La Muse Inspiratrice

Horace, l’inventeur du Carpe diem , Catulle dédie le cinquième poème de son recueil Carmina à ‘’sa Lesbie chérie’’ (mea Lesbia) qui désigne, comme chez la plupart des poètes élégiaques, non une personne réelle, mais « la » femme aimée en général, inspiratrice du poète. Le Carpe diem, issu de la philosophie épicurienne, invite en effet le lecteur et surtout la femme aimée à ‘’cueillir le jour sans se soucier de l’avenir’’ et c’est justement parce que Catulle y associe étroitement les thèmes de l’amour

civilisations, au croisement de la Méditerranée et de l’océan Atlantique, «Tanger la blanche » est la porte d’entrée du continent africain. Son cadre privilégié (océan, mer, montagnes, forêts, et cultures), son climat tempéré, ses monuments et ses musées ont séduit des européens et quels européens (Eugène Delacroix, Henri Matisse, Jean Genet, Josef Kessel, Samuel Becktt etc.) Ville d’Afrique la plus proche de l’Europe, elle a été longtemps convoitée par sa position stratégique prédestinée à être

hautement féminins, apparaissent avec insistance, comme celui du chat. Toute pareil à la femme, le chat est sensuel, il a son secret. Mais quelle que soit la part de cette féminité diffuse, la présence de la femme dans le recueil est liée à des inspiratrices qu’il a été possible d’identifier dans la vie du poète. La tragédie de « l’homme double » se manifeste toujours au niveau de la signification de la femme : spiritualité/ animalité. L’image féminine est ambiguë dans Les Fleurs du Mal : le cycle

nous apparaît habillée de sa nudité (pas besoin d’artifices), ornée de sa couleur (comme un bijoux) et dont les images sont remplies d’éclats et de mouvements. Alternance de clarté et d’obscurité. Image de la femme, source du désir, mais aussi inspiratrice, muse (bouche qui fait lyrique ma bouche), protectrice (douceur de tes main, huile (baume) s’éclaire mon angoisse). Le poète a un rôle de témoin de cette beauté ( je chante ta beauté qui passe) dont la description résistera au temps et à la mort.

vieilles. Quelques unes font allusion aux femmes qu’il connaît ou rencontre dans sa vie, quelques d’autres ne peuvent pas être identifiées. Parmi les femmes baudelairiennes, il y a deux figures importantes : Jeanne Duval (la Muse noire) et Mme Sabatier (l’ange gardien, la Muse et la Madone). Autant de femmes, autant de caractères marqués, de relations passionnées, et de sources d’inspiration. Elles représentent respectivement une certaine beauté distincte. Par exemple, la beauté voluptueuse et exotique

le plan géopolitique, provoquant des heurts entre intérêts russes, allemands et britanniques, jusqu'à ce que les premiers l'emportent. S 'étant imposée politiquement au centre de l'Eurasie, la Russie va ainsi devenir logiquement la principale inspiratrice des études orientales concernant la région. La majeure par tie des orientalistes travaille tout d'abord dans le cadre des visées politiques impér iales : en occupant les nouveaux territoires, la Russie se doit de prendre prioritair ement connaissance

l'épanchement de la souffrance et dans l'effusion lyrique que les romantiques puisaient la matière de leurs poèmes. Pour cette génération, l'inspiration prévalait donc de nouveau, au détriment de l'idée de travail poétique : la figure allégorique de la Muse inspiratrice émaillait encore les poèmes de ce début de siècle. Dans les décennies suivante les parnassiens s'insurgèrent contre le lyrisme romantique et le relâchement formel de cette poésie : des auteurs comme Gautier, Banville ou Leconte de Lisle écrivaient

présence des femmes réelles ou irréelles 1 - Nusch, femme et muse des artistes Nusch est la deuxième femme de Paul Eluard que Man Ray a beaucoup photographié, en particulier dans Facile (la première collaboration entre Man Ray et Eluard). D'après des biographes d'Eluard, le poète lui aurait offert une version manuscrite des Mains libres pour son trentième anniversaire. Nusch est l'une des principales inspiratrices du recueil : elle est la muse des artistes. Elle est présente dans : • Le frontispice

que le poète ne doit pas se laisser, la création poétique devant être un « enthousiasme réglé » : de là la poésie perd de son enthousiasme créatif. Chez les mondain :poésie = jeu de salon. Abandon du « parnasse » c'est-à-dire séjour des muses inspiratrice pour descendre dans les salons où elle se plie à des règles conventionnelles de la rhétorique mondaine. C’est surtout une poésie de circonstances. Diderot déplore l’état de la poésie dans poésie dramatique : « plus un peuple est civilisé, poli

monde grec et nous entraîne au-delà de l'ère chrétienne. Ce poème fait de la Grèce et de ses cultes bachiques, la terre des muses d'où naît le poète. Nous étudierons dans un premier temps, la figure féminine de Myrtho, figure que nous montrerons inspiratrice. Puis dans un second temps nous montrerons qu'à travers le thème végétal suggéré par le nom même de la déesse, se dégage toute une politique liée à la Terre. Cette poésie est placé sous le signe de Dyonisos. Plan du document : 1. La Figure