La Poesie Est Elle Un Refuge Face Au Monde Reel

LA POÉSIE, JEAN-LOUIS JOUBERT INTRODUCTION « Le poète a toujours raison », Aragon « La poésie est de toutes les choses humaines la plus voisine des choses divines, V. Hugo La poésie est en même temps domaine réservé (sacré, réservé à des initiés) et chose du monde la plus commune (tout le monde a une idée de la poésie, connaît au moins quelques poèmes). La poésie tient du sacré : les discours des prophètes bibliques sont les modèles par excellence du langage poétique (sous l’impulsion de

Sequence 1 La poesie Avec le surréalisme , la représentation du réel est bouleversée: objets improbable et choses chimériques font leur entrée en poesie. Si l'objet est souvent présent pour sa valeur symbolique , les poêtes du xx siecle nous montrent que le plus quotidien peut être en lui-même matière a poème. La poesie se fais alors humble, quotidienne. Car pour des poètes qui se mefient souvent du lyrisme traditionel, parler des choses famillières, c'est eviter le piège de l'éloquence. C'est

dévastateur, plus tentaculaire. En effet, l’homme moderne est nourri du désir implacable d’anéantir l’autre pour se proclamer le maître du monde. Ce sentiment despotique entraîne une certaine violence qui le mènera au suicide… Le dialogue est une condition essentielle quant à la survie des peuples. Il ressurgit comme un besoin à vouloir établir la paix dans le monde car la dignité de l’homme est dans cet échange respectueux de visions, d’idéologies, dans l’acceptation de l’autre dans sa différence

d’abord été employé au XVIIIe siècle pour qualifier des paysages pittoresques1, en concurrence avec l’adjectif romanesque. Au début du XIXe siècle, c’est Madame de Staël qui a introduit le terme en français (de l’allemand romantisch) pour désigner la « poésie née de la chevalerie et du christianisme ». Les sens que nous connaissons aujourd’hui (« qui appartient au romantisme », « qui évoque les attitudes et les thèmes chers aux romantiques ») proviennent de l’allemand et de « l’influence anglaise sur la

surface , du superficiel, apparence, illusion, EX: quand il parle des grecs : « les grecs étaient superficiels par profondeur » > sont allés voir au fond mais au fond : douleur, horreur, rire : bcp plus sage que d’essayer de voir le réel tel qu’il est => besoin d’être superficiel philosophie de la légèreté > philosophie de la terre mais l’appelle la légère => être le plus grave possible et dire que époque = totalement légère > enjeux absolus mais pas

même de sa carrière de poète à travers «  Alcools  ». En effet, la poésie incarne le souffle libérateur d’Apollinaire. L’ivresse est l’essence même de cette liberté. Apollinaire « zone » dans l’ivresse, la solitude et les mots pour oublier, contourner et matérialiser son mal profond d’être un «mal- aimé» qui ne cesse pas de chanter son obsession appelée Annie Playden. Chanter équivaut donc échapper à cette obsession à travers la poésie et l’ivresse qui deviennent, en pleine «saison mentale», des synonymes

prison. Le poème « Sur Le Tasse en prison » écrit par Charles Baudelaire et qui fait partie du recueil : Les épaves, relate ce que peut subir un poète en prison. Nous finirons par le poème « Liberté » de Paul Eluard, qui fait partie du recueil : Poésies et vérités, qui nous permettra de faire un contraste entre la privation de liberté et la sensation de liberté. Nous avons choisi des illustrations en harmonie avec le thème et avec les poèmes. Les illustrations choisies sont, dans l’ordre : illustration

Foucault. Le langage semble être à la fois une puissance et un obstacle. Tout est médié, dicté par le langage. On est et on nait dans le langage, perçoit le monde, autrui par lui. On pourrait se conforter dans ce monde langagier, user de la langue pour à travers la parole exprimer un monde. En effet l’expression « d’un monde » poétique, énigmatique par la puissance du langage semble être plus simple que l’expression de la réalité. Maupassant, dans sa préface de Pierre et Jean considère « les

ANNÉES FOLLES » : CULTURE ET PRATIQUES SOCIALES DES ANNÉES VINGT Introduction : Retour de la paix et de la prospérité : contexte de relative détente Les changements qui affectent au lendemain du conflit les pratiques sociales et la culture du monde citadin ont un pouvoir de contagion qui donne aux années vingt leur tonalité optimiste et débridée. Entre la terrible guerre qui prit fin en 1918 et les années sombres de la crise et de la montée des périls,

délire du corps « J’écris comme je sens. On me reproche d’être ordurier, de parler vert. Il faut alors reprocher à Rabelais, à Villon, à Brueghel, à tant d’autre…Tout ne vient pas de la Renaissance. On me reproche la cruauté systématique. Que le monde change d’âme, je changerai de forme. » 1789, le triomphe de la raison véhiculé durant tout le 18ème siècle en France. La philosophie des Lumières, l’encyclopédie de Diderot et l’optimisme général de cette époque nous poursuivent encore, plus