La Nef des fous

classique (61), Foucault se propose, non pas de faire une histoire de la psychiatrie, mais de chercher les conditions de l'exclusion et de l'enfermement des fous. Alors qu'au MA, la société écarte et isole les lépreux, à partir de l'âge classique on enferme les fous. À la Renaissance: premier mouvement de scission. Dans les tableaux de Bosch (La nef des fous) ou de Breughel, le fou= un passager, symb de la condition humaine mais qui a aussi parti lié avec les forces du mal et des ténèbres≠Chez Érasme dans

Coutume de Bretagne, mentionnant la possibilité, pour des affaires exceptionnelles, d'une peine de « prison de longue durée » à titre répressif. Par ailleurs, des « maisons de force » sont parfois utilisées, mais il s'agit de peines de sûreté pour les fous. Le mur étroit, pénitence pour l'Inquisition Article détaillé : emmurement. Par ailleurs, à partir du XIIIe siècle, la prison en tant que peine répressive et « thérapeutique » se développe par les lois séculières (roi, villes qui prescrivent l'enfermement

pardon. Dans le domaine artistique : début de la renaissance artistique ; quattrocento italien : les écrivains Boccace (le Decameron, 1350) et Pétrarque (1304-1374) ; les frères Van Eyck (retable de la cathédrale de Gand), et Jérôme Bosch (La nef des fous), en peinture ; le graveur Dürer. Quelques repères historiques en France Partout en Europe se constituent de grands états politiques, qui remplacent les petites seigneuries du Moyen Âge : les seigneurs doivent se soumettre au pouvoir royal ;

Victor HUGO Comme il pleut ce soir,N'est-ce pas mon hôte?Là-bas à la côteLe ciel est bien noir,La mer est bien haute!On dirait l'hiver;Parfois on s'y trompe...Le vent de la merSouffle dans sa trompe.Oh! marins perdus Au, loin dans cette ombre'Sur la nef qui sombreQue de bras tendusVers la terre sombre!Pas d'ancre de ferQue le flot ne rompe.Le vent de la mer Souffle dans sa trompe! Biographie Victor Hugo est né le 26 Février 1802 à Besançon en France. Poète, romancier et dramaturge, il est sans

L’approche médicale, dès le début elle s’intéresse à la folie L’approche philosophique, les philosophes s’intéressent à la folie et proposent des explications. Ils se demandaient s’il n’y avait pas une intervention divine. Dans l’Antiquité, les fous étaient la parole des dieux, puis leurs origines et leurs places se sont dégradées. I Approche médicale de la folie durant l’Antiquité: La psychologie n’existé pas à l’époque. Pour que la psychologie devienne une discipline, il faut attendre

facilement s'entendre sur une version des faits avant leur procès. Michel Foucault cite le grand renfermement ou encore la nef des fous comme exemples particuliers de privation de liberté antérieurs à l'époque moderne. Contrairement à la prison qui établit une peine à la mesure de la faute, il s'agissait de phénomènes d'exclusion où les populations déviantes (délinquants, fous, malades, orphelins, vagabonds, prostituées, etc.) étaient enfermées pêle-mêle en dehors du regard des honnêtes gens sans

Création à la Crucifixion. Ces pièces sont appelées "mystères de la Passion", "miracles" ou encore "pièces saintes". Des mansions spécifiques sont dressées autour de la nef, le paradis étant généralement situé au pied de l’autel, une gargouille (tête monstrueuse avec une gueule béante) représentant l’entrée de l’enfer de l’autre côté de la nef. Acteurs et spectateurs se déplaçent d’un bout à l’autre de l’église selon les nécessités du récit. Les pièces sont divisées en épisodes, couvrant chacun des milliers

Rev;ue Parisienne, t. VI, 1939, La Nef, no 12, novembre 1945, pp. 149-153. "Le Duel de Pouchkine". La Nef, décembre 1945, pp. 35-43. "Le Signe _du Taureau". La Nef, t. II,,.-no 4, maz;;s 1945, pp. 100-118: avril 1945, pp. 103-176; mai 1945, pp. 54--74; juin 1945, pp: 76-94: juillet 1945, pp. 76-99 • • "Le Th~atre". La Nef, 1945. . • 155 "La Mort de Pouchkine". La Nef, janvier 1946, pp. 48~60. La Nef, no 14,.janvier" 1946, "Réponse à Albert

cour burlesque duXVIIe siècle jusqu’à Vivaldi et Verdi). Les représentations picturales de la folie (notamment chez Holbein et Breughel) nous intéresseront également. • Erasme : Eloge de la Folie (G‐F Flammarion n°36). • Sébastien Brand: La Nef des fous (photocopies distribuées en Classe) • Arioste :Roland furieux (édition bilingue de Michel Orcel, Le Seuil, 2000, vol II, chants 23‐24, 34, 39. • photocopies distribuées en classe) • Rabelais: Le Tiers livre (ch. 45 et 46) • Shakespeare : Twelth

on ne s’occupait pas des fous. On disait des fous qu’ils étaient habités par les démons, les esprits, le diable. On les laissait dépérir dans les rues. A partir du Moyen-Âge, on commence à se préoccuper des fous ; Ils sont enfermés dans des prisons, toujours considéré comme possédé par les démons. On les mettait également sur un bateau nommé « La nef des fous » et on les exposait de la sorte aux autres qui les voyaient hurler,… Au 16ème et 17ème siècle on installe les fous dans des Asiles, mais ils