La Fin Justifie Machiavel

Droit dans lequel on fixe l'organisation interne de l'État. Cette notion renvoie à 2 autres termes : la nation et le pays (en droit « pays » n'existe pas). La notion d'État se comprend par son étymologie : « status » = ce qui est debout, établi (Machiavel dans Le Prince parlait d'État dans le sens d'aujourd'hui, le sens moderne). L'État est avant tout une abstraction juridique. L'État est une personne morale c'est-à-dire une entité qu'on va juridiquement individualisée → quelques soient les individus

peut le juger. Nul autre au temporel ne saurait donc égaler le souverain, à plus forte raison le juger. On voit que la doctrine de la soumission du prince à la loi naturelle et divine bien loin de limiter la puissance du prince sert au contraire à justifier qu'elle soit sans limites. Lorsque Hobbes fera inscrire au frontispice de Léviathan la maxime du souverain (tirée du Livre de Job) : « Non est potestas super terram quae comparetur », il se trouvera de plain-pied sur un territoire tracé et délimité

La guerre et la formation de l’Etat d’Henri IV à 1661 FAIRE UN PLAN Ce processus d’association entre Etat et guerre n’apparait qu’à partir de la fin de la Guerre de 100ans. Charles VII, en 1445, crée les compagnies d’ordonnance, un embryon d’armée permanente. C’est pourquoi, en 1439, il crée la taille, un impôt direct pour ceux qui ne servent pas à la guerre. La création de la fiscalité est donc liée à la guerre, c’est d’ailleurs la taille qui permit à Charles VII de gagner la guerre de 100ans

impératif hypothétique, une maxime du bonheur ? Chercher le bonheur, pour une société, est-ce la même chose que chercher la justice ? Est-ce dans le but de rendre les hommes heureux que la société doit chercher à être juste, ou la justice est-elle une fin en soi qui, loin de coïncider nécessairement avec le bonheur de la société, peut même le mettre en danger ? D’un côté, certes, il semble bien que l’injustice constitue l’un des principaux malheurs de la société, et peut-être le principal : elle est

présenter un système politique théorique fondé sur une démarche dont la valeur essentielle est l’Éthique. À partir de l'époque moderne, Machiavel théorise la realpolitik et donne à la pensée politique un fondement fort novateur. Ce n'est plus l'Éthique, encore moins la morale, qui est valeur essentielle du politique, mais l'intérêt. Le politique n’apparaît plus comme une fin en soit, mais comme un moyen de contrôle. C'est à partir de ces deux dimensions contradictoires du politique qu'on se proposera

dirigées vers le beau, le vrai, le bien. « La philosophie classique avait raison, elle doit proposer le bien, le beau le vrai : l’un. La philosophique moderne a échoué, en voyant les barbaries subites au XXème siècle ». Léo Strauss. Selon lui, Machiavel est responsable de la rupture entre la philo moderne et classique. Partie 1 : La Philosophie politique classique. Léo Strauss nous dit que pour comprendre ce qu’est la philo politique il faut éviter deux « cailloux » : * Le premier est

comme Machiavel ou Clausewitz pour que la stratégie s'avance à l'avant-scène et mette ouvertement des instruments au service des pouvoirs militaires ou politiques. Dans Le Prince, Machiavel, contrairement à ce qu'on lui fait dire, ne glorifie ni le meurtre ni le cynisme. Il laisse au Prince l'évaluation des valeurs. Lui parle des moyens : « Si le prince tient mordicus au pouvoir, voici comment obtenir le résultat. » Au prince la pensée, au conseiller l'identification des instruments. (Machiavel, il

faits. A la Renaissance, il y a une réappropriation de la pensée de l’antiquité. Machiavel, en 1513, publie Le prince. Dans cet ouvrage, il va chercher à s’émanciper du spirituel et c’est la raison pour laquelle, on considère que Le prince de Machiavel est un vrai ouvrage scientifique. L’objet de cet ouvrage est de trouver une formule pour prendre le pouvoir et le conserver. Schwartzenberg qualifie Le prince de Machiavel d’une vraie étude clinique du pouvoir. Le propos, dans Le prince, se limite dans

Ouvrages * Montaigne : ‘’Les essais’’ * Rabelais : ‘’Gargantua’’ et ‘’Pantagruel’’ * Thomas More : ‘’Utopie’’ * Erasme : ‘’Les adages’’ et ‘’L’éloge de la folie’’ Satyre des mœurs de son époque * Machiavel : ‘’Le prince’’ contenant le célèbre dicton ‘’la fin justifie les moyens’’ L’imprimerie Au Moyen-âge, les livres sont recopiés à la main par des moines. Ils sont rares et chers. Gutenberg (1400-1468), met au point les caractères mobiles d’imprimerie. Le premier ouvrage

alors qu'elle fait le récit du développement des rumeurs autour de Gayet, auxquelles elle ne croyait pas au début. Mais c'est alors au tour de Valérie Trierweiler de déstabiliser le jeu politique : "Je lui suggère qu’elle démente elle-même pour mettre fin à ce mauvais film. [Julie Gayet] accepte. Je lui envoie un message pour lui dire d’attendre le lendemain, afin de ne pas polluer l’interview présidentielle." La Première Dame conserve ainsi une influence sur le déroulé des évènements, elle peut manifestement