La Morale Implicite Chez La Fontaine

LE LOUP ET LE CHIEN INTRODUCTION : La Fontaine (1621-1695) poète officiel de Louis XIV. Ici nous étudions une des premières fables car elle est tirée du premier libre des fables publié en 1668. La fable est un genre populaire très ancien qui remonte à l’antiquité (La Fontaine s’est fortement inspiré de l’écrivain grec Esope). C’est cependant un genre qui n’a jamais cessé d’évoluer et La Fontaine renouvelle ce genre. Il explique en effet dans la préface qu’il introduit de la vie et de la

transmettre une leçon, une morale, un précepte. Cette forme littéraire mêle donc divertissement et enseignement. Dans la fable que nous allons étudier, « Le Pouvoir des Fables », La Fontaine parvient à intégrer deux fables dans une, afin de mieux dénoncer la légèreté parfois inconsciente des êtres humains. Nous allons étudier une fable de La Fontaine intitulée « le pouvoir des fables », tirée du livre, VIII, 4. Elle est dédiée à M. De Barillon, l’ambassadeur de Louis XIV. La Fontaine veut convaincre son

récit en prose ou en vers qui a pour fonction d'illustrer une leçon de morale. Sa visée est donc argumentative et didactique. L'apologue apparaît sous différentes formes : la parabole, la fable ou encore le conte ( philosophique … ). Ce genre de récit a pour but d'instruire le lecteur et permet à l'auteur de dénoncer des faits révoltants ou encore d'avancer des valeurs ou des idées nouvelles. De ce fait, l'apologue est en vogue chez les moralistes ou encore les philosophes du XXième siècle, car ces auteurs

Une morale nue apporte de lennui Le conte fait passer le prcepte avec lui. En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire, Et conter pour conter me semble peu daffaire., Ctait le mot dordre de Jean de La Fontaine, trs clbre fabuliste du XVIIme sicle. Paul Raynal a dit un jour La Fable est le ciel de lHistoire , en effet, ma fable est prsente depuis lAntiquit, notamment grce Esope. Cest un apologue, cest--dire un court rcit qui pour fonction dillustrer lallgorie de lHomme accompagne

fantaisie empêche-t-elle l’usage de la raison ?Plan : Reformulation problématique. I) Concession : certes, il est des cas où la fantaisie favorise la Raison.· Plaire et instruire : un récit plaisant est essentiel pour mieux véhiculer la morale.· Morale implicite : le récit fait lui-même réfléchir et est au service de la raisonII) Opposition : Mais, il en est d’autres· Fantaisie pose un souci du réalisme · Le récit : un texte qui peut détourner d la moraleIII) Amplification : De plus, est-ce la finalité

occupation...). Quel est celui qui vous semble le plus sympathique ? Justifiez votre réponse par une analyse de l'image. 2. Comment se traduit visuellement le manque de tabac chez la cigale ? Et de qui dépend-elle alors ? 3. Pour quelles raisons selon vous la Ligue nationale contre le cancer a-t-elle choisi la fable de La Fontaine, ainsi illustrée, comme support de sa campagne ? Document 2 4. Relevez la phrase qui donne le sens de cette histoire. Par qui P. Coelho choisit-il de la faire prononcer

idéal concerne tous les domaines, y compris la langue qui doit être élégante et débarrassée de tous les jargons, celui des médecins ou celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent

court récit écrit plutôt en vers qu’en prose et ayant un but didactique ( qui cherche à instruire). Elle se caractérise généralement par l’usage d’une symbolique animale ou avec des personnages fictifs, des dialogues vifs, et des ressorts comiques. La morale est soit à extraire de l’implicite du texte, soit exprimée à la fin ou, plus rarement, au début du texte. Les fables les plus caractéristiques comportent un double renversement des positions tenues par les personnages principaux. On peut la comparer

indirecte et permettant d'aborder la question de l'homme sous l'angle des rapports sociaux tels qu'ils sont établis sous l'Ancien Régime. - fable extraite du livre IV, dédiée à Mlle de Sévigné, fille de la célèbre Marquise, écrivaine ayant soutenu La Fontaine dans son entreprise littéraire. Fable inventée par l'auteur qui aurait pu s'inspirer, mais d'assez loin, l’humaniste et érudit allemand, Joachim Camerarius (1500-1574) et de son recueil « De mal en pis », « Narrationes Aesopicae », Leipzig, 1570)

autrui ! 5 Le maître d’Épicure (3) en fit l’apprentissage. Son pays le crut fou : petits esprits ! Mais quoi ? Aucun n’est prophète chez soi (4). Ces gens étaient les fous, Démocrite le sage. L’erreur alla si loin qu’Abdère députa (5) 10 Vers Hippocrate et l’invita,