La Plaisanterie

rire énorme est un des gouffres de l'esprit " (Victor Hugo). Comme le dit si bien Victor Hugo, Rabelais a le pouvoir de faire rire ou sourire, sa gamme s’étendant du plus grossier au plus fin : du rire gras au léger plissement de lèvre. Les plaisanteries grossières ne manquent pas, au moment où souvent on ne les attend pas. Rabelais exploite toutes les possibilités que lui offre un domaine où le vocabulaire abonde. C'est un plaisir puéril d'employer des mots qui choquent, de rire non de ce que

→ expression qui veut dire le plus proche, Mme Smith le prend au sens propre. « Soupe un peu trop salée », puis «  Ah ! Ah ! Ah ! » => sel = qui relève l'humour, en gros la soupe à plus d'humour que lui. Double énonciation. Ionesco souligne la plaisanterie pas vraiment drôle. Jeu référentiel : docteur Mackenzie-King = politicien qui meurt en 1950 ( canadien). «  Popesco Rosenfeld » => Popesco rappelle Ionesco. Association entre « fils de pope » et Rosenfeld à résonance juive. Réalité du côté du spectateur

capacité à s’effacer, à dominer son amour-propre, son égoïsme. Il lui faut, en occasions, offrir un visage détendu, souriant, ne pas infliger le spectacle de sa mauvaise humeur ou de son irritation. Il a le sens de l’humour, de la plaisanterie, mais d’une plaisanterie fine qui fait sourire plutôt que rire. Haut   Unegrandecapacitéd’adaptationC ette manière de se comporter en société ne s’improvise: elle suppose à la fois un sens aigu de l’observation et une grande capacité d’adaptafion. L’« honnête

Jeu ambigu : Sganarelle croit-il en l’efficacité de la médecine ? Il est bien difficile de le savoir, avec la plaisanterie qu’il raconte sur le vin émétique, très efficace, puisqu’il « fit mourir tout d’un coup » un malade à l’agonie. Cette plaisanterie joue sur la logique de l’absurde : le remède est efficace, puisque le patient n’est plus malade : en effet, il est mort. Plaisanterie fort traditionnelle, que l’on a dû entendre chez les apprentis médecins, depuis que la médecine existe ! N’en déduisons

: « j’attends que ton raisonnement soit fini ») et la chute de Sganarelle lui permet finalement de ne pas répondre à ses arguments. « Bon ! Voilà ton raisonnement qui a le nez cassé ». 2) L’emploi de sous-entendus ironiques, de moqueries et de plaisanteries - Comme Sganarelle le presse de question, Dom Juan va répondre finalement mais de manière très laconique, par des monosyllabes ou des interjections chargées de sous-entendus et donc ironiques : le « eh !» en réponse à la question sur l’enfer, est

temps au public et au Vicomte de s’imaginer ce qu’il pourrait dire, cela a un effet de suspens. L’exclamation « La belle affaire ! » ne fait qu’accentuer ce suspens en retardant le moment de la moquerie.  Tous ces procédés visent à introduire la plaisanterie de Cyrano. Enfin, il raconte une courte histoire aux vers 386 à 388 de manière hyperbolique (« très vieille » et « fort importun ») afin de faire rire le public et, par la même occasion, menacer le Vicomte (« Je ‘lai laissé dans la figure de

légèreté de l'être est aussi légère que l'individu, « insoutenablement légère comme un duvet, comme une poussière qui s'envole, comme une chose qui va disparaître demain. » Certains personnages chez Kundera sont victimes de l'Histoire ; Lucie dans La plaisanterie est écrasée par ce poids, elle vit en dessous. La légèreté évoquée par Kundera est insoutenable de pesanteur. Comme l'Histoire peut être une menace pour l'équilibre humain, le passé l'est davantage. Les hommes et les protagonistes des romans pensent

I-Deux procédés comiques en regard : le burlesque et l’héroï-comique. Burlesque et héroï-comique reposent sur le décalage entre l’objet décrit et le niveau de langue choisi. 1- Burlesque : L’adjectif « burlesque » (du latin burla, plaisanterie) désigne un comique outré. Sous sa forme substantivée, il désigne un style très prisé au XVII° siècle qui traitait un sujet noble de manière familière. Ex : - Scarron, pour évoquer la princesse carthaginoise Didon, amante d’Enée, fondateur de

chevalier du Prince. Ce sont de vieilles connaissances qui s’échangent des moqueries brillantes. Claudio, jeune et naïf ami de Bénédict, tombe amoureux de la jeune Héro, fille de Léonato. Leur mariage s’organise presque immédiatement, et par manière de plaisanterie, la compagnie de Don Pedro complote pour faire tomber Béatrice et Bénédict amoureux. Dans le même temps, le fourbe Don Juan, frère bâtard de Don Pedro, conspire par jalousie à saboter les fiançailles de Héro et Claudio. Il envoie son acolyte

d'abord avec des petits noms pleins de tendresse comme "charmante" l.4, "joli" l.5, "belle" l.5, "mon fils" l.7, puis Suzanne chantonnant "Fi, Fi, Figaro" l.78 et enfin avec "tu ris friponne" qui montre bien que toute discussion est ici sujet de plaisanterie. Pour finir, a la fin de la scène, Figaro court après Suzanne pour récupérer son baiser l.90. Le comique de gestes est donc présent dans la scène. A l'origine le comique de geste est un vieux procédé du comique de farce basé sur les coups