La Pragmatique

de France réuni à Bourges fait sien le décret Sacrosancta, établit que le roi de France ne sera soumis sur le plan politique à aucune autorité supérieure, supprime les impôts pontificaux et limite la procédure d'appel en Cour de Rome : c'est la pragmatique sanction de Bourges. Le roi, qui peut nommer à tous les bénéfices, devient pratiquement le maître de l'Église de France. L’Eglise de France fut donc qualifiée de Gallicane. Ce gallicanisme se constituait de deux mouvements en réalité très différents

qui reconnaissent l'autorité du roi sur l'Eglise présente sur leur territoire pour limiter le progrès de l'autonomie. La pragmatique sanction de Bourges (1438), en affirmant la supériorité des conciles oecuméniques sur les papes, demeure sans doute le texte fondateur du gallicanisme. Mais le concordat de Bologne, signé en 1516 entre François Ier et Léon X, abolit la pragmatique sanction. Toutefois le concordat, s'il efface les prétentions de conciliations de l'Eglise de France, celui-ci offre au souverain

suite avec ses successeurs. Tous ces auteurs vont contribuer à développer la doctrine absolutiste. c) Le concordat de Bologne Il concerne les rapports entre la royauté et l’Eglise qui jusqu’à 1438 présents était régie par la pragmatique sanction de Bourges élaborée dans un climat « malsain » par la papauté (doctrine gallicane). A présent, 1516 le Concordat de Bologne conclu entre François Ier et Léon X, accorde un certain nombre de pouvoirs au roi, ceci à cause de la bataille de

retourne sur un terrain plus strictement politique et concernant directement la France. La question-clef redevient la collation (acte de conférer ou d'attribuer) des bénéfices ecclésiastiques, et c'est sur ce point très technique que va intervenir la Pragmatique sanction de Bourges, sans doute déclenchée par la volonté du roi de France de régler la question à son avantage.  En effet,  le Pape en exercice, Eugène IV, même s’il accepte, bon gré mal gré, l’autorité du concile, comprend que l’orgueil des

Elle est devenue en France Gallicanisme, défense des libertés de l'Eglise gallicane avec la Pragmatique sanction de Bourges (1438) qui donne au roi la maîtrise de la nomination aux bénéfices et des impositions payées à Rome. C'est le moment où le clergé de France a choisi délibérément le roi comme maître dans les choses temporelles, à la place du pape. Pour ménager Pie II, Louis XI abolit la Pragmatique en 1461 et 1467 puis passe un concordat avec Sixte IV lui redonnant quelques droits en échange

de Charles V. Texte 8 : Le Concordat de Bologne de 1516 : Isambert : Signé le 18 août 1516, lors du Vème concile du Latran entre le Pape Léon X et le Chancelier Antoine Duprat qui représentait François 1er. Concordat qui met fin à la « Pragmatique sanction de Bourges » et tempère la gallicanisme. Mise en place en France du régime de la comnende. ? Evêques et abbés plus élus comme avant, mais choisis par le roi de France. Le Pape investit ensuite spirituellement les candidats. Les nommés

2 conciles de Constance et de Bâle adoptent pour principe que les décisions des conciles généraux de la chrétienté sont supérieures à celle du pape. (Œcuménique) Le 7 juillet 1438, le roi Charles VII prend un texte connu sous le nom de « Pragmatique sanction de Bourges » à l'occasion d'une assemblée de notables. Ce texte est un monument dans l'histoire de l'Eglise gallicane pour 2 raisons : D'une part il reprend la thèse adoptée aux conciles de Constance et de Bâle. D'autre part, le pape

et d'autres réunions ont permis d'élever le roi au rang de gardien des droits de l'Eglise de France (A) mais aussi de limiter ses droits (B). A. Le roi « gardien des droits de l'Eglise de France Cette expression est consacrée lors de la Pragmatique sanction de Bourges de 1438. C'est une ordonnance prise par Charles VII qui réunit les abbés et évêques de France, et qui conforte la position gallicane du roi de France. Elle fixe une position particulière à l'Eglise de France. En effet, en renforçant

Dans ce texte extrait de l’Anthropologie du point de vue pragmatique, Kant développe le thème controversé de la conscience. En effet quand on aborde ce thème il n’est pas rare d’entendre dire qu’elle s’étend non seulement aux enfants mais aussi à certains animaux. Cette thèse est souvent défendu par les philosophes sensualistes comme Condillac ou des empiristes et sceptiques comme Montaigne ou Hume. Si l’on accepte ce point de vue souvent repris par le sens commun (la doxa), se pose alors la question

pontificale.En fait, il n'y a pas eu un mais au moins trois types de gallicanisme, qui se sont souvent mêlés, parfois opposés : Un gallicanisme royal, que l'on retrouve dans le conflit opposant le roi Philippe le Bel au pape Boniface VIII, dans la pragmatique sanction de Bourges (1438) promulguée par Charles VII, dans la déclaration des quatre articles de Bossuet (1682) publiée à la demande de Louis XIV. Un gallicanisme parlementaire, celui de l'université de Paris, des cours de parlement, des juristes