La Flexicurité

facteur d’inclusion puisque le pourcentage de jeunes ayant quitté prématurément l’école est parmi les plus bas de l’Union européenne : 8.3% pour la Finlande, contre 13.7% pour la France. Le concept central expliquant la réussite nordique est « la flexicurité ». Cela consiste à favoriser la mobilité sur le marché du travail, principalement par la liberté d’embauche et de licenciement, ce qui permet de promouvoir le développement économique, en échange d’une bonne protection sociale des chômeurs. Ce type

d’intensifier « l’investissement dans la R&D » et surtout de garantir « l’éducation et la formation tout au long de la vie » . Le rapport incite par ailleurs très justement les Etats membres à adopter « en fonction de leur situation » le système de la flexicurité permettant la mobilité et la formation professionnelle des travailleurs, assorti du « maintien de mécanismes [adéquats] de protection sociale » et d’une « ferme protection contre les licenciements abusifs » , favorisant ainsi « la conciliation

déteriorat° condit° de L baisse rigidité sous emplois subi baisse ct L difficulté sorti mché précaire lutter contre la crise augm cho keynésien working poors Politiq mixte Flexicurité : Fléxibilité + sécurité mché L sécu scle maxi acceptée vie active prélèvemt oblig élevé conscensus scl Intervent° Etat

prudent sur les restrictions portées aux licenciements économiques. De nos jours la tendance serait plutôt à faciliter la création de nouveaux emplois et à aider les salariés en mobilité comme l’ont fait certains pays scandinaves dans le cadre de la flexicurité L'affirmation des contrats à durée déterminée. Le recours au contrat de travail à durée déterminée s’est affirmé dans les années soixante-dix en même temps que les règles de licenciement devenaient plus strictes (CERC, 2005, p. 102). Si la loi

un emploi s’amenuisent et dans le marché primaire, les plus qualifiés sont contraints d’accepter une dévalorisation de leur poste. Les pays dont les marchés du travail sont plus flexibles sont également ceux ou le chômage est le plus faible => flexicurité au Danemark. La flexibilité du travail est l’ensemble des moyens qui permettent à une entreprise d’adapter rapidement son organisation productive aux évolutions économiques.

gaspillage et l'inefficacité économique" il ne s'agit pas d'une ode au capitalisme triomphant mais une déflexion lucide Il ne faut pas se voiler la face le "chômage naturel " ou "structurel" existe toujours. En revanche soulevons ici la notion de "flexicurité" qui est une réessite des pays nordiques. L'auteur fait également ici l'état de l'augmentation de la population active totale en 1973 de 21,6 millier en 2005, suit à une étude des politique d'emploi plus ou moins hasardeuses. Il souligne ainsi

meilleure application du code. • Faire ressortir les dispositions accordant une certaine souplesse dans la gestion des ressources humaines. Ce guide contient également les nouvelles mesures pour l’emploi et les grandes lignes d’un débat sur la flexicurité. • Au niveau juridique et réglementaire, le respect de la loi constitue aujourd’hui un minimum indispensable pour l’organisation, la structura tion et la crédibilité de l’entreprise; • Au niveau de la communication et de la reconnaissance, il devient

doivent tout de même signer un contrat de travail. 4/Les contrats de travail et l'accord du 11 janvier sur la modernisation du marché du travail Pour certains [13] cet accord signé par quatre syndicats de salariés pourrait être l'amorce d'une flexicurité à la française. Le texte qui réaffirme que « le contrat à durée indéterminée est la forme normale et générale du contrat de travail » prévoit trois formes de cessation du contrat : la démission, le licenciement (qui doit être motivé), ou la « rupture

La flexisécurité à la française quelle réalité ? La flexicurité européenne trouve son inspiration dans le modèle social du Danemark, ce modèle est une syncronisation du droit du travail, du régime d'indemnisation et de la politique de l'emploi. Elle ne peut se faire sans l'intervention de l'état, elle aboutit à faciliter les destructions d'emplois. En 1990 la crise a beaucoup touché l'Europe et a aboutit a une forte augmentation du chômage, y compris au Danemark ou le taux de chômage est aux

qu'a accompagné la mise en place du RMI – bien loin de représenter une simple ressource plancher inconditionnelle-, et encore accentuée avec le RSA qui l'a remplacé. Contre le mirage, qui s'est il est vrai aujourd'hui en partie éloigné, de la « flexicurité » danoise, que d'aucuns appelaient à importer en France, Jean-Claude Barbier revient sur les principes qui ont permis à ce système de fonctionner là-bas, ainsi que sur ses fragilités – incarnées notamment par l'immigration et les refus individuels