La Notion De La Souveraineté Chez Hobbes

trouver des principes régulateurs de ces passions afin d’éviter les dérives anarchiques et les violences qu’elles entraînent. L’institution du politique par le biais d’un contrat juridique apparait comme la solution la plus classique de ce problème. Hobbes, à la suite de Machiavel, est convaincu que « l'homme est un loup pour l'homme ». Il écrit : « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun

un droit qui préexiste à l' homme et que le droit ne serait pas un produit humain. Le droit naturel est lié à la religion. Ce droit reste retranscrit par l' homme lui même. Le droit est là pour répondre aux besoins de la société humaine. La notion d' Etat de droit a été développée par Robert Von Mohl et Friedrich Julius Strahl, l' Etat doit se soumettre aux lois qu' il édicte, il doit de manière général se soumettre au droit et ne peut agir de manière arbitraire. L' Etat de droit consiste à

Galilée ouvre la voie à la dissociation de l'Objet et de son mouvement par la loi du mouvement uniforme des repères en translation. Grotius, puis Hobbes et Descartes élaborent le renversement radical de l'ancien cadre de pensée. On passe alors de l'Un ontologique à la Dualité radicale: - L'Universalisme de l'Empire éclate désormais, et la souveraineté des différents royaumes est reconnue. L'articulation entre ces royaumes, et particulièrement l'arbitrage et le droit de la guerre ne sont plus là

l’homme brave celui qui est digne de faire la guerre semble faire penser que la guerre est naturel chez l’homme pourtant il est toujours possible de se demander si l’homme est naturellement enclin à la guerre ?Est-ce qu' un nouveau né comprend naturellement la notion de guerre ou est ce que celle-ci apparaît lors de la civilisation de l’homme? Nous nous demanderons alors si la guerre est un état naturel chez l’homme? Nous tenterons d’y répondre dans notre argumentation qui se divisera en deux parties

fondamentale dans la vie de nos sociétés. Pour qu’elle puisse s’appliquer, la politique s’exerce à travers le pouvoir dans la mesure ou c’est grâce à lui que la relation entre gouvernants et gouvernés va s’établir. Ainsi, de Platon à Foucault en passant par Hobbes, Locke ou Rousseau, l’Homme n’a cessé de réfléchir à son comportement en société et à la vraie nature du pouvoir. Le pouvoir politique correspond à l’ensemble des processus et des rôles sociaux par lesquels sont prises et exécutées des décisions

épuiser la substance du bien. La combinaison de ces critères permet d’identifier deux catégories de biens dites « pures » : le bien privé, excludable et rival ; le bien public non excludable et non rival7. Pour comprendre la portée de ces deux grandes notions, il suffira de donner deux cas typiques de biens privés et de biens publics : la paire de chaussures et le signal d’un sémaphore. La paire de chaussures est un bien privé car pour la porter, je dois m’en réserver l’accès – excludabilité, et pendant

de la perspective juridique, dans le sens ou les juristes décrivent ce qui est (droit positif). Ils critiquent aussi, mais ce n'est pas leur objectif ppal. b) La Renaissance Période féconde pour le développement de l'état et de la réflexion. La notion d'État se constitue. • MACHIAVEL (1469-1527) Philosophe et homme politique. Le prince, où il décrit le rapport morale/politique il montre que dans certains cas la politique doit aller contre la morale dans l'intérêt de la sauvegarde de L'État = raison

SOCIETE CIVILE S HISTOIRE D,AN MOT PAR François RANGEON à Maître d,e Conlérences l'Uniuersité il'Amiens La société civile est une des notions les plus ambiguës du débat politigue actuel. Pour les uns, la société civile se definit par opposition à l'Etat: le programme libéral, dit G. Sorman doit < retracer en clair la frontière I'Etut et la société civile > l, la société civile étant I'ensemble des "oi"" institutions (famille, entreprise, association...) où les individus Poursuivent selon des

sont libres, ils ne peuvent être entravés sinon il ne pourrait être des souverains * L’égalité de parole entre les citoyens : conséquence logique, s’il y avait une inégalité de parole cela vaudrait dire qu’il y a un groupe supérieur * La souveraineté de la loi : rien n’est supérieur à la loi adoptée par les citoyens. Qui sont ces citoyens ? Ils sont les hommes jouissant de leurs droits civiques, de plus de 18 ans et de père et de mère athéniens (cela peut changer pour cela) Exclus : esclave

l’ensemble des règles qui régissent les rapports des hommes entre eux, le droit permettant la coexistence des libertés entre elles. Ainsi, la déclaration française de 1789 soutient que les hommes sont libres et égaux en droit, elle proclame la souveraineté de la nation et définit la liberté de chacun dans les limites de ce qui ne nuit pas à autrui, sûreté et propriété sont alors subordonnés. Il revient alors de s’interroger sur les fondements de ces droits de l’homme dont l’évidence peut d’abord