La Liberté Réalité Ou Illusion

l’analyse. C’est la conscience de l’instant. Il ne s’agit pas de réduire l’importance de l’instant : je peux souffrir de nostalgie aigue ou sans cesse me projeter dans l’avenir, je n’en reste pas moins un être de l’instant. C’est en fait mon unique réalité. Le bien heureux du village est certes heureux, mais il s’agit du bonheur de l’ignorance. Le monde re-naît seconde après seconde, il n’y a pas de place pour le remord, la culpabilité, la nostalgie. On préférera alors un bonheur aléatoire mais lucide

constater, alors qu'une illusion ne se dissipe pas facilement. Elle résiste au savoir, la raison n'a pas de prise sur elle, elle échappe, elle ne se laisse pas réduire. Vous aurez beau démontrer que le concept de race est pour l'homme inconsistant par exemple, que l'humanité est "une" génétiquement, qu'il n'y a pas de sang juif, chrétien ou arabe mais seulement des groupes sanguins et des facteurs rhésus, le raciste maintiendra, obstinément. ° S'il n'est pas rare de préférer une illusion réconfortante à

son pour-autrui seront donc compatibles. Nos actes ne reflètent cependant souvent pas notre idéal, le pour-soi et le pour-autrui sont donc en conflit. Dans la pièce Huis clos trois personnes sont en enfer car elles n’ont pas su faire usage de leur liberté, elles ont placé leur vie sous un déterminisme indépendant de leur volonté. Ceci est, en terme sartrien, de la mauvaise foi, la pire chose qu’un Homme puisse faire. Leur punition, leur enfer, est le regard des autres car ils y seront confrontés pour

La séparation des pouvoirs : mythe ou réalité ? « Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » Montesquieu. Cette théorie de la séparation des pouvoirs continue toujours d’influencer nos conceptions de la démocratie aujourd’hui, même s’il convient de souligner qu’elle a perdu beaucoup de son sens car on a pris conscience de ses limites. Nourris par la période des Lumières, John Locke (17ème s) puis Montesquieu (18ème

etc.) comprend une dimension sensible (sa forme) et une dimension intelligible (son contenu). Spinoza Traité des autorités théologiques et politiques Dans ce texte, Spinoza aborde le problème de la superstition comme illusion communément admise, en démontre le mécanisme et les effets pervers dans la conduite de l’existence humaine. 1. Thèse de l'auteur. Spinoza entreprend de faire la critique de la superstition. Notamment, il se propose de montrer comment les

signifie « en aucun lieu : nulle part ». L’Utopie est au début un pays imaginaire où un gouvernement idéal règne sur un peuple heureux, mais dès le 18ème siècle, le sens du mot s’élargit ; l’utopie est un idéal politique qui ne tient pas compte de la réalité. I. Les sources : Voltaire reprend une longue tradition du merveilleux (contes des Mille et une nuits », conte de la Table Ronde). Depuis la Renaissance on parle de contrées fabuleuses, remplies d’or, situées par les voyageurs en Amazonie :

l’esprit et donc dans l’imaginaire. La définition du beau peut donc être discutable.II –Le beau est donc une illusion et n’est pas digne d’être admiré a) Via le concept d’Hamartia développé par Aristote, il est possible à force de se convaincre qu’une chose est bien. La beauté peut ainsi ne pas être désirable. b) Le jugement des personnes peut être trompée et être influencé. Si la beauté est une illusion elle peut donc être utilisé comme outil de manipulation. c) Platon traduit le beau comme

autre ne l’est pas, notre jugement va même parfois jusqu’à penser que les œuvres d’art ne sont là que pour remplir les musées et les salons. Mais au-delà des ces considérations superficielles, l’art pourrait avoir un sens, celui de nous faire voir la réalité autrement. Certes, l’art n’a peut-être pas d’utilité immédiate, cependant il peut nous ouvrir au monde, nous conduire vers la contemplation du beau. N’est-ce pas l’inutilité de l’art qui fait sa richesse ? Nous verrons tout d’abord que l’art peut

conviction personnelle qui se base sur un jugement. La question est de savoir si l'opinion n'est qu'une illusion et une affirmation fausse, ou si l'opinion est une conviction subjective pouvant donner une dimension de vérité ? Finalement l'opinion ne serait-elle pas nécessaire comme connaissance utile et jugement respectable ? 1.L'opinion fausse 2.L'opinion vraie ou droite 3.Opinion et liberté Extrait du document: L'opinion, nous l'avons dit, est donc un jugement personnel, une idée qui apparaît

toujours une part de vérité dans le bonheur ? La vérité n’est elle pas plutôt nécessaire à l’acquisition d’une certaine forme de bonheur ?Ainsi, il semble d’abord evident que nous pouvons préférer la vérité au bonheur car cette notion s’éloigne de toute illusion et laisse une impression concrète et authentique. D’autre part, le bonheur peut s’avérer favorable à la vérité car ce sentiment rend l’Homme heureux et lui procure une forme de satisfaction. Finalement, la vérité semble etre la condition même du