La Potestas

2. Res incorporales (iura in re [droits réels], iura in personna [droits personnels]) Section 2. Propriété des biens §1. La propriété patriarcale de l’ancien droit A. Propriété collective et propriété individuelle B. Proprietas et potestas [Propriété et puissance] C. Possession et propriété §2. La propriété individuelle du droit classique A. Les problèmes agraires 1. Problèmes de répartition 2. Problèmes d’exploitation B. La théorie du droit de propriété 1

Imperium. Ce mot s'est maintenu dans l'histoire de Rome, mais il est à distinguer de 2 autres mots : le Potestas et l'Auctoritas, qui signifie également le pouvoir. Celui qui a l'imperium prend des décisions souveraines. 1. La Potestas est un pouvoir qui fait l'objet d'un contrôle. C'est un pouvoir légal déterminé par la loi, et il est encadré (ex: un PV sur la voiture, la police à la Potestas) 2. L'Auctoritas est un pouvoir socialement reconnu qui suggère une autorité morale, une réputation

juris) il détient la patria potestas qui dure jusqu'à la mort de son titulaire. Les autres individus sont soumis à son pouvoir absolu ils sont alors alieni juris c'est à dire qu'ils vivent sous le droit d'un autre. Les alieni juris diffère des esclaves puisque ce sont des citoyens au terme de l'évolution du droit romain les inégalités sur le plan familiale sont considérablement adoucies grâce à la reconnaissance de certain droit à l'alieni juris Toutefois la patria potestas subsistera jusqu'à la fin

l’autorité sacrée des pontifes (auctoritas sacra pontificum) et le pouvoir royal (regalis potestas). Mais l’autorité des pontifes est d’autant plus lourde qu’ils auront à répondre des rois eux-mêmes au tribunal du Suprême jugement »24. En droit public romain, l’auctoritas était la capacité, d’abord religieuse puis politique, des empereurs de dire la loi et de la rendre normative, tandis que la potestas était la puissance exécutive et judiciaire de faire appliquer la loi que recevaient de l’empereur

au-dessus de lui d'ancêtres mâles. On distingue ceux qui sont Sui juris et alieni juris. Ce ne sont pas des esclaves. 2°) Pater familias, patria potestas et domus En droit romain, on ne voulait accorder le plein exercice qu'au pater familias (chef de famille). Tout les alieni juris sont sous le pouvoir du pater familias, qui exerce sa patria potestas, dans sa domus. Pour un alieni juris, on ne peut pas exercer ses droits politiques, c'est le pater familias qui exerce leurs droits. Par ailleurs

réinterprétation du droit latin, cette émergence annonce en fait les logiques étatiques modernes1. Il ne recouvre en effet aucune notion de la législation romaine : ni l'imperium, qui désigne une simple « puissance de commandement militaire »1, ni la summa potestas, qui se rapporte à un « pouvoir de vie et de mort »1 ne synthétisent ce vaste ensemble conceptuel. Cette absence de précédent notionnel est d'ailleurs mise en évidence par Jean Bodin : « Il est ici besoin de former la définition de la souveraineté

époque, n'est pas le seul souverain, ms cmt est-il devenu le seul souverain ? D'abord grâce au sacre il n'est plus un seigneur comme un autre. Le roi tient désormais le pouvoir de Dieu grâce au sacre. En reprenant une phrase de st Paul « omnis potestas a Deo » = Tout pouvoir vient de dieu, tt pouvoir est transmis par dieu seul, seul lui peut légitimer les pouvoirs. Cmt forcer les seigneurs à accepter ce pouvoir ? Les textes élaborés depuis des siècles par l'Eglise, le supérieur a pour fonction

t’elle ? C’est ce que nous allons voir au cours de ce développement. L’autorité est le pouvoir de se faire obéir volontairement sans contrainte physique ou psychique, sans avoir à persuader par argumentation. Il existe deux formes d’autorité : La potestas qui est une autorité de droit, le pouvoir est fondé sur la fonction ou le statut légalement reconnu. On parle de leadership de droit. L’auctoritas est une autorité personnelle, elle ne dépend d’aucune instance, elle ne peut pas être donnée. Elle

permanente. Les règles ont subi des transformations en fonction, notamment de l’intérêt social et de l’évolution économique. Dans le cadre de la présente étude, nous verrons la propriété qui est le droit réel par excellence. « Plena in re potesta » : pleine maîtrise de la chose. Chaque fois que l’on fait mention du droit de propriété, nous pensons à l’article 544 du Code Civil qui stipule : « La propriété est le droit de jouir, et disposer des choses de la manière la plus absolue pourvue

puissance tribunicienne …» Auguste a forcé Tibère à se séparer de Vispania, sa femme enfin qu’il épouse Julie. Il refuse le titre de corégent détenu jadis par Agrippa. En 6 av. J.-C., il octroya à son gendre la "Puissance tribunitienne" (Tribunicia potestas) pour cinq ans et le nomma gouverneur des provinces orientales de l'Empire. Malgré le fait qu’il ait obtenu ces titres, il s’exile à Rhodes pendant 7 ans. A la mort de son père adoptif, le 19 août 14 ap J.C, il obtient le nom de Tiberius Iulius