La Pensée sauvage

grecque de la culture – en opposition à la culture romaine – la conception de la culture comme une nouvelle nature, une nature améliorée, sans intérieur et extérieur, sans simulation et sans convention, la culture comme une harmonie entre la vie et la pensée, l’apparence et la volonté. Considérations inactuelles, II, 10 Le rapport à la vie est ce qui distingue, selon Nietzsche, le véritable homme de culture du « philistin cultivé ». Le mot philistin vient de l’allemand philister qui signifie « celui

et de gouvernement pût exister parmi les hommes. Enfin tous, parlant sans cesse de besoin, d’avidité, d’oppression, de désirs et d’orgueil, ont transporté à l’état de nature des idées qu’ils avaient prises dans la société. Ils parlaient de l’homme sauvage, et ils peignaient l’homme civil. Il n’est pas même venu dans l’esprit de la plupart des nôtres [2] de douter que l’état de nature eût existé, tandis qu’il est évident, par la lecture des Livres Sacrés [3], que le premier homme, ayant reçu immédiatement

I. Présentation de Tocqueville (biographie, sa pensée)Nous allons vous présenter un extrait du chapitre 10 du Tome 2 intitulé « la position des trois races aux États-Unis » issu de l'œuvre de Tocqueville "De la Démocratie en Amérique", dont le TOME 1 est paru en 1835 et le TOME 2 en 1840.Pour commencer, on va vous présenter rapidement l’auteur :Alexis de Tocqueville est né le 29 juillet 1805 à Paris et mort le 16 avril 1859 à Cannes.C'est un philosophe, précurseur de la

et exprimer ses capacités. Sans milieu, l’individu ne peut même pas devenir un individu. Il suffit de voir ce que donnent les enfants sauvages. Leur équipement génétique semble intact et pourtant, ils marchent à quatre pattes, ils sont déformés et ne savent ni parler, ni communiquer, ni même regarder les autres. Lévi-Strauss(1) pense que les enfants sauvages illustrent ce que donnerait la nature humaine s’il n’y avait pas de culture. Pour un éthologue(2), c’est mal poser le problème que de

SÉQUENCE 1A : Humanité, altérité – Objet d’étude principal : La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIe à nos jours. Texte 2 : MONTAIGNE – Qui sont les sauvages ? Question : De quelle manière Montaigne remet-il en cause les notions de civilisation et de sauvagerie ? Introduction : 1) Montaigne est considéré comme un des plus grands penseurs du mouvement humaniste. Son livre modestement intitulé Essais, publié à partir de 1580, aborde de façon personnelle toutes sortes

peintre; il brillait du désir de visiter, dobserver avec soin les hautes terres de lOuest, et de recueillir une ample moisson détudes sur les nobles montagnes, les plaines majestueuses, les lacs, les cataractes, les fleuves, les chasses, les tribus sauvages de ces territoires fantastiques. Il était beau garçon; son visage un peu pâle, coloré sur les joues, dun ovale distingué annonçait une complexion délicate mais aristocratique, On naurait pu le considérer comme un gandin, cependant il affichait de

sphinx, un rire froid comme le gel et d'un infaillibilité sinistre. C'était la sagesse puissante et incommunicable de l'éternité qui riait de la futilité de la vie et de l'effort de vivre. C'était la foret sauvage, la foret gelée du grand Nord. » Jack London , Croc-blanc. Depuis toujours, l'Homme pense réussir à maîtriser la nature mais cette citation nous montre qu'il n'est rien. L'homme est un être impuissant devant la grandeur de cette constitution végétale. Malgré le temps et l'évolution de la technologie

doivent aimer et ce qu'ils doivent détester. Dans ce monde décrit par Aldous Huxley, les habitants vivent dans l'Etat Mondial. Il reste néanmoins quelques personnes appelées les "Sauvages" qui n'ont pas reçu le conditionnement du reste de la société, et qui ont un mode de vie autonome, le même que celui de nos jours. Ces "Sauvages" vivent dans des réserves, à part, coupé du reste du monde. Tous les habitants du "Meilleur des mondes" sont heureux mais c'est simplement car il n'ont pas le choix. Ils

Nous sommes tous fondentalement libre, maisest-ce que quelque chose ou quelqu’un peut contrevenir à cette dernière? Oui, selon moi et mon petit vécu personel je pense avec fermeté qu’autrui peut contrevenir à ma liberté. Un auteur tel queRousseau qui croit que la liberté peut être atteinte en société, à un certain point, compare l’homme sauvage à l’homme civil. Nietzsche, lui il croit que la liberté humaine provient de la création etvalorise le corps et l’instinct. Il compare l’homme du troupeau au surhomme

Le sauvage et l’artifice, les Japonais devant la nature Augustin Berque, Editions Gallimard, 1986, 314 pages. Berque : meilleur interprète du Japon. Médiance : relation d’une société à son environnement (Augustin Berque, Ecoumène ; introduction à l'étude des milieux humains, 2000). Traduction enrichie du concept Fûdo (Watsuji), point de vue ontologique. C’est le sens qui apparaît grâce à la trajectivité de la dimension entre lieu et espace. On constate alors une variation de la médiance.