La Passion Rend Elle Aveugle

c'est-à-dire qu’il n’y a pas d’action et où le seul adversaire du héros est lui-même. Toute l’histoire tourne autour de René et reflète bien le « vague des passions » commun aux auteurs de cette génération. Réfugié dans la tribu indienne des Natchez en Louisiane, René, un aristocrate français, a tout de suite été adopté par Chactas, un sage aveugle qui lui a désigné une épouse conformément aux mœurs indiennes. René passe ses journées isolé dans la nature à nourrir sa mélancolie. Au détour d’une conversation

violent et restreint ; ils faisaient régner la terreur sur leurs proches. Leurs peuples étaient différents, les législations n’étaient pas uniformes. Le despotisme moderne est tout-puissant et doux. Attention toutefois, ce pouvoir est doux, car les passions sont bornées, les plaisirs simples, etc. (p.150). Cette oppression sera donc d’un nouveau genre : elle mérite un nouveau nom, celui de despotisme pastoral. Il est omnipotent et doux et transforme les hommes : les hommes deviennent faibles, doux,

John Milton a aussi été manifestement une importante source d'inspiration pour la quête désespérée du monstre. L'alchimiste Johann Conrad Dippel a pu fournir le personnage du savant fou. Lazzaro Spallanzani a certainement fourni le personnage du passionné de philosophie naturelle. Le début du XIXe correspond aux débuts de la révolution scientifique qui a vu la science quitter la philosophie pour se lier à la technique. Le début du XIXe correspond également aux débuts de la révolution industrielle

Diderot dirige avec Jean le Rond d'Alembert la redaction de L'Encyclopedie, qu'il commence en 1746 et qui s'achève en 1772. Au départ, il s'agissait d'adapter une encyclopédie anglaise. En 1747, il est emprisonné à Vincennes pour sa lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient. En 1751, paraissent les deux premiers tomes de l' Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle devait se constituer de 10 volumes mais atteindra à son achèvement 28 volumes (17 de

mets pas en tête que toi seul as toujours raison et que l’opinion des autres ne vaut rien, dit le jeune homme à son père. Il y a des gens qui s’imaginent posséder seuls l’intelligence, l’éloquence, la sagesse. On les ouvre : ils sont vides ». Hémon rend compte de la déception du peuple qui plaint Antigone. Créon se rebiffe : le peuple va-t-il maintenant lui dicter la loi ? Et Hémon a ce mot qui conviendrait à certains chefs de gouvernements modernes : « Va donc dans un désert si tu veux gouverner

Nyerere 6. Aujourd'hui, les machines sont admirables et les visages fermés. Nous avons la technique, il nous manque le sourire. Fr. de Closets 7. Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. Fr. Nietzsche 8. Ce n'est pas notre condition, c'est la trempe de notre âme qui nous rend heureux. Voltaire 9. Celui qui se contredit a plus de chances qu'un autre d'exprimer quelquefois du vrai. A. France 10. C'est en cherchant l'impossible que l'homme a toujours réalisé et reconnu

allégorie antique au contraire de folie qui est une allégorie nouvelle (=récente). Ce débat se situe dans l’Olympe (=lieu des Dieux). Une querelle entre les deux personnes vient de se dérouler. Ils se sont battus et cela est venu aux mains. Folie a aveuglé Amour qui a voulu lui envoyer une flèche. Apollon va défendre amour et Mercure est l’avocat de Folie Le texte : On étudie la fin de la plaidoirie de Jupiter. En quoi cette parodie plaisante des jugements de cour est un texte humaniste ?

Sophocle met en scène un conflit entre une norme et le devoir sur sa morale. Polynice qui avait été coupable de porter les armes contre sa cité. Créon, le roi, a interdit a quiconque de rendre les hommages funèraille à Polynice. Sa soeur Antigone rend ses funérailles alors qu'elle y était interdit à cause de sa moralité. Elle oppose les lois non écrites et inébranlable de la conscience à la raison d'état et à la loi de la Cité. Antigone en est morte donc... Ces lois non écrites ont une valeur

rends, - fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! - L'univers moins hideux et les instants moins lourds ? Fleurs du Mal, Charles Baudelaire Dans ses poèmes, Baudelaire évoque la passion et plus précisément l’amour passionnel et charnel à travers l’image d’un serpent qui « se penche et s’allonge ». Le serpent qui danse Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau !

amour pour Léon, orgueil de rester vertueuse, haine à l’égard de son mari. Chapitre 6 / Emma et le curé. Départ de Léon Un soir d’avril, l’angélus rappelle à Emma le souvenir de son couvent. La religion, peut-être, pourrait l’aider : elle se rend à l’église dans le dessein de confier son trouble au curé. Mais le dialogue entre elle et lui n’est qu’une suite de malentendus grotesques qui laissent la jeune femme aussi malheureuse qu’avant. Léon de son côté s’enfonce dans la mélancolie. Il décide