La Pensée sauvage

sur les animaux. Et il se trouverait que certains animaux en aurait une... mais commençons par le commencement; Qu'est-ce que véritablement la conscience de soi? A première vue, être conscient de soi, est une saisi intuitive de ses propres actes, pensées, sentiments, de sa propre existence, elle nous permet de chercher notre identité, de savoir qui ont est... La question de savoir si la conscience de soi suppose autrui ne semble pas se poser car c'est un sentiment qui nous appartient. A première

tour et selon notre propos, a un besoin nécessaire de l’altérité dépréciée de l’ignorance. Une dimension temporelle associée à une « théorie du progrès » sont nécessairement invoquées pour faire tenir le propos de l’auteur, pour qui des « peuples sauvages […] passent leur vie dans une perpétuelle enfance[3] », font preuve de « puérilité[4] ». Le passage de l’ignorance au savoir est historique, fruit d’un long mûrissement, d’un progrès. Et la thèse de l’auteur sera la suivante : « Il est naturel en

Supplément s’inscrit dans la tradition des débats d’idée du XVIIIème siècle. Ce texte se rapproche des dialogues traditionnels avec le sauvage, dont l’origine peut se trouver chez Jean de Léry, auteur du XVIème siècle, et qui seront également exploités par Voltaire dans L’Ingénu. En effet, Diderot fait dialoguer et débattre un sauvage et le représentant emblématique de la pensée européenne : l’aumônier. Cependant, à la différence du texte original, le Voyage autour du monde de Bougainville, ou du conte philosophique

d’être menées au sein d’une même séquence. Il conviendra au professeur de faire un choix en fonction de sa classe, de sa progression annuelle, de son projet pédagogique... I. Le « bon sauvage » ou le cannibale : le regard européen sur l’altérité. Séquence sur l’altérité en classe de 2nde 1. Séquence : Le « bon sauvage » ou le cannibale : le regard européen sur l’altérité Objets d’étude : 
 L’éloge et le blâme 
 Démontrer, convaincre, persuader 
 Mouvement littéraire et culturel : découverte de l’humanisme

accept le café au lait dont le concierge lui offre, même qu’il fume dans la morgue. Après les funérailles dans une chaleur qui lui fait en extase, il retourne chez soi, « ma joie quand l’autobus est entré dans le nid de lumières d’Alger et que j’ai pensé que j’allais me coucher et dormir pendant douze heures ». le landemain, c’est samedi, Meursault va se baigner au port, et y rencontre Marie Cardona, une ancienne dactylo de son bureau dont il avati « eu envie à l’époque ». Ils passent un jour de joie

cette époque : pas la même organisation, ni la même religion, ni les mêmes codes. Elle chamboule les repères des € qui vont donc vouloir en savoir plus et « étudier » ces différences : Début d’une certaine forme d’anthropologie et 1ere études « des sauvages ». On va même a mettre en doute leur statut d’êtres humains. Plus tard, on parlera de proto-humain (des humains d’avant, restés à l’état de nature) Les € iront même jusqu’à leur imposer un modèle, le leur, et à les massacrer s’il ne le respecte

John Stuart Mill, soutient que que les bonnes qualités présentes chez l'Homme sont le produit de l'éducation et que selon lui toute bonne qualité n'est que le résultat de la discipline, en affirmant que l'Homme de la nature n'était qu'un animal sauvage dispensé de qualités morales. Dans une première partie (l. 1 à 3), Mill expose un constat immédiat, qui constitue son point de départ : l'Homme de la nature ne possède rien de valeur, à part les aptitudes qui le constitue et qui ont besoin d'une

identifions. « Habitudes de sauvages », « cela n'est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc.., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères. Ainsi l'Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque (puis gréco-romaine) sous le même nom de barbare; la civilisation occidentale a ensuite utilisé le terme de sauvage dans le même sens. [

LA CULTURE, L'ART *** LA CULTURE : - CIVILISATION : état dans lequel l'homme développe ce qui le définit en propre, par opposition aux sauvages : sans production - LA CULTURE : s'oppose à la nature, tout ce qui relève de l'invention, scientifique, littéraire, sans éducation... de la production, des pratiques et la pensée propres à une groupe humain, s'exprimant à travers une langue, une religion, des oeuvres d'arts, des => CRITIQUE DE C.LÉVI-STRAUSS ET L'ANTRHOPOLOGIE : justifie

Sépulvédad : Mais il est différent du notre, donc faux ! Indien : Mais est-il vraiment faux ? Y en a t-il un seul de bon ? N'est-il pas une création de l'homme pour avoir des repères. Sépulvédad : Vous parlez comme un sage mais vous avez l'allure d'un sauvage. En tout cas un seul calendrier est juste : le notre, car il vient de dieu ! Indien : Je reviendrai sur Dieu. Mais vous dites que je parle comme un sage. Vous avouez donc que nous avons des intellectuels dans notre société. Sépulvédad : Non c'est