La Notion De Souveraineté Dans Le Régime Démocratique

sont élus, il est esclave, il n'est rien» Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément", stipule l'article 3 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789. Cet article exprime la nécessité pour les citoyens de choisir les personnes qui les gouvernent. De ce point de vue on peut parler de la notion d’election , un choix par les citoyens de certains d’entre eux pour

ou la Nation exerce la souveraineté. On va se poser la question de qui est souverain dans l’Etat, c’est-à-dire qui est à l’origine. La théorie de la souveraineté nationale s’oppose à celle de la souveraineté populaire. Toutes les deux furent établies à l’époque des Lumières, mais elles exigent d’être bien distinguer car elles sont très différentes quant au droit de suffrage, au lien de représentation et à la légitimité des gouvernements notamment. Chapitre 1 : Souveraineté et Droit De Suffrage

Abraham Lincoln : « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Cette définition de la démocratie extrêmement célèbre, revient à dire que la démocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple selon le principe de souveraineté ; et dans le lequel il n’y a pas de distinctions de sexe, d’âge, de richesse, etc. selon le principe d’égalité entre les hommes. Depuis le XVIIIème siècle, dans la plupart des pays occidentaux, la

tous mais ce sont néanmoins sur elles que reposent ces processus dits démocratiques en raison de la place qu’ils accordent aux peuples ou plus exactement à la mobilisation des populations en vue de la construction d’une forme de légitimité des pouvoirs politiques. Ainsi, le rôle et la place du droit dans la conduite des processus électoraux renvoie à un questionnement multiforme qui rend la problématique démocratique à la fois simple et complexe. Elle est simple dans la mesure où, elle fait

de limiter le pouvoir dans un régime démocratique ?  » Introduction : «  La liberté politique ne se trouve que dans les gouvernements modérés . Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.  » de Montesquieu . Ainsi, nous allons nous attarder sur «  Comment est-il possible de limiter le pouvoir dans un régime démocratique ?  » . Il paraît alors important de définir, d'abord les notions les plus importantes de ce sujet

devenue une « notion zombie ». Ilaffirme donc par cette formule la fin de l’Etat-Nation tel que nous le connaissons. L’Etat-Nation apparaît comme la juxtaposition d’une notion identitaire (l’appartenance à un peuple, à un groupe) et une notion juridique, c’est-à-dire une forme de souveraineté, des institutions, un Etat. Le constat d’Ulrich Beck peut donc apparaître effrayant. En effet, Etat-Nation et démocratie se sont développés et propagés ensemble. Dans la pensée nationaliste et démocratique moderne

par le peuple et pour le peuple », selon la formule classique d’Abraham LINCOLN. La démocratie postule donc que le pouvoir est exercé par ceux-là mêmes qui lui sont soumis ; elle signifie que les gouvernés sont en même temps les gouvernants. La notion de démocratie fait cependant l’objet d’applications et de qualifications diverses ; si on remonte à la Grèce Antique on a une définition différente de celle actuellement ; c’est ainsi que, par exemple, on parle de démocratie économique et sociale

les Français en âge de raison, en condition d’intelligence et de moralité appréciables : tu participeras au droit, à l’exercice du droit social ». Ainsi est résumée la première approche de la démocratie: elle est un système politique basé sur la souveraineté d’un peuple constitué de personnes libres de leurs choix qui sont sensé être par là autant gouvernés que gouvernants. Cependant, cet idéal ne peut se passer d’une réflexion sur la manière d’associer le peuple à l’exercice du gouvernement. De fait

Le césarisme démocratique. "L'État est une partie spécialisée dans les intérêts du tout" dit Maritain dans son ouvrage « L'Homme et l'Etat ». En réalité autre qu’une merveilleuse fiction, l’Etat est tout d’abord un territoire donné, avec une population donnée et une force de défense organisée. C’est également la reconnaissance internationale, mais aussi et surtout l’organe qui est titulaire de la souveraineté. La souveraineté étant le caractère suprême de cette fiction. Mais en dehors de l’Etat

Chapitre Premier: Portée et fonction d'une constitution Il n'existe pas d'Etat sans constitution. Il y a un lien étroit entre l'existence de l'état et la constitution. La constitution est bien souvent la marque d'un nouveau régime ou elle peut être la marque d'un régime dont les acteurs souhaitent exprimer une volonté de réforme. Le choix d'élaborer une constitution pour marquer l'existence de l'Etat est étroitement lié à la portée de cette dernière qui est à la fois symbolique et juridique.