La Morale Chez Phèdre

choisies, mises en vers par M. de La Fontaine (ou plus simplement Fables de La Fontaine) consistent en trois recueils publiés entre 1668 et 1694, comptant 243fables écrites en vers, la plupart mettant en scène des animaux anthropomorphes et contenant une morale au début ou à la fin. Sommaire   [masquer]  1Les trois recueils 2Les sources et inspirations de Jean de La Fontaine 2.1L'inspiration indienne 3Moralités les plus souvent citées 4Portée de l’œuvre 5Illustration 6Notes et références 7Annexes 7.1Articles

du 7ème siècle avant JC. La Fontaine a été inspiré par Esope et Phèdre, tout comme l’italien Pilpay. II. Caractéristiques particulières des fables Les fables sont composées de deux grandes parties assez inégales. Une partie est composée de récit, assez long, et d’une morale beaucoup plus courte (1 à 4 vers en général). Il n’y a pas de lois strictes sur les fables. La Fontaine a introduit beaucoup de dialogue dans les fables. La morale de la fable n’est pas toujours explicite. L’auteur ne prend pas

sur les fables De son origine latine fabula (« propos, parole »), la fable est un court récit fictif qui met en scène des Hommes ou des animaux, visant à donner un enseignement moral sous une forme plaisante. « Le mérite de la fable est double : elle suscite le rire et donne une leçon de prudence », a écrit Phèdre. En revanche, Jean Anouilh donne une image de la fable plus puérile, l’énonçant d’ « entreprise futile » dans Avertissement hypocrite de son recueil Fables datant de 1962. Estimons-nous

spectacle I. Le théatre, pays de la crise A. Le théatre • Spectateur : sorte de « voyeur » qui assiste à un spectacle : la pièce de théatre est tjs centrée autour d’une crise --> sinon, pas d’intérêt à aller voir une pièce. + « but » moral du th : la catharsis. Pour Aristote, le spectateur qui va au th doit ressentir terreur et pitié afin de se purger de ces sentiments --> force du spectacle qui doit être extra-ordinaire (et dc, ne pas représenter notre vie de tous les jrs). D’où, par

essentiellement consisté à mettre en avant la parfaite maîtrise de l'art de la parole de l'auteur, le sujet n'étant qu'une occasion. Ainsi la pièce Phèdre (1677) est un parfait exemple de la recherche de la perfection formelle que visaient tous les dramaturges classiques. Dans cette pièce, Jean Racine se sert d'un sujet classique, le dilemme entre l'amour et la morale, pour étaler tout un éventail de procédés littéraires, comme en témoigne cet extrait de l'acte IV scène 6 (vers 1227 à 1230) :  « Tout ce

de la tragédie classique en France ? Ce genre de théâtre est souvent composé des grandes calamités, meutres et adversités avec la fin toujours lamentable et horrible à voir, pourquoi les spectateurs l’adimirent-ils paradoxalement malgré la douleur morale? Si on a envie d’arracher le voile de la tragédie classique, il faut d’abord connaître la genèse du classicisme en France sous différents aspects. En premier, il est incontestable que le mouvement classique est le fruit du régime politique d’époque

les récits sont, sauf rares exceptions, suivis d’une morale qui indique la portée critique à porter au texte. La fable qui nous occupe se situe dans le septième livre, c'est-à-dire au centre du recueil. En sixième position dans le livre 7, la fable intitulée « La Cour du Lion » met en scène sa majesté des animaux qui, souhaitant connaître l’ensemble de son royaume, organise un grand festin où se retrouvent tous les animaux. La fable de Phèdre (« Leo regnans », IV, 14) étant incomplète, La Fontaine

L ‘apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose. Il a une fonction démonstrative et une visée argumentative renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale ; elle est souvent explicite et parfois implicite. L’apologue a une dimension ludique qui pourrait nous laisser penser que ce n’est qu’un genre mineur réservé aux enfants ; est ce aussi simple ? Nous verrons cela à travers trois axes principaux ; tout d’abord, l’apologue, un genre qui s’adresse aux

une tragédie. 2) La bienséance Conformément au respect de la vraisemblance et de la morale, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur. De ce fait violence et intimités physiques sont exclues de la scène. Les batailles et les morts se doivent de se dérouler hors scène et d'être rapportées au spectateur sous forme de récits. Quelques exceptions comme la mort de Phèdre chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. Il existe deux types de bienséance: Les bienséances externes

Conformément au respect de la vraisemblance, de la morale, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur (pas de présence de sang sur la scène). De ce fait violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportés aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. Boileau la résume ainsi