La Liberté Selon Epictète

Le sujet dans ses fondements et ses limites Notion en jeu : - le sujet - la conscience - la liberté - l'inconscient Analyse de la notion de sujet et introduction du problème Être un sujet, c'est « dire Je ». « Dire on », c'est se soustraire à la responsabilité de « dire Je ». C'est se mettre à l’abri car cela permet de se cacher derrière une foule indéterminée, anonyme, de sorte qu'en disant on, le sujet n'est pas lui-même et même n'est plus personne. Personne

délivrera de leur folie les gens qui se servent en tout d’une seule mesure, l’opinion, et nous permettra, désormais, partant de principes connus et clairement définis, de nous servir, pour juger des cas particuliers, d’un système de prénotions4. Epictète (vers 100 ap. J.-C.), Entretiens, II, 11. La connaissance de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Quand je vois telle

Le Manuel D’Epictète est un ouvrage rédigé par Arrien, l’un des disciples d’Epictète, ancien esclave affranchi et philosophe de l’école Stoïcienne. Le Stoïcisme est la doctrine selon laquelle la vertu doit être la seule source de bonheur et non le plaisir. Il repose sur trois principes : seul le bien moral existe, la nature coïncide avec elle-même, enfin le jugement est à l’origine de toute activité humaine. Dans cette œuvre qui constitue ce qui nous reste des Entretiens recueillis par Arrien, et

de Philosophie La liberté est-elle dans la révolte ? Au siècle de la démocratisation universelle et des guerres ayant pour but de revendiquer le droit des peuples à se diriger par eux-mêmes face au dictat de la force , la liberté est une notion qui s’impose dans notre quotidien . Mais qu’est-ce que la liberté ? La liberté est l’état de ce qui n’est pas soumis à une contrainte. Les mots liberté et révolte sont des mots antinomiques par excellence. Alors que la liberté exprime l’épanouissement

philosophique de la Grèce antique, fondée par Zénon de Citium en 301 av. J.-C. C'est par la suite un courant philosophique hellénistique qui a traversé les siècles, subi des transformations (notamment avec Chrysippe en Grèce et à Rome avec Cicéron, Sénèque, Épictète, Marc Aurèle), puis exercé diverses influences, allant de la période classique en Europe (en particulier au XVIIe siècle, chez René Descartes) jusqu'à nos jours. Cette philosophie exhorte à la pratique d'exercices de méditation conduisant à vivre

Etre libre, est-ce savoir dire non? 1) Le pouvoir de choisir permet d'être libre A. Le choix détermine la liberté B. C'est même plus que le choix qui détermine la liberté, c'est le "non"! Ce choix peut être assimilé au "non" 2) Le choix est presque inutile sans la connaissance. A. La connaissance détermine notre liberté B. Etre libre, c'est même savoir dire oui 3) Synthèse A. L'hypocrisie nous empêche de dire non B. L'éducation ne permet pas toujours de

Selon Kant, le bonheur désigne la satisfaction complète de tous nos désirs. Nous essayons de savoir si le bonheur dépend de nous, donc si nous contrôlons notre bonheur. Or le but de la vie est d’atteindre le bonheur, donc nous pouvons nous demander si nous contrôlons notre vie. Pour répondre à cette question, nous verrons que la vie peut être contrôlée par l’Homme puis nous préciserons que certaines conditions impossibles à éviter ne sont pas favorables à ce contrôle. Enfin, nous verrons pourquoi

la question suivante : Est-il possible d’accéder à un état durable de plénitude et de satisfaction ?Selon Épictète, le bonheur est accessible puisqu’il ne dépend que de notre manière d’interpréter les évènements de notre vie. Effectivement, les stoïciens, dont Épictète, pensent que la capacité de faire des choix est fondamentale pour l’être humain et que c’est dans la pensée que se situe la liberté des Hommes. Il est essentiel de se concentrer sur les choses qui dépendent de nous, soit notre jugement

La morale La liberté Selon l’opinion commune, être libre, c’est faire ce qui nous plaît. Mais c’est ignorer les passions qui peuvent aliéner la volonté et les déterminismes. A l’opposé, les stoïciens qui présupposent que tout ce qui arrive a un caractère nécessaire, définissent la liberté comme la conformité à la nécessité. Contre ces deux positions, on peut définir la liberté comme le pouvoir de choisir et d’agir fondé sur la connaissance de ce qui nous détermine. En société, l’absence de lois

La liberté Si nous voulons proposer de la liberté une définition suffisamment large pour qu’elle s’applique à toutes les formes de liberté, nous ne pouvons adopter que cette définition : la liberté est l’absence de contraintes. On parlera dès lors de libertés au pluriel car il y a sans doute autant de libertés que de contraintes dont on s’affranchit. Tout ceci nous amène à différents problèmes : de quelle servitude l’homme souffre-t-il ? Toute autorité est-elle nécessairement aliénante ?