La Fin Justifie Machiavel

être dirigé par l’instinct” mais “doit tout tirer de lui-même”. - Mais cette nature est “étrange” : et la fin du texte paraît désamorcer la dérive théologique de la proposition. Cette nature est, en effet, à la fois sujet moral kantien absolu et disciple de Machiavel. L’étrangeté réside dans la différence entre la fin et les moyens. · 1. La fin est morale : c’est la dignité humaine. Et cette dignité a pour origine la liberté. L’homme n’est pas déterminé par

Nicolas MACHIAVEL (1515) Le Prince Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Nicolas Machiavel (1515) Le Prince 2 Table des matières Le Prince Chap. I. Chap. II. Chap. III. Chap. IV. Chap. V. Chap. VI. Chap. VII. Chap. VIII

repérer la sagesse et la subtilité du législateur ? Ce dernier aura donc du mal à convaincre le peuple. Selon Rousseau, il ne peut y remédier qu’en utilisant la ruse et le subterfuge. Nous pouvons comparer le législateur au Prince de Machiavel, pour qui la fin justifie les moyens. Il faut tromper le peuple en lui faisant entendre ce qu’il veut entendre. Mais comment un législateur qui est censé modifier la nature humaine peut la tromper ? C’est la le cœur du paradoxe rousseauiste .Passons au gouvernant

liées. Pour Bodin, Hobbes et Filmer, la souveraineté absolue produit une stabilité sociale que garantit la centralisation politique, la permanence de l'État et la concentration de l'autorité au sommet de l'État. Chez Hobbes, le pouvoir absolu mettait fin au chaos caractéristique d'un état de nature dans lequel chaque individu, souverain pour lui-même, n'agissait que selon sa volonté propre, ce qui produisait un état de guerre et de conflits permanents que seule la soumission de tous à un monarque patriarcal

eux-mêmes, mais en fonction de la valeur de leurs effets pour la fin visée. Par exemple, le médecin pourra donc mentir à un patient atteint d’une maladie incurable s’il sait qu’il précipiterait sa perte en lui révélant la vérité. La célèbre formule, héritée de l’analyse de Machiavel (philosophe italien, 1469-1527), qui dit que “la fin justifie les moyens” prend donc tout son sens dans ce cadre. La responsabilité du prince chez Machiavel n’est autre que cette conservation de la communauté. Cet enjeu

Nicolas MACHIAVEL (1515) Le Prince Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec

Nicolas MACHIAVEL (1515) Le Prince Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du

ministre, soldatPour les princes Paix≠Etat naturelle , Guerre= Etat naturelle Argument : L'histoire :repetitive LA1 : Machiavel , Le Prince , extrait , 1532 Contexte : La Renaissance , XIII s. , naquit dans les villes d'Italie tel que florence, grace aux artistes qui pouvait s'y exprimer librement , apres la chute de Constantinople. Introduction au texte : Machiavel: Theorcicien politique , historique. Contexte d'un Italie troublee , A Florence , sous Laurent de Medicis. "Le" prince : C'est

Religion : Croyance en un ou plusieurs êtres transcendants Descartes : Deux preuves de l’existence de D, par syllogisme et par l’idée de l’infini. Pascal : Vérité du cœur, « Le cœur a ses raisons que la raison ignore » Kant : La raison ne peut pas justifier l’existence de D, mais la foi est tout de même une exigence rationnelle. Critiques de Freud : La croyance religieuse s’explique par le complexe d’œdipe, en grandissant l’homme remplace la critique de la figure paternelle par celle de l’obéissance

Nicolas MACHIAVEL (1531) Discours sur la première décade de Tite-Live (Extraits des livres I, II et III de son Histoire de Rome) Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection