La Dualite Chez Baudelaire

Tout d'abord, réunir la mort et l'amour est un défi que Baudelaire relève admirablement en s'aidant d'une dimension onirique. Car malgré les champs lexicaux qui s'opposent, ces deux extrêmes cohabitent très bien en ce poème tout est joué. Ainsi, le champ lexical de l'amour, de la volupté, composé de termes tels que « lits », « divans profonds », « fleurs », « rose », et « coeurs » suggère une atmosphère douce, intime. La mort fait régner, elle, une ambiance froide et triste grâce à des mots tels

BAUDELAIRE « L’Invitation au voyage », Spleen et Idéal LIII, Les Fleurs du Mal INTRODUCTION A plusieurs reprises apparaît dans les Fleurs du Mal le thème du voyage. Il s’accompagne de la définition d’un lieu privilégié, refuge, consolation, univers de bonheur. Baudelaire semble mener une quête inlassable pour échapper au sentiment de spleen, d’ennui profond et mélancolique qu’il éprouve intensément. On découvre ainsi ce texte musical et apaisant de l’Invitation au voyage, poème extrait de

LECTURE ANALYTIQUE n°1 : L’albatros Introduction : Poème de trois strophes à l'origine, l'Albatros fut peut-être composé en 1841 sur le bateau qui emmenait Baudelaire à l'île Bourbon (la Réunion) et à la suite d'une scène vécue (Baudelaire serait intervenu avec violence contre des matelots qui avait pris un albatros et lui brûlé les yeux avec leurs pipes) il fût publié seulement en 1859 augmenté de la troisième strophe sur la suggestion d'un ami. L'albatros apparaît comme une métaphore de la

représentant en Pierrot, indique ici sa dualité, un être fascinant et d'un autre coté un poète qui s'est perdu, et qu'on oublie. La plainte de Verlaine est bien évidemment douloureuse et émouvante mais elle est boiteuse comme la musicalité parfois un peu discordante de ces vers combien riches cependant en allitérations et assonances remarquables.(recueil Jadis et naguere) Avec ce poème "Spleen", on retrouve de toute évidence ce que Verlaine a puisé chez Baudelaire, en dehors du titre, la poésie du temps

LECTURE ANALYTIQUE n°1 : L’albatros Introduction : Poème de trois strophes à l'origine, l'Albatros fut peut-être composé en 1841 sur le bateau qui emmenait Baudelaire à l'île Bourbon (la Réunion) et à la suite d'une scène vécue (Baudelaire serait intervenu avec violence contre des matelots qui avait pris un albatros et lui brûlé les yeux avec leurs pipes) il fût publié seulement en 1859 augmenté de la troisième strophe sur la suggestion d'un ami. L'albatros apparaît comme une métaphore de la double

s’exclamant dans « Brise marine ». Le poète, semble-t-il, tourne le dos à la réalité. A la rigueur est-il celui qui, par son travail, va s’attacher à embellir la réalité, et non pas la considérer telle quelle (or, nous verrons que ce n’est pas le cas chez certains poètes de ce demi-siècle). Ce refus de la réalité —que l’on pourrait qualifier de « romantique »— fut le propre de la poésie dite « lyrique », centrée sur la vie affective du sujet. Mais la réalité à laquelle le poète doit se mesurer

tous, certainement l’un des poèmes les plus célèbres de Mallarmé, est sans doute le « Toast funèbre » dédié à Gautier. Outre le « Toast funèbre », on trouve dans les Poésies un cycle de six sonnets commémoratifs 1, les trois « Tombeaux », à Poe, Baudelaire et Verlaine 2, deux « Hommages », à Wagner et Puvis de Chavannes, puis « Au seul souci de voyager », sur Vasco de Gama. Les trois « Tombeaux » ont un ton résolument funèbre, à la différence des « Hommages ». Le poème dédié à Puvis de Chavannes est

réunissant ; l'orage = la nuit au sein du jour, la tristesse au sein de la ; Oxymore « jour » « nuit » ; « Noir » est placé à l'hémistiche et a un écho à la fin du poème ; L'esprit qui ne peut pas sortir de son couvercle, c'est aussi le corps, la dualité de l'homme, l'esprit prisonnier du corps (d’où les manifestations physiques du malheur) prison au vers 10 V.5. L'anaphore de « quand » évoque la litanie associées aux plaintes et louanges ; « La terre » : tête courbée vers la terre à cause du

Introduction Ce poème des Fleurs du mal de Baudelaire fait partie du cycle de l’amour : c’est l’avant dernier poème consacré à Mme de Sabatier. Il est fondé sur l’harmonie, avec un ensemble de quatre quatrains formés d’alexandrins, et des rythmes et sonorités organisés. Lecture Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir; Valse mélancolique et langoureux vertige! Chaque fleur s'évapore

monde matériel et à ses aspects les plus superficiels, associé aux pièces de monnaie et par métonymie au commerce, elle prend une forte signification dépréciative .Au XIX°s, les écrivains en font l’un des emblèmes de la bourgeoisie et de ses valeurs ; chez un auteur comme Balzac, cette double symbolique de l’or, hautement spirituelle et bassement matérielle est souvent activée , ainsi dans La fille aux yeux d’or (les yeux sont un objet de beauté mais ceux-ci peuvent produire