La Double énonciation

Lexique de la mort, de la fatalité - Niveau de langue - Syntaxe. Pathétique   Situation, point de vue, registre de langue, vocabulaire de la douleur, de la mort, figures de style. Lyrique   Enonciation ("je"), vocabulaire des sentiments, thèmes (amour, souvenir, fuite du temps), syntaxe. Fantastique   Enonciation, champs lexicaux (peur, nuit, folie), ruptures de syntaxe, ponctuation, thèmes, images. Réaliste   Effets de réel, point de vue, vocabulaire Epique   Réseau lexical du combat, amplification

gestes ou déplacements des personnages, aux intonations, aux bruits, aux costumes, etc., sont en italique. Enfin, le texte théâtral est singulier en ce qu'il repose sur une situation de communication originale. Il est d'abord le lieu de deux énonciations, celle des personnages qui échangent entre eux et celle de l'auteur qui, à travers les didascalies, détermine les répliques des personnages, découpe la pièce et oriente la mise en scène. On y distingue ensuite trois types de récepteurs : les personnages

parole théâtrale a une double destination  : sur scène, un personnage parle à un autre personnage, mais son discours s’adresse aussi indirectement au public. Si un personnage s’adresse directement au public (=aparté), il rompt l’illusion théâtrale . Par ailleurs, le dramaturge (l’auteur) peut s’exprimer indirectement à travers les propos de ses personnages : on parle de double énonciation . Les formes

joue ici des effets de théâtre par exemple voir comment César se déguise quand il convient d’exploiter les jeux sur l’identité et le costume. Victor Hugo utilise aussi certaines expressions plus familières de l’époque comme “ Il met les morceaux doubles ”. Pour cette raison, nous soulignons la présence très importante des objets dans la scène. Dans cet extrait, l'auteur donne dans les appartes quelques informations appropriées pour comprendre l'action et l'intention du personnage. La représentation

Reformulation : Dans quelles mesures le stratagème théâtral dans Les Fausses confidences de Marivaux n’est-il qu’un ressort comique ? I. Les stratagèmes au service du comique. a. Le comique de la double énonciationLe procédé de double énonciation permet au lecteur d’en savoir plus que les personnages sur scène. Ce procédé rend le stratagème savoureux car le lecteur est complice du personnage qui expose sa manœuvre. Ex : I,2 « projet ». Le spectateur peut rire de la duplicité

d'exposition usent abondamment du dialogue par questions-réponses. Grâce à ce procédé, l'un des personnages apprend- en même temps que le spectateur -d'un autre des événements qu'il est censé ignorer. Ainsi la scène d'exposition est propice à la double énonciation : un personnage s'adresse à la fois à un autre personnage et au public. En informant GUSMAN de ce qu'il ignore (« Je t'apprends, inter nos...»), Sganarelle informe aussi le spectateur, qui a par ailleurs l'impression d'assister à une conversation

pro quo", une chose pour une autre, Méprise, erreur qui fait prendre une chose, une personne pour une autre. Le quiproquo est un procédé (comique ou tragique) très souvent utilisé au théâtre, notamment dans les comédies et il est lié à la double énonciation (le spectateur en sait plus que les personnages) et parfois aussi dans la tragédie (Oedipe de Sophocle, Phèdre de Racine). Dans Phèdre, Thésée croit que son fils Hippolyte a tenté de séduire Phèdre, son épouse et la belle-mère d'Hippolyte car

un ou plusieurs personnages La répartie : réplique brève et cinglante (=qui fouettent) La stichomythie : succession de répliques brèves (d’1 vers ou hémistiche) La double énonciation Un personnage peut non-seulement s’adresser à un autre personnage, mais aussi au spectateur : -L’aparté : réplique confié seule au public -Monologue : personnage qui parle seul sur scène

antithèses et le double discours- satirique : dénonce des mœurs en riant- épidictique : fait l’éloge ou le blâme- didactique : enseigne- etc. | | Quels sont les procédés de style qui soutiennent l’argumentation ? | - les hyperboles pour louer/blâmer, ironiser, faire la satire d’un comportement- les antithèses dans l’ironie- les métaphores- les comparaisons- les allégories ( fables), personnification- les champs lexicaux- les modalisateurs : adjectifs évaluatifs, adverbes- énonciation : prise de position

[Lecture] Problématique : Dans cet extrait, comment Corneille se moque t-il de façon méprisante de l’héroïsme ? Plan : I – Un personnage de fiction. A) Matamore sorti de la cuisse de Jupiter. Matamore nous livre sous plusieurs vers une énonciation à la première personne, pour exemple les vers 238 : « Je dépeuple l’état des plus heureux Monarques », 240 : « Je couche d’un revers mille ennemis là bas » et 244 : « Je vais t’assassiner d’un seul de mes regards ». On constate à travers ses vers