La Muse Inspiratrice

moyens, ni sans modèles. Proust dont l'expérience de l'art passe par celle du culte du modèle ruskinien, le hâte à meubler le parcours de son personnage par des muses inspiratrices. Dans la Recherche, plusieurs personnages se présentent comme de vrais artistes. Mais trois figures s'imposent comme principales et inspiratrices: Bergotte26, Vinteuil27 et Elstir28. Ces personnages sont respectivement un écrivain, un musicien et un peintre. Leur importance est indéniable, mais le traitement qu'en

d’Apollinaire. D’une part, en mai son « atonie sentimentale »77 est rompue lorsqu’il lie connaissance avec Marie Laurencin chez un marchand de tableaux. Au banquet de La Phalange, en janvier 1908, Apollinaire l’accompagne. Elle devient alors sa muse inspiratrice. D’autre part, c’est une période d’intense activité littéraire. En janvier, Apollinaire retrouve à Paris Louis de Gonzague Frick, qu’il avait connu au collège Saint-Charles. Celui-ci l’introduit dans le groupe de La Phalange, revue néo-symboliste

Aguado, formées sous l'Empire, Louis-Philippe s'était constitué une collection de peinture espagnole, qu'il prêtait au Louvre: voir J. Baticle et Chr. Marinas, La Galerie espagnole de Louis-Philippe au Louvre, 1838-1848, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1981, en particulier p. 18 à 26; cf. aussi P. Guinard, "Baudelaire, le Musée espagnol et Goya", Revue d'histoire littéraire de la France, n° spécial Baudelaire, avril-juin 1967, p. 312 à 328. 24. Mon coeur mis à nu, Pl. I, p. 701; cf.

ont crée un théâtre plus libre, ils ont fait du roman un genre majeur et ils ont libéré la poésie jusqu’à inventer le poème en prose. Les cénacles : - de Charles Nodier dans la bibliothèque « Arsenal » - des frères Deschamps (le magazine « La Muse française ») - de V. Hugo dans sa pièce dans la rue Notre-Dame-des-Champs Les manifestes du romantisme : - Racine et Shakespeare de Stendhal, en deux parties (1823-1825), explique la nécessité du changement et du développement de l’art suivant

obsessionnel comme l’indique le titre « Mon rêve familier », ou « celle qui m’est apparue si rarement et qui a fui si vite », d’une âme-sœur pour Verlaine ou d’une incarnation de la beauté sensuelle pour Baudelaire. La femme est donc une muse ou une inspiratrice puisqu’elle donne lieu à la création poétique. Les portraits présentés diffèrent : la femme imaginaire du poème en prose est décrite physiquement avec précision, sensuelle et inquiétante, « en elle le noir abonde », « ses yeux sont deux

obsessionnel comme l’indique le titre « Mon rêve familier », ou « celle qui m’est apparue si rarement et qui a fui si vite », d’une âme-sœur pour Verlaine ou d’une incarnation de la beauté sensuelle pour Baudelaire. La femme est donc une muse ou une inspiratrice puisqu’elle donne lieu à la création poétique. Les portraits présentés diffèrent : la femme imaginaire du poème en prose est décrite physiquement avec précision, sensuelle et inquiétante, « en elle le noir abonde », « ses yeux sont deux

chantais, ne vous déplaise. - Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien ! Dansez maintenant. » 1. l’oût : le mois d’août. 2. Principal : le capital. À Marcelle - Le poète et la cigale, Tristan Corbière Le poète ayant chanté, Déchanté, Vit sa Muse, presque bue, Rouler en bas de sa nue De carton, sur des lambeaux De papiers et d’oripeaux. Il alla coller sa mine Aux carreaux de sa voisine, Pour lui peindre ses regrets D’avoir fait - Oh : pas exprès ! Son honteux monstre de livre !... - « Mais

d’inspiration de la plupart des œuvres produites dans le mouvement : muse, femme-enfant, sorcière ou encore maîtresse, elle domine la poésie et la peinture surréalistes. Cette célébration fait de la femme une inspiratrice de la vie créatrice de l’homme. Les surréalistes ont réussi à créer un nouveau regard sur la peinture, mais aussi sur la femme. La femme, qui a joué un rôle important dans l’histoire de l’art et de la peinture comme muse, comme image, voit ici son image bousculée, à la fois ridiculisée

humblement et avec insistance. 3. Pourvoir : faire des provisions. 4. Dénuement : manque du nécessaire. 26 Séquence 8 – FR10 © Cned – Académie en ligne 3 À Marcelle - Le poète et la cigale, Tristan Corbière Le poète ayant chanté, Déchanté, Vit sa Muse, presque bue, Rouler en bas de sa nue De carton, sur des lambeaux De papiers et d’oripeaux. Il alla coller sa mine Aux carreaux de sa voisine, Pour lui peindre ses regrets D’avoir fait - Oh : pas exprès ! Son honteux monstre de livre !... - « Mais :

culture. Il la surnomma Gala. Elle dessina son profil, et il y ajouta à la main : «Je suis votre disciple». Ils commencèrent par lire ensemble les poèmes de Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Laforgue, Lautréamont et Apollinaire. Puis il prit avec cette muse fascinante son premier élan de poésie amoureuse, un élan qui allait se prolonger dans tous ses écrits. Cette «démone» tantôt hautaine, âpre et despotique, tantôt féeriquement complice, aux orages imprévisibles et aux étranges complications sentimentales