La Passion Racinienne

monstrueux : le Minotaure (corps d’un homme avec une tête de taureau). Ensuite Vénus s’en est prise à Phèdre en la faisant tomber amoureuse de son beau-fils : Hippolyte. Cette passion conduira Phèdre à se suicider. Chez Racine : Phèdre est une femme amoureuse, apeurée, jalouse et pénitente. Racine insiste surtout sur la passion dévorante de Phèdre pour Hippolyte. Le personnage de Phèdre évolue de scène en scène, et dans les scènes aussi, au gré de son amour. Le lever du rideau la dévoile malade

personnage surnaturel, avec d’aptitude particulière, de talent. Une personne est capable de créer des choses extraordinaires et nouvelles. Son caractère  est propre  et  distinctif. Le génie est donc avant tout celui qui parvient à s’élever à la hauteur de sa passion et de ses exigences et qui reste fidèle à sa vocation. « l’homme qui se sent complet », de l’homme accompli et victorieux qui, lorsqu’il est véritablement tel, est le génie. Le génie est isolé du monde, il aime la nature, il aspire à l'idéal, est

et l’honneur qu’elle peut s’en imaginer. Comment expliquer cette immense disproportion ? Nous pouvons apporter comme élément de réponse, le fait que l’héroïne tragique recherche la perfection de l’âme, le soucis du détail et, plus simplement, la passion de l’innocence. Citons pour exemple Thierry Maulnier qui a écrit « Lecture de Phèdre » en 1967. Dans son extrait, « Phèdre ou le crime pur », il dit : « la singularité du personnage de Phèdre et la grandeur de son supplice naissent de ce que le crime

prononcé, fixé à l’avance), la fatalité est extérieure et d’essence religieuse dans la tragédie grecque. Les tragédies du XVIIème siècle soit christianisent le pouvoir divin soit sécularisent la fatalité en l’assimilant aux forces intérieures de la passion amoureuse ou en la confondant avec les impératifs sociaux ou politiques. Mais quel que soit la forme de fatalité, le personnage tragique apparaît toujours comme la victime de forces qui le dépassent et face auxquelles il ne peut lutter. Ex : La

XVIIème. S'il est admirateur du classicisme et de la simplicité du style de Racine, il paraît même obsédé par le style racinien et ne parvient à créer un nouveau style, à s'émanciper de la tutelle qu'il s'impose. Quelle est la fonction principale de la Tragédie ?. Pour Aristote[->13], philosophe grec, le but de celle-ci est la catharsis[->14], c'est-à-dire, la purgation des passions. Le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié et la terreur afin d'amener chez lui une purgation de ses

pour le romancier, favoriser cet echo entre les lecteurs et les personnages est un gage de succès : Madame de La Fayette qu appartient au milieu aristcratique tend un miroir à ses lecteurs qui appatiennent à la meme sté ( de meme que la tragédie racinienne met en scène des aristocrats pour un public d’aristocrates) 2-Le personnage peut également nous paraître plus proche parce qu’il nous laisse entrevoir une intériorité d’ordinaire : dès lors il nous ouvre les portes du mystère humainqui nous demeure

romantiques condamnent la règle des 3 unités développée par les classiques. L'unité de lieu empêche de tout montrer et a pour effet de substituer des récits aux scènes et des descriptions aux tableaux. L'unité de temps, quant à elle, empêche de saisir les passions dans toutes leurs richesses, leurs nuances et toute la complexité de leur développement. Aussi, le romantisme en appelle-t-il à un art plus libre, moins rigoureusement intellectuel. Une limite, cependant, à cette liberté de l'art : il s'agit de

d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l'instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère adoptif. C'est dans la scène 5 de l’Acte V que Burrhus, gouverneur de Néron, vient annoncer à Agrippine et Junie la mort de Britannicus

banlieue Parisienne, il s'exprime ainsi souvent avec des mots issus des banlieues, un petit peu ''voyou''. C'est un garçon d'une intelligence plus évoluée que la moyenne, voire même un surdoué. Il s'intéresse beaucoup au cinéma, c'est sa plus grande passion et possède une connaissance importante dans ce domaine, mais il aime également la lecture. On apprend qu'il est fort en anglais, notamment grâce aux films américains qu'il regarde le plus souvent, en délaissant le cinéma français qu'il juge peu intéressant

novice au couvent de la Baumette. Il est instruit selon les méthodes scolastiques : c’est l’horreur pour lui. • Les années de « moine » (27-33 ans) : il se passionne pour le grec et il échange des lettres , en latin et en grec avec Guillaume Budé. Il traduit 2 livres d’Hérodote en latin. Il fréquente un groupe des juristes passionnés d’humanisme qui se réunissent au tour d’André Tiraqueau, au tour d’un livre en latin sur les lois du mariage. Rabelais se familiarise avec le droit. Il se mêle au