La Laideur Peut Elle

regard du poète sur les petites vieilles est moins observation que rêverie : d'une vision extérieure sur ces êtres ridicules, le lecteur passe à la découverte de l'intériorité du poète de par les méditations et les rêveries auxquelles il se livre (la laideur de la ville et de ses êtres se transforment en miroir des obsessions intérieures et des interrogations du poète). II) Le spectacle des petites vieilles a) Le décor urbain de la rencontre – Relevé des termes concernant le cadre urbain de la rencontre

cette difficiles épreuve qui les a confrontés à l’absurdité de leur existence et à la précarité de la condition humaine. Bernard Rieux, médecin, se sauve de l’absurde en se consacrant à sa tâche quotidienne, en perpétuant la vie contre tout ce qui peut la mettre en péril, accepte l’irrémédiable (comme la mort de sa femme). Il est le « révolté » du roman, qui tire sa grandeur de la conscience de ses propres limites. Jean Rambert est un journaliste de Paris incarnant le personnage de l’exilé, prisonnier

De tout temps, l’imaginairede la laideur fut associé au mal , en correspondance avec les monstres, le diable, le pervers, le malade ; elle est maléfique et entraîne répulsion et crainte.On peut alors se demander quel impact la beauté a dans la vie quotidienne. Fondamental ! Ses facteurs pourraient jouer, de façon plus ou moins consciente, non seulement en amour

docteur Schutz et de Mike. Tout d’abord, lors de la première rencontre avec le Docteur, Rocky et Mike ont découvert que M. Schutz a énormément de difficulté avec la laideur. Il essaie d’éliminer tout ce qui est rempli de défauts de sur son chemin. La citation suivante la présente bien : « Les gens sont tous très laids, … , on ne peut pas se promener dans la rue sans voir des quantités de gens laids? J’adore me promener dans la rue, mais j’ai horreur du laid.»Dans cette citation, l’auteur utilise

peine de regarderChoses : objet concret qui constitue notre routineEmbellir : les moyens esthétiques, l'idéalisation propre à la poésie : image (métaphore comparaison personnification) et musicalité (rimes et rythmes) la boue : elle représente la laideur et la saleté l’or : elle représente la beautéAlchimie poétique : La capacité de la poésie à transformer ce qui est ou ce qui semble laid en autreChose : le poète voir le monde autrementLe spleen : mélancolie sans cause apparente caractérisé par le

l’élévation morale ou bien spirituelle, puisque ce n’est pas leur réalité. Selon Scruton, l’art n’est maintenant « qu’une action vide de sens parmi tant d’autres ». Donc, après le 20e siècle, l’art passe d’un culte de la beauté à un culte de la laideur, explique-t-il. Puisque tout ce qui nous entoure est matière à déranger, c’est la bonne manière de le représenter. Scruton dit par contre que ce n’est pas l’environnement physique qui s’est enlaidi, mais plutôt notre langage et nos manières qui sont

production de la beauté. Trois caractéristiques = L'œuvre belle est singulière, originale, la mort d'un artiste est une perte irremplaçable. De ce point de vue, on peut distinguer à juste titre l'artiste et le chercheur. Création : L'art produit un nouveau monde: en exerçant son pouvoir natal, l'artiste donne une idée de ce que peut être un commencement. Plaisir esthétique = C'est d'abord un sentiment de liberté de l'amateur qui exerce librement les capacité de son esprit et de sa sensibilité dans

« Ce masque, Gwynplaine » (l.19) réduit le personnage à un visage qui n’a plus rien d’humain. 3) Un visage qui fait rire. G., dans sa laideur, affiche un sourire permanent car on lui a élargi le muscle zygomatique (l.17), ce qui fait de lui l’homme qui rit, périphrase en guise de titre. Les mutilations qu’il a subies ont eu « pour résultat le rire » ; laideur et rire sont donc ici associés et évoquent un masque clownesque. De plus, le rire du visage de G. suscite le rire de ceux qui le voient (l

ainsi capable de métamorphoser le réel mais aussi de déchiffrer l'invisible, d'accéder au monde des idées, de se faire « voyant » comme le dit Rimbaud dans sa lettre à Paul Demeny. Ainsi la laideur peut-elle être source de découvertes ; le poète à travers elle peut déchiffrer le monde, atteindre son essence peut-être mieux que grâce à la beauté. Cf. cette strophe du poème « Le Guignon » de Baudelaire évoquant l'or à trouver sous les décombres, découverte que permet l'expérience poétique : Maint joyau

encore «ma beauté». Cependant la notion que veut ici faire ressortir le poète est celle du «Carpe Diem». On peut ainsi faire la comparaison avec le poème de Ronsart «Mignonne, allons voir si la rose...», et supposer que Charles Baudelaire a en fait voulu dire à son aimée de profiter de la vie tant qu'elle était encore jeune et belle, puisque la mort n'épargne pas la beauté et la fait devenir laideur. Cette déclaration amoureuse est d'autant plus paradoxale qu'un des thèmes récurrent dans cette oeuvre