La Honte Pour Sartre

Si Sartre disait que depuis « longtemps, [il avait] laissé [sa] plume pour une épée », tous les écrivains ne sont pas du même avis. En effet, quand Sartre dit qu’il a posé sa plume pour l’épée, il fait référence à la prise de position, à l’envie de s’impliquer dans une quelconque affaire qui tient à cœur un écrivain : pour Sartre, qui a été condamné, ça sera la résistance (il écrira les Carnets de drôle la de guerre en 1940). Il est donc intéressant d’étudier si la littérature est efficace, ou non

moi-même et ainsi me faire connaître qui je suis. Cependant, il s'agit d'une idée paradoxale. S'il est déjà si difficile de se connaître soi-même, comment autrui pourrait-il m'aider? I. L'étranger Autrui, c'est l'autre, "celui qui n'est pas moi" (Sartre, l'Etre et le néant, III). Certes, il m'est semblable, puisqu'il est cependant un autre homme, un homme comme moi. Mais c'est précisément ce qui me rapproche d'autrui qui, paradoxalement, m'éloigne de lui. En effet, si nous sommes semblables, c'est

Jean-Paul Sartre Introduction I. RESUME DE L’ŒUVRE II. PRESENTATION DES PERSONNAGES – Antoine Roquentin – Anny – L’Autodidacte – Françoise – Le Marquis de Rollebon III. AXES D’ANALYSE DE L’ŒUVRE – L’existentialisme – Une liberté responsable – Le rejet du passé – La violence de l’œuvre – Le dégoût du statu quo – Un renouveau du roman ? Introduction La Nausée est un roman de Jean-Paul Sartre (1905-1980)

discernement du vrai et du faux ; comment l’inconscient, qui par définition n’a pas conscience de sa propre activité, en serait-il capable ? Il arrive souvent que l'on se refuse à reconnaître un désir ou une réalité qui nous blesse, une pensée dont on a honte. Or, ce refus d’une vérité éprouvante ou dérangeante ne saurait être une simple erreur susceptible d'être rectifiée grâce à la réflexion et à la volonté. Un désir irrépressible d'éviter une souffrance ou un malaise intérieur à la suite d'une contradiction

personnage. a)la crainte d’être ridicule, sentiment de honte. b)étonnement et métamorphose du personnage. c)un stratège II.Le jeu de miroir a)le dualisme, jeu de rôle. b)le décalage entre l’être et la paraître. III.L’art de la description. a)une description réaliste. b)la théâtralisation : une montée symbolique des marches. I.Ambivalence des sentiments du personnage. a)la crainte d’être ridicule, sentiment de honte. -crainte d’être ridicule> expression métaphorique « le

L’écriture poétique est-elle apte à convaincre le lecteur et à susciter son engagement, ou brouille-t-elle le message, comme le pense Sartre ? La poésie peut-elle faire réagir le lecteur, se révèle-t-elle capable de défendre une thèse efficacement ? Nous verrons dans une première partie que la poésie ne peut pas défendre une thèse efficacement comme le montre le philosophe Sartre. Puis, dans une seconde partie, nous montrerons que l’on peut faire réagir le lecteur et qu’ainsi la poésie serait capable de

folle Cela amène une société de + en + individualisme et égoïste. Analyse transactionnelle * États du moi : * Parents * Adulte * Enfant * Hyper sexualisation * Mutation : * Avant : gestion/poids des interdits, autorité, honte, soumission * Aujourd’hui : jouir de la vie, il y a des + en + d’égocentriques incapables de se remettre en question (enfants rois des années 80 devenus adultes rois) En effet, la fin du XXème siècle a vu apparaître des enfants surprotégés victimes

théoriquement douteuse à la lecture de ce point de vue. De nombreux philosophes critiqueront la pensée Cartésienne car selon eux, si le corps est séparé de l’âme, comment une conscience immatérielle peut-elle animer un corps matériel ? Pourquoi ressent-on la honte et a-t-on le sentiment de devoir faire un travail sur soi dans l’idée d’améliorer sa vie et sa relation avec autrui. L’idée Cartésienne semble donc trouver ici ses limites. Dans la pensée Catholique traditionnelle, l’âme (et par conséquent le sujet)

car autrui nous permet de nous distinguer, de nous différencier, nous sommes conscients de ce qui n’est pas nous. « Nous ne sommes nous qu’aux yeux des autres et c’est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-même » disait Sartre. Houellebecq soutient aussi cette thèse : « La possibilité de vivre commence dans le regard de l’autre », effectivement l’Homme a besoin d’autrui pour se sentir soi. L’autre est la personne est la personne que l’on a en face de soi, mais qui nous

délibérer. Textes :  Texte A : « La chanson des Canuts » (1831) Texte B : Victor Hugo (1802-1885), Châtiments (1853), « Le Manteau Impérial » Texte C : Pierre Emmanuel (1916-1984), Jour de colère (1942), « Hymne de la liberté » Annexe : Jean-Paul Sartre (1905-1980), Qu'est-ce que la littérature ? (1948).  Texte A :  « La chanson des Canuts » (1831) chanson composée par Aristide Bruant en 1910 qui relate l'insurrection, en 1831, des ouvriers qui tissaient la soie à Lyon. *] | |Pour chanter