La Double énonciation

comiques de gestes et de répétition. 2) Le spectateur est au courant de tout, ce qui le met en position de rire Le spectateur sait que les gestes et les paroles d’Elmire sont en fait destinées à Orgon. Ce double langage d’Elmire crée un comique de mots. Grâce au procédé de la double énonciation, le spectateur comprend tous les sous-entendus d’Elmire et rit. Le spectateur comprend aussi le quiproquo de Tartuffe qui se méprend sur la toux d’Elmire : il lui propose un remède pour sa toux. Cela ajoute

nature de Jean et en quoi cette scène illustre la fracture désormais inévitable entre Bérenger et Jean / humaine et monstrueuse. Étude de détail : I/- Les procédés dramaturgiques du changement de nature : a) L'utilisation de l'espace Double espace (voir la didascalie d'ouverture du tableau 2 de l'acte II, p136) : la chambre de Jean, espace visible par les spectateurs, et la salle de bains, située hors scène, qui est le lieu de la transformation proprement dite. Les allées et venues

public : il sait ce que Tartuffe ignore. Il comprendra alors la double énonciation des répliques d'Elmire. Elles sont à la fois destinées à Tartuffe, pour lui faire croire à sa sincérité et l'amener ainsi à se dévoiler, mais aussi à Orgon, pour qu'il mesure l'hypocrisie de Tartuffe : les vers 1479-1480 soulignent l'opposition à la rime entre la réalité du désir coupable(”vous voulez”) et l'apparence de la dévotion (”vous parlez”). Ce double jeu apparaît nettement dans l'emploi du pronom “on” : le

suivi d'un subjonctif "Allons, qu’on m'ôte tout ceci" l.16 : côté autoritaire, remarqué au mvt2, + côté enfantin et assisté : ne peut rien faire seule → Argant s'est persuadé qu'il a besoin d'une assistance dû à son hypocondrie. → Argan use double énonciation pr annoncer sa solitude+son désespoir de manière très hyperbolique "J’ai beau dire on me laisse toujours seul" l.17. Lien entre cette phrase et celle du mvt 2 "Je le dirai à mr purgon" l.16 → tt 2 montre autorité d'Argan qui veut que sa parole

ces deux énonciations, la littéraire/éditoriale et l'intime, un discours généralisant qui vise à l'universel, ainsi que le montrent l'indéfini distributif « chaque » dans « chaque fleur » et les comparaisons ( « ainsi qu'un encensoir ») lesquelles peuvent même s'inscrire dans un présent non plus d'énonciation mais de vérité générale: « comme un cœur qu'on afflige ». a l'image des valeurs des présents (à la fois d'énonciation et de vérité générale) le texte fonctionne sur deux énonciations, l'une particulière

feignant d’ignorer sa présence. Les didascalies, « feignant de ne pas voir Géronte » (L.1) , « courant sur le théâtre, sans vouloir entendre ni voir Géronte » (l.7-8) soulignent l’importance du jeu de scène. Le comique naît aussi ici de la double énonciation, et de la position privilégiée du spectateur qui assiste avec bonheur à la stratégie mise en œuvre par Scapin pour duper l’avare Géronte. Il y a ici une mise en abîme, du théâtre dans le théâtre, Scapin jouant à l’intention de Géronte une pure

Distinguer la fiction de la narration La fiction plonge le lecteur dans un univers imaginaire. Elle peut produire un effet de réel (roman réaliste) ou un univers surréel (roman fantastique) La narration = séries de techniques narratives (point de vue, énonciation, etc.) + des choix d’écriture (temps, registre, figures de style, etc.) 4. Caractériser l’intrigue Dans le roman traditionnel, l’intrigue est progressive : situation initiale, obstacle, péripéties, dénouement. Dans le nouveau roman, l’intrigue

l'expression poétique. Ils se déterminent aussi par leur longueur, leur rapport au réel et au fictionnel ainsi que par leur objet comme l'écriture de soi dans l'autobiographie. Les genres théâtraux sont marqués par l'oralité et l'éphémère, par la double énonciation et la fonction du comédien et aussi par les données pratiques du spectacle. Ils sont souvent catégorisés en sous-genres plaisants (comédie) ou sérieux (tragédie). Les genres épistolaires consistent en correspondance authentique où l'on rencontre

particulièrement, il faut relever les éléments suivants : 1- Quel est le genre de la pièce (comédie, tragédie, tragi-comédie ?) 2- L’énonciation : qui parle ? (pronoms de la 1°, 3° pers…) A qui ? (tirade, monologue, dialogue) ? 3- La double énonciation (que sait le public que les personnages présents ne savent pas ? Cela peut-il créer un effet d’attente comique / tragique ? 4- Les didascalies (quels renseignements nous donnent-elles sur les personnages, sur l’action) ? 5- Où en est l’intrigue

l’action au lieu de la raconter. Ce sont les paroles échangées sur scène par les personnages qui construisent l’action dramatique. Il se distingue par : • la présence de didascalies • les noms des personnages devant chaque réplique • la double énonciation : les personnages dialoguent entre eux mais s’adressent en même temps au public. • la pièce est divisée en actes et en scènes. 4. LE GENRE ARGUMENTATIF Le texte argumentatif se définit par une visée argumentative : il s’agit