La Légende Arthurienne

et signifie « demi-dieu ». Le héros grec est celui qui semble avoir dépassé les possibilités de la nature humaine par son courage et ses actions et dont les hauts-faits valent qu’on chante sa geste. Édulcorés par la légende dorée des hagiographes, ils sont alors passés dans la légende populaire. Le héros est donc par définition un être exceptionnel, qui se distingue du commun des mortels. Est-ce à dire qu’un héros ne peut être qu’un personnage extraordinaire ? Quelle place peut-on accorder à la banalité

de Chrétien de Troyes. Entre 1900 et 1905, Joseph Bédier a reconstitué une version « complète » de la légende à partir de Béroul, Thomas d'Angleterre, Eilhart von Oberge et de fragments anonymes. Certaines critiques comme celles de Bédier, Golther ou Schoeperle, situent la légende dans la première moitié du XIIème siècle, d’autres comme Carney la fassent remonter au VIIIème siècle. La légende s'est probablement répandue de manière orale et elle fut transmise de génération en génération. Cette

Historia regum Britanniae. Il est question de conquêtes d’Arthur jusqu’aux portes de Rome. Selon Faral c’est plutôt la légende que l’histoire. Wace dans son livre l’Historia regum Britanniae parle pour la première fois de la table ronde. Cependant il dit que les Bretons ont en ce qui concerne la matière de Bretagne « maintes fables » Le roman Kulwch et Olwen, un roman arthurien gallois est plus ancien que Geoffroy. La tradition de la littérature celtique était orale. Donc peut-être des harpistes

variation. On propose deux date pour deux villes espagnols Merida et Barcelone d’un coté un martyr mais sans qu’il y ait de recoupement entre les histoires. Ce n’est que dans les années 1260 que l’on a une entreprise de compilations de toutes les «  legende  ». Jacques de Voragine écrit Legenda aurea ca 1260 dominicain se met à compiler toutes les vies de saints. Il compile tout ce qui existe mais de façon critique. La structure de son livre est établit il ordonne les saints selon la succession du calendrier

récemment, Prudence O’Hara Tobin, éditrice des Lais anony- mes des XIIe et XIIIeþsiècles, estimait que leurs auteurs «þne comprenaient plus leur signification primitive, et s’en sont servis, en confondant des traditions qui étaient, à l’origine, des légendes distinctes, et en leur enlevant trop souvent leur atmosphère de mystère3þ». Paradoxalement, c’est cette théorie qui a détourné une majorité de romanistes de la quête des sourcesþ: si les poètes médiévaux récupéraient et déformaient des survivances

Monmouth était encore dans sa nouveauté et répandait parmi les savants et les lettrés le nom et la gloire du grand roi Arthur de Bretagne. Depuis longtemps, des musiciens et des conteurs en prose colportaient dans les cours anglaises et françaises des légendes celtiques, principalement galloises. Leurs thèmes préférés avaient séduit des poètes anglo-normands, comme ce Béroul dont nous possédons un fragment considérable sur Tristan. La vive et merveilleuse fantaisie qui animait ces histoires bretonnes,

jugement de Dieu ». C’est donc Dieu, et non la loi, qui garantit la justice à cette époque. Pour aller plus loin 16. Cherchez dans un dictionnaire des noms propres la légende de Saint Georges : en quoi la figure du saint fait-elle penser à Yvain ? Qu’est-ce que cela signifie par rapport à l’évolution morale du héros ? Selon la légende, Saint Georges est un chevalier qui tue le dragon à qui une jeune fille devait être sacrifiée. En échange de cet exploit, il demande au roi et à ses sujets de se convertir

Bien que novateur et original, il puise pourtant de nombreux motifs dans les genres littéraires qui l'ont précédé. Il est novateur car il mêle les exploits guerriers de la chanson de geste, la vision amoureuse de la poésie lyrique et puise dans les légendes celtiques. La poésie lyrique[modifier] La rupture littéraire amorcée par l'apparition du nouveau genre de la poésie lyrique ne doit pas pour autant masquer une large continuité dans les thèmes et les motifs évoqués par le roman. Il hérite en

Bien que novateur et original, il puise pourtant de nombreux motifs dans les genres littéraires qui l'ont précédé. Il est novateur car il mêle les exploits guerriers de la chanson de geste, la vision amoureuse de la poésie lyrique et puise dans les légendes celtiques. Les sources du roman médiéval [modifier] La Chanson de Roland. La poésie lyrique [modifier] La rupture littéraire amorcée par l'apparition du nouveau genre de la poésie lyrique ne doit pas pour autant masquer une large continuité

huitains = strophe de 8 vers + refrain + octosyllabes/décasyllabes) La chanson (strophes + refrain) L’ode (plusieurs strophes symétriques + vers courts) Le lai (octosyllabes + rimes suivants évoquant une aventure merveilleuse inspiré des légendes arthurienne avec les chevaliers de la table ronde) François Villon est l’un des poètes les plus connu du Moyen Age (2ème moitié du XVème siècle). (p204 : rondeau de Christine de Pison, p227 : rondeau et ballade, p209 : madrigal musical). Les romans courtois