicieux de se demander si le gouvernement obéit bel et bien à une double responsabilité politique, que ce soit envers l’Assemblée Nationale ou envers le Président de la République ; et de constater si ce dernier ne se soumet pas plus favorablement à l’un plutôt qu’à l’autre. Le gouvernement peut, selon les circonstances politiques, assumer une double responsabilité. Une responsabilité de droit, notamment, devant l’Assemblée Nationale, et une responsabilité

à Florence. 1453 : les Ottomans s'emparent de Constantinople, c'est la chute de l’empire Byzantin. 1455 : invention de l’imprimerie par Gutenberg. 1492 : découverte des Amériques par C. Colomb. 1494 : Luca Pacioli invente la comptabilité en partie double. 1498 : exécution du moine Savonarole à Florence. 1506 : La Joconde de L. de Vinci. 1515 : bataille de Marignan. 1517 : Martin Luther affiche ses 95 thèses. 1519 : Charles Quint est déclaré empereur. 1521 : Cortés conquiert l’empire Aztèque. 1522

n’est de pouvoir que de dieu comme toutes les choses il a été crée par dieu, c’est donc une obligation et un devoir religieux que d’obéir aux autorités ». La conséquence directe de cet engagement est le principe de l’obéissance du chrétien qui est double : Le chrétien doit obéir à la fois aux pouvoirs spirituels et temporels, il doit être un bon chrétien et un bon citoyen. Pas de remise en cause de ce principe d’obéissance à l’état. La conception ministérielle du pouvoir. Conception qui se rapproche

divine, mais était libre d'en user selon son bon plaisir. D'autre part, la question de l'autorité de l'Eglise romaine (et donc du pape) sur l'Eglise de France impose un autre clivage, notamment depuis la querelle des investitures, entre gallicans et ultramontains. La querelle des investitures est une question politique de première importante et est transversale aux royaumes d'Angleterre et de France, et surtout dans le StERG. Elle porte sur la nomination des évêques et cardinaux, sur les pouvoirs temporels

Paul « Il n’est de pouvoir que de Dieu et comme toutes les choses il a été créé par Dieu ». Il ajoute « C’est donc une obligation et un devoir religieux que d’obéir aux autorités ». En conséquence, le principe de l’obéissance du chrétien est alors double. Le chrétien doit obéir à la fois au pouvoir spirituel et au pouvoir temporel. Il doit être un bon chrétien et un bon citoyen. Ainsi, le chrétien doit exécuter les décisions légales du pouvoir politique comme obéir aux lois, payer ses impôts. Cela

dissolution, ce dernier est tombé en désuétude et a ôté à l’exécutif son principal moyen de pression sur le pouvoir législatif. Sous la IVème République, d’autres pratiques ont participé à cette évolution. Inaugurée en 1947 par Paul Ramadier, la double investiture est une pratique constitutionnelle impliquant que le Président du Conseil demande le vote de confiance de l’Assemblée nationale pour sa personne, puis revienne devant celle-ci poser une nouvelle question de confiance quant à la composition de

entre les directeurs, et entre les directeurs et les assemblées. Vu qu’il n’y a pas de mécanisme pour résoudre ces crises ça va nuire au régime, perverti par son contexte d’apparition. Il a en effet été institué par des hommes coupables d’une double trahison, car ils ont votés la mort du roi, et la mort de Robespierre. Coup d’état du 18 brumaire an 8 (9 novembre 1799), mettant fin au régime et permettant à napoléon de prendre le pouvoir. C. De l’empire à la restauration Après son coup d’état

l'indépendance du clergé : les laïcs ne peuvent plus intervenir dans les nominations. Ce point ne va pas sans conflits, notamment entre le pape et les empereurs germaniques qui se considèrent comme les représentants de Dieu sur terre (Querelle des Investitures). * Réforme du clergé : pour que le clergé suscite le respect. Le clergé est mieux instruit et l'Église impose le célibat des prêtres ainsi que le mariage chrétien pour les laïcs. * Affirmation du rôle du pape : à partir du XIe siècle,

pas eu de retentissement dans la médiévistique allemande. Leurs ruptures sont plus d’ordre politique : - l’avènement d’HENRI Ier en 919 - le couronnement impérial d’OTTON Ier - la querelle des Investitures LES SOURCES I. LES SOURCES NON ECRITES Les sources figurées = essentielles dans la justification du pouvoir : elles montrent un souverain idéal ou un évêque dans l’exercice de ses fonctions. = imitation des modèles impériaux carolingiens

privilégié: consacrée par la constitution, elle façonne la vie démocratique de par elle est façonnée en y devenant un élément essentiel pour sous-tendre l’amélioration de l’indépendance à l’égard du pouvoir central en terme d’investiture et dés investiture, supposant in fine que l’entité objet de décentralisation renferme un réservoir d’élites qui permet l’élargissement du cercle des personnes initiées aux exigences que pose la gestion de chose publique. 2. Sur le plan institutionnel, une politique