La Fausse Suivante Marivaux

perspective du décors. Donc le manque de place rend la pièce irréaliste. Le langage utilisé dans une pièce est très important. Il faut utiliser un langage soutenue et non courant voir familier comme dans la vie. Par ex : dans Les fausses confidences de Marivaux le langage est très soutenue et il y a plusieurs formules de politesse…Alors que dans la vie nous n’utilisons pas le mot « faquin » pour désigner un coquin. Le langage familier n’est pas autorisé au théâtre Donc le langage courant ou

Texte A - Marivaux : Les Fausses confidences (1737), acte II, scène 13. [Araminte met à l'épreuve son jeune intendant, Dorante, dont elle sait qu'il est amoureux d'elle et qui, suivant les conseils de son valet Dubois, ne lui a pas avoué son amour.] ARAMINTE. — [...] toute réflexion faite, je suis déterminée à épouser le Comte. DORANTE, d'un ton ému. — Déterminée, Madame ! ARAMINTE. — Oui, tout à fait résolue. Le Comte croira que vous y avez contribué je le lui dirai même, et je vous garantis que

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’La vie de Marianne ou Les aventures de Madame la Comtesse de ***” (1731-1742) roman de MARIVAUX (540 pages, en onze parties) pour lequel on trouve un résumé, des notes (page 6), puis successivement l’examen de : la genèse (page 27) l’intérêt de l’action (page 27) l’intérêt littéraire (page 29)

Dissert le rire J'ai écrit ma première partie, mais j'ai peur de faire un hors sujet (je pense étudier en deuxième partie le fait de pleurer dans la comédie). Quelqu'un peut-il me dire s'il pense que je fais fausse route ? Merci d'avance. La comédie existait déjà dès l’Antiquité avec pour origine le culte voué à Dionysos (dieu du vin). Aristote (II siècle avant JC) définissait ce genre théâtral comme « un poème dramatique d’intrigue qui met en scène des personnages de basse condition dans des

avec des auteurs latins comme Plaute et Térence. Mais c’est aux XVIIe et XVIIIe s. que des dramaturges talentueux comme Molière, Beaumarchais ou Marivaux définissent les Lettres de Noblesse de la comédie, en s’intéressant plus particulièrement à un thème : les relations entre maîtres et valets. Selon un critique contemporain, dans le théâtre de Marivaux, on assiste à « l’affrontement théâtral de deux langues au moins : la langue des maîtres, dans son élégante simplicité ; la langue plus bariolée

reconnaissable par leur tenus, leur attitude, leur rôle et leur trait de caractère.. De plus ils appartiennent à des familles différentes : il y a les zannis (valets), les vieillards, les amoureux. Mais leur caractère va évoluer au fils des années en suivant les changements politiques et sociales de la société. En particullier les valets qui vont prendre de l'arrogance, de la confiance et de la ruse. Troupes : Composé en moyenne de dix a vingt acteurs dirigés par un chef de troupe qui distribue les roles

en Angleterre tout au long du siècle. L’influence allemande est aussi importante : elle nourrit le changement préromantique des sensibilités avec un apport marqué dans le domaine du fantastique et du sentiment national qui s’accentuera au siècle suivant.  En ce qui concerne l’art, le XVIIIe siècle présente longtemps un art tourné vers la décoration avec le style Régence et le style Louis XV et ceux qu’on a appelés les « peintres du bonheur » comme Boucher, Fragonard, Watteau ou Chardin, ou les

Lumières est caractérisé par son aspect moralisateur, voir même satirique. Les exemples de pièces célèbres seraient Le Mariage de Figaro , par Beaumarchais, ainsi que Le jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux. Ces pièces ont en commun l’utilisation de procédés théâtraux, ainsi que la satire des nobles. Dans Le Mariage de Figaro , la relation entre les maîtres et leurs valets et au cœur de la pièce ; le spectateur suit Figaro,

les prétentions et les faux-semblants. La transparence et l’ordre sont des valeurs à la fois esthétiques et morales. Relisez Les Précieuses ridicules et Le Misanthrope de Molière. Écoutez Cléanthis peindre sa maîtresse dans L’Île des esclaves de Marivaux. Découvrez les pages que Proust consacre au salon de Madame Verdurin. Selon Roland Barthes, « nous avons eu en France une grande littérature de la mondanité, de Molière à Proust : et c’est dans cette tradition d’un imaginaire tout entier dirigé

sur notre vie et sur nous même. Les Essais de Montaigne, par exemple, nous enseignent un art de vivre, issu de sa propre expérience : la vraie sagesse pour cet humaniste réside dans la mesure, afin de « jouir loyalement de son être ». Au siècle suivant, Molière, Racine ou La Fontaine veulent corriger les mœurs. La littérature alors devient un pédagogue moraliste: Molière fustige l’égoïsme de ceux qu’une manie obsède ; il fait rire des ridicules et des vices et nous apprend la modération en nous