La Justice Naturelle

droit du plus fort ? Est-ce que ce droit n’est pas quotidiennement présent ? N’y a-t-il pas dans la société une hiérarchie dont les personnes au plus haut de l’échelle possèdent ce droit ? On peut même se demander si ce droit du plus fort n’est pas naturel ? Nous nous demanderons donc quel est l’intérêt ou le non-intérêt du droit du plus fort pour qu’il ne soit pas validé par la philosophie. Car en effet dans toute société il existe des personnes ayant plus de pouvoir, et pouvant exercer une force sur

THEORIE DE LA JUSTICE John Rawls John RAWLS (1921-2002), philosophe politique et professeur à l’université Haward, même s’il a écrit beaucoup d’ouvrages, son livre intitulé « théorie de la justice » est vu dans le monde anglo-saxonne comme le plus important car il énonce de nouvelles idées relatives au concept de la justice. La première édition du livre est écrite en 1971, qui est en fait une forme de recueil des différents textes publiés par l’auteur

morales dérivent d’un sens moral Partie II : De la justice et de l’injustice Section I : De la justice : si elle une vertu naturelle ou artificielle Section II : De l’origine de la justice et de la propriété Section III : Des règles qui déterminent la propriété Section IV : Du transfert de propriété par consentement Section V : De l’obligation des promesses Section VI : Quelques réflexions supplémentaires sur la justice et l’injustice Section VII : De l’origine du

distinctions morales dérivent d’un sens moral Partie II : De la justice et de l’injustice Section I : De la justice : si elle une vertu naturelle ou artificielle Section II : De l’origine de la justice et de la propriété Section III : Des règles qui déterminent la propriété Section IV : Du transfert de propriété par consentement Section V : De l’obligation des promesses Section VI : Quelques réflexions supplémentaires sur la justice et l’injustice Section VII : De l’origine du gouvernement Section

La Justice et le Droit On retrouve ici l'opposition légal/légitime. Légal : ce qui est autorisé par la loi, ou plutôt tout ce qui n'est pas interdit. Légitime : ce qu'il est juste de faire, de vouloir. Parmi les finalités que l'on peut donner aux lois, il y en a une qui est celle de la justice. Les lois distinguent aussi ce qui est bien ou mal, intéressant ou pénalisant pour la société et visent au maintien de l'ordre (Non pas motivées par lui-même, mais dans le but d'éviter les conflits et donc

nouvelle écologie politique », J.P Fitoussi et E.Laurent s’inscrivent dans une mouvance Keynésienne, arguant en faveur du rôle de l’Etat pour une justice sociale dans le monde. Ils empruntent ainsi le terme de justice sociale à John Rawls, pourtant philosophe libérale américain, et le situe dans le contexte de crise écologique actuelle. En effet, la justice sociale représente, à un moment donné, l'ensemble des choix qui vont régir la définition des droits et devoirs sociaux, et en résultat, les règles

excellence morale. * La soumission aux lois de la cité  Socrate ne condamne pas le nomos (la loi civique établie par les hommes). Il lui voue un respect sans borne car elle est établie pour le bien des citoyens et recherche la plus grande justice. Elle ne contredit pas la physis (l’ordre de la nature) et ne profite pas qu’à une minorité dominante comme l’affirment certains sophistes ? Pour Socrate la désobéissance est un crime majeur. Platon (-427 à -346) : * Platon est le contemporain

c'est-à-dire, il pense effectivement que l’homme à l’état naturel serait meilleur que l’homme socialisé. En ce qui concerne le passage à l’État, Hobbes et Locke croient que l’état est une réponse rationnelle aux besoins des humains suite à l’état de nature, par contre pour Rousseau l’État est inégal. L’état de nature peut être divisé en trois sections : les caractéristiques communes de tous les humains ; les lois et droits naturels qui guides les relations humaines hors de la société ; et le

enjeux de la nature de l’homme : 1/ l’homme est strictement naturel, prévisible donc pas libre, régit aux lois naturelles 2/ pour juger moralement il faut que l’auteur de l’acte soit libre. condition de possibilité de la morale : la liberté 3/ hypothèse : si l’homme n’obéit pas aux lois naturelles = pas de liberté absolue mais si l’homme connait et maitrise les lois qui le gouverne = l’homme est plus libre. I/ liberté et lois naturelles A.Thèse du déterminisme Déterminisme : théorie/vision

L'égalité est-t-elle une caractéristique essentielle de la justice ? La justice constitue à la fois un idéal philosophique et moral. La justice désigne avant tout une valeur, un idéal moral, un concept philosophique dont la caractérisation paraît à la fois instinctive (le sentiment d’injustice ou de justice qui s’impose à nous) et complexe (il est impossible de définir les critères du « juste »). L’idée de justice fait référence également à l’égalité, du moins à l’équilibre dans les relations