La Pratique Gaullienne De La Constitution

1958, la Constitution de la 5ème République est promulguée. La 4ème république s’effondre pour ne pas avoir été capable de régler ce que l’on appelait à l’époque « la question Algérienne ». Sous la pression des militaires, le président de la république somma les parlementaires d’investir De Gaulle en tant que chef du gouvernement. Par la suite, le général s’appliqua, avec l’aide de nombreux acteurs politiques, à rédiger une nouvelle constitution pour la France. Les bases de la Constitution de 1958

homme qu’elle que soit sa croyance à avoir sa part dans la souveraineté »J. Jaurès Cette notion de souveraineté et plus précisément de partage de la souveraineté est prépondérante dans l’article que nous allons étudier à savoir l’article 3 de la constitution française de 1958. « La souveraineté, c’est le caractère suprême d’un pouvoir suprême, en ce que pouvoir n’en admette aucun autre au-dessus de lui-même, en concurrence avec lui. Quand on dit que l’État est souverain, il faut donc entendre par

de réponse positive. Bien qu'il ait été à plusieurs reprises utilisé depuis la révolution française, il n'est introduit en tant que tel dans la constitution française qu'en 1958 sous l'impulsion gaullienne. « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » Article 3 de la Constitution de 1958 L'exercice de la souveraineté nationale est dès lors redéfini en associant des procédés de démocratie représentative et de démocratie

Les articles 20 et 21 de la Constitution disposent d’ailleurs: « le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement », lequel « détermine et conduit la politique de la nation ». En réalité, ces dispositions ont permis de rassurer les ministres d’Etat, mais n’ont pas de portée normative à proprement parler. Effectivement, De Gaulle a su imposer sa conception, dans laquelle « on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet ». La représentation gaullienne s’est donc ancrée dans l’esprit

La conférence de presse du Général de Gaulle le 11 avril 1961 La période gaullienne a duré de 1958 à 1969, elle laissera à la mort du général De Gaulle des idées politiques, une réelle vision de la vie politique aujourd’hui encore appelée le gaullisme. La conférence de presse du Général de Gaulle du 11 avril 1961 a lieu pendant cette période d’expansion de ses idées politiques, là où sa pensée prend toute son ampleur, trois ans après son retour à la tête de l’Etat en 1958. Dans l’année 1961

d’Etats de la IVème République, ils sont « sans portefeuille » c'est-à-dire qu’ils n’ont pas de délégation ministérielle. DG s’assure ainsi de la réussite de sa prise de fonction. Félix HOUPHOUET BOIGNY (Afrique) est associé à la rédaction de la Constitution. Le 2 juin 1958 DG fait voter une loi par l’AN, qui lui accorde les pleins pouvoirs sur la question algérienne, puis loi du 3 juin 58. §2 : La loi du 3 juin 1958 Loi qui permet d’assurer en douceur la transition de la IVème à la Ve

La 5ème République : naissance et affirmation (1958-1965) I. Une nouvelle République pour la France (1958-1962) 1) Une mise en place rapide Elaboré au cours de l’été, le projet de nouvelle constitution a été présenté par le général de Gaulle dans un discours prononcé place de la République à Paris, le 4 Septembre 1958, jour anniversaire de la proclamation, en 1870, de la 3ème République. Le 28 Septembre, le projet est soumis à référendum. Seuls le Parti Communiste, une minorité de socialistes

la France Ni l’évolution de sa politique Il s’agit d’éclairer sur la conception des relations extérieures qui prévaut lors de la présence du général de gaulle Modalité de la mise en œuvre La problématique doit rendre compte du nationalisme gaullien et implique d’en définir la nature, d’en cerner les finalités et les champs d’application Eclairage idéologique avant d’aborder les manifestations qui tiennent à la défense de l’indépendance de la France et à l’exaltation de sa mission. La problématique

Article 3 de la Constitution de 1958 Le référendum permet au peuple d'intervenir directement (sans l'intermédiaire de ses représentants) dans la conduite de la politique locale ou nationale à travers une consultation sur une question ou un texte qui ne donneront lieu à la mise en application d'une mesure ou à une adoption qu'en cas de réponse positive. Bien qu'il ait été à plusieurs reprises utilisé depuis la révolution française, il n'est introduit en tant que tel dans la constitution française qu'en

législatives, manifestation de la volonté des français. Par ailleurs, même si le gouvernement n’est pas responsable devant le président de la République, lorsque le gouvernement et le président appartiennent à la même tendance politique, on constate une pratique qui s’oppose à cela. En effet, sans le révoquer lui-même, le président de la République peut solliciter la démission de son Premier ministre. 

Aussi, la répartition des tâches sera différente selon les situations. Si en principe c’est au gouvernement