La Muse Inspiratrice

faire correspondre plusieurs cycles. On distingue ainsi, par exemple, le cycle de l’amour sensuel dont Jeanne Duval est la plus grande inspiratrice. Contrastant avec cette vision de la beauté féminine, du plaisir des sens et du péché et du mal qui y sont attachés, on remarque un second cycle chantant l’amour spirituel, quasi platonisant : la femme, « ange », « Muse », « Madone » ou « idole » devient une « superstition » (Baudelaire l’avoue dans une lettre à Madame Sabatier). Cette dernière et l’actrice

de moi, comme étranges, s’enfuient. Fortune v. 1 et 9 : divinité gouvernant la destinée humaine. Flamme v. 4 et divine ardeur v. 13 : Du Bellay parle de son inspiration poétique qu’il prétend ici avoir perdue. Muses v. 6 et 14 : divinités inspiratrices des artistes. Soulait v. 10 : avait l’habitude de. Serf v. 11 : esclave. M’ennuient v. 11 : me tourmentent. Étranges v. 13 : étrangères. Les Regrets (1558), sonnet 9 France, mère de arts, des armes et des lois, Tu m’as nourri longtemps

réellement une nuit de délices [...] La muse arriva comme une jeune mariée. Il n'y avait ni amusement ni fête qui pût soutenir la comparaison avec ces belles heures d'un travail charmant et facile...», il composa : ________________________________________________________________________________ ‘’La nuit d’août’’ (15 août 1836) Poème Comme ‘’La nuit de mai’’, c’est un dialogue entre la Muse et le Poète. Mais le ton et la situation sont presque à l’opposé. La Muse reproche au Poète, qui sent un

déclarée. Selon une autre interprétation, l’image de la femme aimée devient impersonnelle, la dame est substituée par la Muse. La déesse d’origine grecque incarne la poésie même. Qui plus est, la Muse inspiratrice évoque le talent du poète, souvent désigné comme la fureur poétique. Nous appréhendons le poème comme une lutte métaphorique entre le poète et sa Muse. En invoquant son inspiratrice, il nous dévoile la plus grande incertitude existentielle qui l’envahisse – par manque de souffle créateur, sa fureur

1900, Rodin est autorisé à faire construire un pavillon (pavillon de l’Alma) dans lequel il expose la presque totalité de ses œuvres (168 sculptures et dessins). Le succès de cette manifestation lui permet d’accéder à une réputation mondiale. Les musées et les collectionneurs commandent des copies et des moulages de ses œuvres. Il connaît la reconnaissance internationale : membre des Académies des Beaux-arts de Berlin, de Munich, de Dresdes, docteur honoris causa des universités d’Oxford, et Glasgow

ravivent et relancent le gout sacré de la quête poétique et l’amour de la beauté dont la femme fut et demeure la première inspiratrice. Peinture représentant une femme au milieu d’un champs de fleur. II- Lorsque la femme apparaît a) Joachim du Bellay «  Déjà la nuit en son parc amaissait » Le poème de Joachim du Bellay décrit l’apparition d’une muse qui est ici une femme. De plus elle est assimilée à une étoile ce qui est plutôt mélioratif. La beauté du levé du soleil

faire correspondre plusieurs cycles. On distingue ainsi, par exemple, le cycle de l’amour sensuel dont Jeanne Duval est la plus grande inspiratrice. Contrastant avec cette vision de la beauté féminine, du plaisir des sens et du péché et du mal qui y sont attachés, on remarque un second cycle chantant l’amour spirituel, quasi platonisant : la femme, « ange », « Muse », « Madone » ou « idole » devient une « superstition » (Baudelaire l’avoue dans une lettre à Madame Sabatier). Cette dernière et l’actrice

offense à la morale publique et aux bonnes mœurs ». On peut se demander si le non- conformisme du poète, son goût des plaisirs, sa vie jugée débauchée parfois, sa mise sous tutelle judiciaire, sa longue liaison avec la mulâtresse Jeanne Duval - inspiratrice que l’histoire littéraire a négligée (pauvreté d’indications précises sur cet amour) - n’ont pas, quelque part contribué à alourdir les accusations d'immoralité portées contre Baudelaire. Cette condamnation constitue pour le poète un scandale d’incompréhension

ses yeux semblent vivre répandant "le désir de la grandeur, de la beauté, de la gloire et de tout ce qui fait croire à l'immortalité". Le rythme ternaire ("grandeur"/"beauté"/ "gloire") évoque une marche vers l'absolu. C'est manifestement la Muse inspiratrice du narrateur, du poète. Mais leur amour est brisé par la mort "quelques jours après" qu'il l'a rencontrée. Son chagrin ne peut se traduire que par la richesse de la bière. 2.2 La seconde Bénédicta surgit aussitôt après la mort de la première

m’emmenait enfant visiter de vieilles parentes...”. Là, il s’enferme chaque saison pour ébaucher les collections à venir. Là encore, les intimes ont leur chambre et passent pour le week-end : Raymonde Zehnacker son bras droit, Mitza Bricard sa muse et inspiratrice, André Levasseur, son collaborateur modéliste, parfois Marlene Dietrich et Jean Cocteau ou encore le dessinateur René Gruau. Madame Denise, la cuisinière est aux fourneaux. Christian Dior se détend en travaillant au jardin. Devenu célèbre