La Malédiction De Phèdre

exclues) présentent un couple de jeunes gens innocents, à la fois unis et séparés par un amour impossible parce que la femme est dominée par le roi (Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate) ou parce qu'elle appartient à un clan rival (Aricie dans Phèdre). Cette rivalité se double souvent d'une rivalité politique, sur laquelle Racine n'insiste guère. Dans ce cadre aristocratique qui, à partir de Bajazet, devient un lieu commun prétexte à la naissance d'une crise, les personnages apprennent que le

masculine, la violence conjugale; en même temps, elle ridiculise le comte qui manque à plusieurs reprises être emporté par le poids de l'objet. Les éléments immatériels : Phèdre écrit par Jean Racine et mise en scène par Leblanc, dans lequel Le thème principal de la pièce était « L’ombre et la lumière ». Tout d’abord, Phèdre, fille du Soleil apporte la lumière à la pièce, mais durant la pièce elle ne cherchera qu’à fuir cette surexposition. Elle incarne un personnage lumineux mais une lumière rongée

tout à fait coupable ni tout à fait innocent. On retiendra de grands auteurs tel que Corneille, Sophocle,Shakespeare et Racine. Leurs œuvres permettent une étude précise de la tragédie. En effet, les oeuvres comme Oedipe roi (Sophocle), Iphigénie , Phèdre (Racine) et Hamlet (Shakespeare)sont d'une qualité exceptionnelle en terme historique et de loisir. En effet, elles promettent un divertissement sans égal et qui s'amplifie lorsque la pièce est joué plutôt qu'à la lecture simple du livre. Cette étude

rigoureux. Songez qu'un même jour leur ravira leur mère, Et rendra l'espérance au fils de l'étrangère, A ce fier ennemi de vous, de votre sang, Ce fils qu'une Amazone a porté dans son flanc, Cet Hippolyte... PHEDRE Ah ! dieux ! OENONE Ce reproche vous touche ? PHEDRE Malheureuse, quel nom est sorti de ta bouche ? OENONE Eh bien ! votre colère éclate avec raison : J'aime à vous voir frémir à ce funeste nom. Vivez donc : que l'amour, le devoir, vous excite ; Vivez, ne souffrez

qu'il voudrait bien, pour coucher avec Aphrodite, devoir être découvert par tous les dieux. Par suite, Aphrodite maudit Hélios et sa descendance, c'est-à-dire Pasiphaé et ses filles Ariane et Phèdre (malédiction qui sera aggravée par celle dont Poséidon affligera Minos, époux de Pasiphaé et père d'Ariane et Phèdre). Elle doit toutefois, de honte, s'exiler à Rhodes pendant qu'Arès part en Thrace. À l'époque classique, Arès est également réputé être le père d'Éros13, qu'Hésiode dépeignait auparavant comme

Antigone, (1944) : L.C. Extraits : Racine, Phèdre, (1677), I, 3, tirade de Phèdre à Oenone v 269 à 306 + liste des personnages ; Musset, Lorenzaccio, (1834), IV, 3, monologue de Lorenzo + liste des personnages ; Beckett, En attendant Godot, (1953), extrait de l’acte II : L.A. / Giraudoux, Electre, (1937), I, 8 : tirade d’Electre à Oreste : C.L. Document complémentaire : Musset, De la tragédie, (1838), extrait. / Deux photographies du personnage de Phèdre, acte I, scène 3, dans le cadre de deux

veut une description des passions de l’homme, mais des passions jugées par des valeurs. On ne comprend rien à Racine si on ne comprend pas que Phèdre est une description abyssale de ce à quoi peut mener la passion : elle va aller jusqu’à accuser Hyppolite qui va entrainer la malédiction de Thésée, et la mort d’Hyppolite. Il n’y aurait pas de malédiction de Phèdre si elle ne cherchait pas à continuer à être vertueuse. Jamais elle n’aurait laissé accuser Hyppolite si elle ne savait pas qu’Hyppolite en

Phèdre, l’une des plus célèbres tragédies classiques, propulse son auteur, le dramaturge Racine, au sommet de sa gloire. Dans cette scène 6 de l’acte 5 de « Phèdre », situé presque dans le dénouement, Racine y décrite le monstre effroyable que Hippolyte, fils de Thésée, doit combattre. Or, étant donné que l’œuvre est une tragédie où le destin est une fatalité qui conduite nos héros vers la mort, nous pouvons donc nous attendre au deuil du personnage principal présent ici, Hippolyte. Ici

Théâtre. Le poids du destin peut aussi éloigner les personnages de la réalité. La célèbre Phèdre de Jean Racine est victime du destin, symbolisé par Vénus, déesse de l’amour. Elle ne peut lutter contre l’amour qu’elle ressent envers le jeune Hippolyte, fils de son lari Thésée. Ainsi les dieux sont présents dans la pièce et destinent un triste destin au personnage de Phèdre. Elle est victime d’une sorte de malédiction, condamnée à l’amour malheureux qu’elle éprouve à l’égard du jeune homme. La complexité

Cette similitude entre la graduation nous montre que c’est la cruauté de Valmont qui est la cause de son état. Deuxièmement, on remarque aussi que l’amour que ressent la présidente à l’égard de Valmont est perçu comme négatif, presque comme une malédiction dont elle a été la victime. Certains éléments nous indiquent la présence d’un destin tragique à l’aide du registre tragique, comme les références à la divinité et au destin (« une grâce » l. 6 ; « le ciel » l. 30 ; « une faute » l. 32», la thématique