La Personnalité Délinquante

phénomène de barbarie, la société droit réagir. Que nous inspire le phénomène criminel ? Que nous inspire l’infraction ? Comment la sanctionner ? Comment bâtir une politique criminelle ? L’infraction en elle-même, dès lors qu’elle a été commise par le délinquant fait peur. Elle suscite en nous différents sentiments, souvent des sentiments d’horreur, d’angoisse, mais quelque fois des sentiments de mépris ou encore de dérision. Par exemple : * Un sentiment d’horreur : pour les sérials killer. *

les conditions fixées par la loi. Cela suppose donc une première condamnation définitive, le premier terme de la récidive, et une seconde infraction commise ultérieurement, le second terme de la récidive. Pour qu’il y ait récidive, il faut que le délinquant ait fait l’objet, à l’occasion d’une infraction précédente, d’une condamnation définitive passée en force de chose jugée. Cette première condamnation constitue le premier terme de la récidive. Si par la suite, l’individu vient à commettre une nouvelle

résilience sont deux notions de la prévention de la récidive. Selon le Conseil de l’Europe, le désistement est un processus par lequel, avec ou sans l’intervention des services de justice pénal, l’auteur d’infraction met un terme à ses activités délinquantes et mène une vie respectant la loi, par le développement de son capital humain (ses capacités individuelles et ses connaissances) et son capital social (l’emploi, la création d’une famille) . Selon Kazemian, il y a une grande disparité dans les

et intériorise au cours du processus de socialisation les éléments socioculturels (valeurs, rôles, statuts et notamment les normes sociales autrement dit les règles formelles ou informelles) de son milieu social, les intègre à la structure de sa personnalité sous l’influence d’expériences et d’agents sociaux significatifs (la famille, l’école,…) et par là s’adapte à la société dans laquelle il est amené à vivre » (définition de Guy Rocher) en développant des comportements conformes aux normes préétablies

difficultés supplémentaires, car le jeune âge des auteurs coïncide en général avec des problèmes liés à la phase délicate de la sortie de l'état de latence pour entrer dans l'adolescence. Cela se complique encore par l'état d'écolier des jeunes délinquants qui parfois ne sont plus tolérés dans les établissements scolaires normaux, s'en font renvoyer, plus ou moins contre l'obligation scolaire imposée et posent la grande difficulté d'absences de structures contenantes pour ce type de situations. C'est

lutte contre la récidive. C’est pour cette raison que l'apprentissage d'un métier adapté au marché du travail devrait constituer un des objectifs essentiels du traitement pénal de la récidive. Plusieurs types de travaux sont ainsi proposés aux délinquants détenus dans le cadre de leur réadaptation sociale (métallurgie, l'agriculture, informatique, etc.) 2 Réduction de peine Une réduction de peine peut être accordée aux condamnés qui manifestent des efforts sérieux de réadaptation sociale,

aucune pression entre l'exécutif, le législatif et le pouvoir judiciaire. Cependant, la raison d'état, la sauvegarde de la paix sociale et le respect de la personne humaine, nécessitent parfois que le pardon et la possibilité de réinsertion des délinquants soient légalisés. C'est ainsi que le législateur a laissé un droit de grâce au chef de l'Etat, une possibilité d'amnistie au parlement et un pouvoir de réhabilitation à la justice. Il apparaît opportun après avoir examiné les caractères généraux

enfreint les règles imposées par un régime politique.  Cela ne veut pas dire pour autant que leur incarcération temporaire soit une réponse suffisante au phénomène de la criminalité.  En fin de compte, presque tous les détenus deviennent d'anciens délinquants qui sont rendus à la société dans laquelle ils ont commis leur infraction.  Il est donc tout à fait justifié de chercher à protéger la société contre de nouvelles infractions en améliorant les chances de réinsertion réussie des détenus dans  la

famille:relation entre lui et les membres de sa famille, sa place au sein de la famille. Sa scolarité : état des lieux sa santé: situation → Les temps forts ayant marqué l'histoire du jeune, cette analyse permet souvent d'expliquer l'orientation délinquante du mineur. PROPOSITION D'UN PROJET EDUCATIF: Proposition en fonction de la situation du jeune. → Argumentation avec des lectures ou références, expériences professionnelles. → Travail en équipe et pluridisciplinarité: éducateurs, assistante

obligatoire, s’il y était : « rupture de ban ». Peine des galères : bagnes flottants= prisons flottantes, amende, confiscations biens. L’arbitraire : « arbitrer » = pouvoir de doser sanctions en fonctions critères : circonstances infraction et personnalité de l’auteur. Aujourd’hui, pas arbitraire pour le juge = celui-ci individualise la sanction, il la personnalise (car aussi condamnation pers morales). Art 132-24 = impose au juge de faire du cas par cas = obligation de rendre une justice individualisée